Les petites phrases sexistes cultes
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65 participants
- InvitéInvité
Re: Les petites phrases sexistes cultes
21.05.13 23:11
J'ai envie d'adapter une métaphore que tu as utilisée à propos de la prostitution, je crois : imagine que tu tires à balle réelle sur quelqu'un au niveau de la poitrine, et par chance qu'aucun organe vital ne soit touché, la personne s'en sort avec une blessure peu grave. Il me semble qu'on peut quand même considérer l'acte comme grave parce que le risque qu'il ait des conséquences graves pour la victime est très élevé. Ça te paraît censé, comme définition de la gravité de l'acte ?Grunt a écrit:C'est quoi qui définit la gravité alors ?Antisexisme a écrit:
Comme le dit Cylia, tant mieux qu'une victime de viol ne se sente pas particulièrement mal par rapport à ce qui lui est arrivée. Ce n'est pas pour autant qu'on la victimise si on dit qu'elle a subi quelque chose de grave.
(Pitié, pas la "norme sociale" ).
Il me semble que ça se transpose assez bien au cas où une victime de viol ne serait pas (trop) traumatisée : ce n'est peut-être pas grave pour elle, mais l'acte de l'agresseur est grave quand même, et doit être réprouvé par la société.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: Les petites phrases sexistes cultes
21.05.13 23:55
Oui, je suis d'accord avec ça. C'est une approche basée sur l'acte de l'agresseur (il est permis/interdit de faire ceci celà) et pas uniquement sur la subjectivité de la victime. Même si ces limites légales sont basés sur les dégâts que le geste risque de faire subir aux victimes, en général (quand bien même il y aurait des exceptions).Numa a écrit:J'ai envie d'adapter une métaphore que tu as utilisée à propos de la prostitution, je crois : imagine que tu tires à balle réelle sur quelqu'un au niveau de la poitrine, et par chance qu'aucun organe vital ne soit touché, la personne s'en sort avec une blessure peu grave. Il me semble qu'on peut quand même considérer l'acte comme grave parce que le risque qu'il ait des conséquences graves pour la victime est très élevé. Ça te paraît censé, comme définition de la gravité de l'acte ?Grunt a écrit:C'est quoi qui définit la gravité alors ?Antisexisme a écrit:
Comme le dit Cylia, tant mieux qu'une victime de viol ne se sente pas particulièrement mal par rapport à ce qui lui est arrivée. Ce n'est pas pour autant qu'on la victimise si on dit qu'elle a subi quelque chose de grave.
(Pitié, pas la "norme sociale" ).
Il me semble que ça se transpose assez bien au cas où une victime de viol ne serait pas (trop) traumatisée : ce n'est peut-être pas grave pour elle, mais l'acte de l'agresseur est grave quand même, et doit être réprouvé par la société.
En fait je trouve que ça sonnerait comme un bon argument contre la prostitution (désolé si je donne l'impression de réinventer la roue) : En général, y avoir recours c'est faire du mal à quelqu'un. Il existe des exceptions (tout comme tirer sur quelqu'un peut avoir comme exception le fait de lui laisser 0 séquelles), mais c'est un acte potentiellement dangereux, suffisamment pour l'interdire.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 15:38
Ben oui, ça rend les choses très simples et arrange bien de penser ainsi.
Comme c'est facile.
Comme c'est facile.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 16:11
Ce commentaire là est collector aussi : (je mets en gras)
"oui le sexe et les fantasmes sont largement liés a la violence et a la domination"
... Mais... Mais oui c'est tout à fait exact, seulement, il faut voir le lien étroit avec la culture du viol, plutôt que de penser qu'il s'agit d'un fait qui ne vient absolument nullement d'une quelconque "aliénation". D'après moi, comme on l'a souvent évoqué, le fait est que c'est parce qu'on "vend" la sexualité brutale comme la meilleure et celle qu'il faut rechercher que les esprits ont intégré cette notion.
Je trouve cette première partie de commentaire hallucinante, parce qu'il y est dit de façon évidente tout ce qui pourrait conduire à voir le lien avec la culture du viol, mais sans que la personne ne le fasse.
Laurent Ozon ne fait que dire l’évidence, il suffit de regarder ce que les femmes disent dans les sondages sur la sexualité, et il suffit de voir ce qui se vend dans les sex-shop, désolé de contredire vos theorie socio-psychologiques, mais oui le sexe et les fantasmes sont largement liés a la violence et a la domination. Aucun de vos chiffres a vous ne montre que les femmes disent l’inverse de ce que Ozon pretend, a savoir « non, la domination voire le viol ne sont pas dans mes fantasmes », et pour cause, ils sont regulierement dans le top5 de tous les sondages sur le sujet.
Vous l’acceptez d’ailleurs en principe puisque votre seule réponse a cela est « violer c’est interdit »… oui en effet, merci de le rappeller, la nudité aussi c’est interdit, il n’empeche que c’est aussi un fantasme courant, d’ailleurs, accrochez-vous bien, découverte majeure : l’interdit fait partie du fantasme !! Un autre principe du fantasme c’est qu’en public, dans les diners ou dans les articles qu’on ecrit sur le Plus du NObs, on le dénie, mais dans le privé de la chambre a coucher ou dans l’anonymat des sondages, on l’accepte…
C’est fou comme dire l’evidence de nos jours suffit pour etre dans la controverse…
"oui le sexe et les fantasmes sont largement liés a la violence et a la domination"
... Mais... Mais oui c'est tout à fait exact, seulement, il faut voir le lien étroit avec la culture du viol, plutôt que de penser qu'il s'agit d'un fait qui ne vient absolument nullement d'une quelconque "aliénation". D'après moi, comme on l'a souvent évoqué, le fait est que c'est parce qu'on "vend" la sexualité brutale comme la meilleure et celle qu'il faut rechercher que les esprits ont intégré cette notion.
Je trouve cette première partie de commentaire hallucinante, parce qu'il y est dit de façon évidente tout ce qui pourrait conduire à voir le lien avec la culture du viol, mais sans que la personne ne le fasse.
- InvitéInvité
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 16:56
Le viol est un fantasme qui m'a habitée. Mais je n'ai jamais souhaité qu'il perde son statut de fantasme pour devenir réel. Et les fois où j'ai été violée, benBien sûr que si [la prostitution est un fantasme courant chez les femmes]! Comme le viol, d'ailleurs.
Et il nous appartient, à nous les hommes, de permettre à nos compagnes d'assouvir ces fantasmes tout à fait courants.
Arrêtons de jouer les Tartuffes !
- JezebelAncien⋅ne
- Messages : 2182
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 18:17
Je trouve ça extremement alarmant. Je me demande surtout comment tout cela est retranscrit dans la tête d'un crétin peu évolué...
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 18:58
En fait, depuis qu'on parle de ce film, on arrête pas de voir des commentaires parlant de la distinction entre le fantasme et la réalité. Du coup, certes, le fantasme du viol peut exister, mais est-ce que ça veut dire qu'il faut le faire devenir réel?
Je trouve ça aussi alarmant, parce que du coup quand on lit des choses comme le commentaire de cette personne, ça veut dire que certains résonnent de la sorte :
- des femmes fantasment sur le viol
- alors il faut les violer pour assouvir ce fantasme
Enfin c'est comme ça que je vois comment ça peut ce retranscrire dans la tête d'un crétin peu évolué...
Je trouve ça aussi alarmant, parce que du coup quand on lit des choses comme le commentaire de cette personne, ça veut dire que certains résonnent de la sorte :
- des femmes fantasment sur le viol
- alors il faut les violer pour assouvir ce fantasme
Enfin c'est comme ça que je vois comment ça peut ce retranscrire dans la tête d'un crétin peu évolué...
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 19:14
ça a déjà été dit, mais dès qu'on parle de fantasme (et donc désir), ça enlève tout de suite la connotation du viol : la personne qui fantasme décide de la scène, qui, que, quoi, comment, donc elle contrôle ce qui se passe ; et à mon avis, c'est plus une transcription d'un jeu sexuel dans sa tête plutôt qu'un véritable viol.
On peut très bien fantasmer sur un viol et, à côté, imaginer être victime d'un vrai viol et en être effrayé (par exemple, on va en avoir peur quand on se balade seule). Ce sont deux choses complètement différentes.
Pour le fantasme de la prostitution, je pense que c'est un peu pareil. C'est plus un jeu sexuel qu'on s'invente : comme pour le premier, on va avoir le contrôle de tous les éléments (contrairement à la réalité de la prostitution).
On peut très bien fantasmer sur un viol et, à côté, imaginer être victime d'un vrai viol et en être effrayé (par exemple, on va en avoir peur quand on se balade seule). Ce sont deux choses complètement différentes.
Pour le fantasme de la prostitution, je pense que c'est un peu pareil. C'est plus un jeu sexuel qu'on s'invente : comme pour le premier, on va avoir le contrôle de tous les éléments (contrairement à la réalité de la prostitution).
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 19:23
C'est totalement vrai. Un viol est quelque chose que l'on ne choisi pas, où l'on a aucun contrôle sur ce qui nous arrive. Dans le fantasme, on décide, donc on contrôle. Ce n'est pas la même chose.
Seulement, le truc c'est que parce qu'il y a ce fantasme du viol qui existe, alors il y en a qui vont s'en servir pour légitimer le viol. Le discours classique : "les femmes aiment être des objets, aiment être violées blablabla"...
Si nous, on fait la distinction entre le fantasme, où on décide ce qui ce passe, et la réalité, ce n'est pas le cas de tout le monde
Seulement, le truc c'est que parce qu'il y a ce fantasme du viol qui existe, alors il y en a qui vont s'en servir pour légitimer le viol. Le discours classique : "les femmes aiment être des objets, aiment être violées blablabla"...
Si nous, on fait la distinction entre le fantasme, où on décide ce qui ce passe, et la réalité, ce n'est pas le cas de tout le monde
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 19:42
je me demande si ce n'est pas parce qu'on veut que les femmes soient violées, qu'on n'a pas mis l'expression fantasme de "viol" sur ce fantasme là.
Ok, ce fantasme existe. Mais ce n'est PAS un viol. Donc pourquoi le nommer comme tel ? (même si je me dis que peut-être, si on en fantasme c'est à cause de la culture du viol). C'est à cause de ceux qui nomment (les dominants?) qu'il y a amalgame. Et même nous, on ne sait plus définir notre sexualité (je me rappelle que Kalista avait dit quelque chose comme ça qui m'avait percutée); ce sont les autres qui définissent qui est une femme libérée, qui est une puritaine, qui est une salope, quel est le consentement (et dans leur définition le non-consentement n'existe pas d'ailleurs), etc.
En fait, je me dis qu'on devrait pas appeler ça fantasme de viol; c'est jouer leur jeu.
Ok, ce fantasme existe. Mais ce n'est PAS un viol. Donc pourquoi le nommer comme tel ? (même si je me dis que peut-être, si on en fantasme c'est à cause de la culture du viol). C'est à cause de ceux qui nomment (les dominants?) qu'il y a amalgame. Et même nous, on ne sait plus définir notre sexualité (je me rappelle que Kalista avait dit quelque chose comme ça qui m'avait percutée); ce sont les autres qui définissent qui est une femme libérée, qui est une puritaine, qui est une salope, quel est le consentement (et dans leur définition le non-consentement n'existe pas d'ailleurs), etc.
En fait, je me dis qu'on devrait pas appeler ça fantasme de viol; c'est jouer leur jeu.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 19:48
J'hésitais justement a soulever le point que, du coup, je trouve qu'appeler ce fantasme le fantasme du viol me paraissait bancal.
Je me demande aussi si ce n'est pas parce qu'on veut que les femmes soient violées. Après tout, ce terme de fantasme du viol, comme j'ai dit plus haut, me parait exister dans certains esprits pour légitimer des violences sexuelles...
Je ne sais plus où je disais que certaines choses (toujours sur le sujet du film d'Ozon je crois, d'ailleurs) me paraissaient d'avantage relever de fantasmes d'hommes que de femmes, alors qu'on dit que ce sont ceux des femmes, ce qui me semblait bizarre parce que même si on sort des sondages et autres, j'ai l'impression que ce sont souvent des hommes qui s'emploient à dire que les femmes aiment telle ou telle choses...
Je me demande aussi si ce n'est pas parce qu'on veut que les femmes soient violées. Après tout, ce terme de fantasme du viol, comme j'ai dit plus haut, me parait exister dans certains esprits pour légitimer des violences sexuelles...
Je ne sais plus où je disais que certaines choses (toujours sur le sujet du film d'Ozon je crois, d'ailleurs) me paraissaient d'avantage relever de fantasmes d'hommes que de femmes, alors qu'on dit que ce sont ceux des femmes, ce qui me semblait bizarre parce que même si on sort des sondages et autres, j'ai l'impression que ce sont souvent des hommes qui s'emploient à dire que les femmes aiment telle ou telle choses...
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 19:54
oui clairement. Le fameux "tu dis non mais tu penses oui" est un cliché assez répandu sur la sexualité féminine.Après tout, ce terme de fantasme du viol, comme j'ai dit plus haut, me parait exister dans certains esprits pour légitimer des violences sexuelles...
j'ai aussi cette impression.j'ai l'impression que ce sont souvent des hommes qui s'emploient à dire que les femmes aiment telle ou telle choses...
Et en plus, j'ai l'impression qu'on se sent obligé d'y adhérer. Il faut que je sois une femme normale, on me dit que les femmes normales sont comme ci, comme ça, alors je rentre dans le moule.
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 23:16
Sur Newsring.fr, il y a un débat "faut-il sanctionner le client ?" (de la prostitution).
Réponse aujourd'hui
C'est vrai quoi, saleté de prostituées qui gagnent plein de fric
Réponse aujourd'hui
Non, la prostituée est plus coupable que le client
Si j'ai envie d'aller voir une pute, c'est mon droit non? C'est la fille qui choisit de faire ce métier là. C'est vrai que c'est pas top mais bon, elle est quand même plus coupable que le mec. Après il faut aider les femmes qui travaillent là dedans, mais je ne vois pas pourquoi on sanctionnerait le client et pas la fille. Dans ce cas là, autant interdire la prostitution, ce qui ne sert a rien puisqu'on sait très bien que ça a toujours existé. Si vous achetez une télé, vous êtes responsables si après il y a de l'argent qui va dans la mafia?
C'est vrai quoi, saleté de prostituées qui gagnent plein de fric
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
23.05.13 23:22
Donc c'est seulement une question de "si l'argent va dans la mafia"...?
Et de quoi la fille est donc plus coupable que le mec?
edit : et on compare une personne à une télévision, allez hop!
Et de quoi la fille est donc plus coupable que le mec?
edit : et on compare une personne à une télévision, allez hop!
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Les petites phrases sexistes cultes
24.05.13 0:36
Y a des trucs, ça me fait quand même vachement mal de les lire.
Ca fait écho à mon sentiment de culpabilité, en fait. Et ouais, ça fait vachement mal.
Ca fait écho à mon sentiment de culpabilité, en fait. Et ouais, ça fait vachement mal.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Les petites phrases sexistes cultes
24.05.13 14:49
Y'a des fantasmes de viol, et aussi bien chez les femmes que chez les hommes . C'est finalement assez fréquent comme fantasme de simulacre de viol.quoi qu'il en soit, les mono neurones trouveront toujours une bonne excuse pou légitimer leurs violences , je suis pas certaine que ça , précisément, les y encourage .
Sur l'appellation, ma foi je vois pas comment le nommer autrement, c'est tout l'enjeu du second degré qu'on peut mettre dans la sexualité. Tout comme les fantasmes de soubrette (qui rejoignent celui de viol , c'est à dire de contrainte) ne laissent pas penser qu'on rêve pour de vrai de faire le ménage ...
Sur l'appellation, ma foi je vois pas comment le nommer autrement, c'est tout l'enjeu du second degré qu'on peut mettre dans la sexualité. Tout comme les fantasmes de soubrette (qui rejoignent celui de viol , c'est à dire de contrainte) ne laissent pas penser qu'on rêve pour de vrai de faire le ménage ...
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
30.05.13 9:56
Je viens de lire ça:
Viande à viol!
C’est ce qu’un homme m’a dit en me croisant dans la rue il y a quelques heures.
Il ne faisait pas nuit, ce n’était pas dans une obscure ruelle qui sent la pisse, bien que ce genre de décor n’excuse rien.
Non, c’était en pleine après midi, sur un grand boulevard peuplé de piétons, entre deux platanes.
Comme ça.
Gratuit.
Gratuitement, il m’a bousculé.
Gratuitement, il s’est mis à rire.
Et gratuitement, il m’a jeté ce “viande à viol” en pleine tronche.
J’ai un tempérament agressif. Je suis hargneuse et je me laisse rarement faire. Au delà des mots que je peux rendre blessants, je sais aussi viser une paire de couilles avec mon genou.
A une époque pas si lointaine, je me bastonnais avec des hommes contre lesquels je n’avais aucune chance juste pour dire “je ne suis pas d’accord, arrête de parler, prend ça dans la gueule et assume”.
Là je n’ai rien pu faire.
Je n’ai rien dit. Je l’ai laissé s’éloigner, mort de rire.
J’ai placé ma main sur mon ventre, crispé. J’ai eu un goût étrange dans la bouche, comme de la bile. Je ne pouvais pas lâcher mon ventre, sensation d’avoir pris un coup.
Il me restait environ 600 mètres à faire pour atteindre le magasin, j’ai mis 20 minutes.
J’ai terminé mon après midi en essayant de faire comme si de rien n’était.
Comme si c’était anodin.
Comme si c’était une autre insulte parmi toutes les autres insultes que l’on entend régulièrement.
Je suis allée boire un verre avec mon ancien patron et une amie. Quand on lui a annoncé que ce genre de réflexions, de comportements odieux pouvaient arriver deux ou trois fois par semaine, il est tombé des nues. Pour lui, c’est impensable. Il ne remet à aucun moment notre parole en doute mais il n’imagine pas.
Parce qu’il n’est pas comme ces gens. Parce qu’il a la notion du bien et du mal. Parce qu’il a assimilé la notion de respect.
Parce que ce n’est pas un connard.
En rentrant chez moi, j’avais toujours mal au ventre. Même après avoir eu mon compagnon au téléphone, je me sentais encore merdique.
J’ai beaucoup pleuré. Je ne pleure pas tellement d’habitude.
C’est grave. Cette phrase a eu un impact psychologique et physique grave.
Je me rends compte que nous nous formons des carapaces contre des insultes devenues quasiment pain quotidien.
Je suis devenue hermétique aux “hey, t’es bonne, tu m’suces ?”, aux “salope, file moi ton tel putain !” et aux “chienne !”. C’est devenu “normal”.
Mais quand un de ces malades trouve une nouvelle formule, la carapace se fendille et les horreurs s’infiltrent.
Ça dégouline, sur nos corps, dans nos têtes. Ça pénètre dans tous les interstices, ça coule le long de notre cerveau, de notre cœur, dans nos ventres, au fond de nos entrailles.
Je ne me suis pas sentie qu’insultée. Je me suis sentie tailladée.
L’impact de ses quelques mots est inimaginable. Il remet en cause énormément de choses. Je me demande où va ce putain de pays. Où va ce monde.
Je me demande à quel moment, dans la vie de cet homme, l’idée de traiter une femme inconnue avec tant de haine est-elle née ? Que s’est-il passé ?
J’insiste sur le mot impact.
Vos mots ne sont pas gratuits. Vos mots coûtent cher, très cher.
Ces quelques lettres m’ont pourrie toute la journée, et je sais qu’elles seront toujours là à mon réveil.
Elles ont remis en doute beaucoup de choses sur ce monde, certes, mais surtout sur moi même.
Je me suis questionnée sur ma tenue, chose que je ne fais jamais car j’assume entièrement mes choix vestimentaires. J’assume toujours ce que je porte et les inconnus ne dictent pas la taille de mon short.
Mais là, je me suis demandée si ce n’était pas ma faute.
La violence de ces mots est là. Je me suis demandée si je ne l’avais pas cherché.
Je suis la victime mais je cherche à me couler.
Comme toutes ses femmes victimes d’agressions sexuelles et de viols qui pensent que peut être c’est leur faute. Que peut être si elles n’avaient pas bu autant, ou que leur décolleté était moins plongeant, ce ne serait pas arrivé.
J’ai honte. Honte d’avoir pensé ça.
Ma tenue n’est pas une excuse.
Mon degrés d’alcoolémie n’est pas une excuse.
Mon passage dans cette ruelle a 3h du matin n’est pas une excuse.
Mon refus n’est pas une excuse.
TU N’AS AUCUNE EXCUSE, CONNARD.
http://morphinisme.tumblr.com/post/51590308162/jen-ai-chie-pour-vous-viande-a-viol
Viande à viol!
C’est ce qu’un homme m’a dit en me croisant dans la rue il y a quelques heures.
Il ne faisait pas nuit, ce n’était pas dans une obscure ruelle qui sent la pisse, bien que ce genre de décor n’excuse rien.
Non, c’était en pleine après midi, sur un grand boulevard peuplé de piétons, entre deux platanes.
Comme ça.
Gratuit.
Gratuitement, il m’a bousculé.
Gratuitement, il s’est mis à rire.
Et gratuitement, il m’a jeté ce “viande à viol” en pleine tronche.
J’ai un tempérament agressif. Je suis hargneuse et je me laisse rarement faire. Au delà des mots que je peux rendre blessants, je sais aussi viser une paire de couilles avec mon genou.
A une époque pas si lointaine, je me bastonnais avec des hommes contre lesquels je n’avais aucune chance juste pour dire “je ne suis pas d’accord, arrête de parler, prend ça dans la gueule et assume”.
Là je n’ai rien pu faire.
Je n’ai rien dit. Je l’ai laissé s’éloigner, mort de rire.
J’ai placé ma main sur mon ventre, crispé. J’ai eu un goût étrange dans la bouche, comme de la bile. Je ne pouvais pas lâcher mon ventre, sensation d’avoir pris un coup.
Il me restait environ 600 mètres à faire pour atteindre le magasin, j’ai mis 20 minutes.
J’ai terminé mon après midi en essayant de faire comme si de rien n’était.
Comme si c’était anodin.
Comme si c’était une autre insulte parmi toutes les autres insultes que l’on entend régulièrement.
Je suis allée boire un verre avec mon ancien patron et une amie. Quand on lui a annoncé que ce genre de réflexions, de comportements odieux pouvaient arriver deux ou trois fois par semaine, il est tombé des nues. Pour lui, c’est impensable. Il ne remet à aucun moment notre parole en doute mais il n’imagine pas.
Parce qu’il n’est pas comme ces gens. Parce qu’il a la notion du bien et du mal. Parce qu’il a assimilé la notion de respect.
Parce que ce n’est pas un connard.
En rentrant chez moi, j’avais toujours mal au ventre. Même après avoir eu mon compagnon au téléphone, je me sentais encore merdique.
J’ai beaucoup pleuré. Je ne pleure pas tellement d’habitude.
C’est grave. Cette phrase a eu un impact psychologique et physique grave.
Je me rends compte que nous nous formons des carapaces contre des insultes devenues quasiment pain quotidien.
Je suis devenue hermétique aux “hey, t’es bonne, tu m’suces ?”, aux “salope, file moi ton tel putain !” et aux “chienne !”. C’est devenu “normal”.
Mais quand un de ces malades trouve une nouvelle formule, la carapace se fendille et les horreurs s’infiltrent.
Ça dégouline, sur nos corps, dans nos têtes. Ça pénètre dans tous les interstices, ça coule le long de notre cerveau, de notre cœur, dans nos ventres, au fond de nos entrailles.
Je ne me suis pas sentie qu’insultée. Je me suis sentie tailladée.
L’impact de ses quelques mots est inimaginable. Il remet en cause énormément de choses. Je me demande où va ce putain de pays. Où va ce monde.
Je me demande à quel moment, dans la vie de cet homme, l’idée de traiter une femme inconnue avec tant de haine est-elle née ? Que s’est-il passé ?
J’insiste sur le mot impact.
Vos mots ne sont pas gratuits. Vos mots coûtent cher, très cher.
Ces quelques lettres m’ont pourrie toute la journée, et je sais qu’elles seront toujours là à mon réveil.
Elles ont remis en doute beaucoup de choses sur ce monde, certes, mais surtout sur moi même.
Je me suis questionnée sur ma tenue, chose que je ne fais jamais car j’assume entièrement mes choix vestimentaires. J’assume toujours ce que je porte et les inconnus ne dictent pas la taille de mon short.
Mais là, je me suis demandée si ce n’était pas ma faute.
La violence de ces mots est là. Je me suis demandée si je ne l’avais pas cherché.
Je suis la victime mais je cherche à me couler.
Comme toutes ses femmes victimes d’agressions sexuelles et de viols qui pensent que peut être c’est leur faute. Que peut être si elles n’avaient pas bu autant, ou que leur décolleté était moins plongeant, ce ne serait pas arrivé.
J’ai honte. Honte d’avoir pensé ça.
Ma tenue n’est pas une excuse.
Mon degrés d’alcoolémie n’est pas une excuse.
Mon passage dans cette ruelle a 3h du matin n’est pas une excuse.
Mon refus n’est pas une excuse.
TU N’AS AUCUNE EXCUSE, CONNARD.
http://morphinisme.tumblr.com/post/51590308162/jen-ai-chie-pour-vous-viande-a-viol
- InvitéInvité
Re: Les petites phrases sexistes cultes
07.06.13 22:26
j'ai la bouche sèche, impossible de décrire mon état d'esprit...
mais ça me rappelle pourquoi je suis féministe.
mais ça me rappelle pourquoi je suis féministe.
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
07.06.13 23:42
timer a écrit:j'ai la bouche sèche, impossible de décrire mon état d'esprit...
mais ça me rappelle pourquoi je suis féministe.
+1
Re: Les petites phrases sexistes cultes
10.06.13 10:42
Lubna a écrit:Je viens de lire ça:
Viande à viol!
TU N’AS AUCUNE EXCUSE, CONNARD.
http://morphinisme.tumblr.com/post/51590308162/jen-ai-chie-pour-vous-viande-a-viol
Quand on lit ça, on sait pourquoi le féminisme est nécessaire.
Sinon, le journaliste Renaud Revel vient de sortir un livre intitulé "les amazones de la république" où il parle des relations entre journalistes et présidents de la République (en France donc).
Il cite Bernadette Chirac qui aurait dit ceci : "toutes les femmes journalistes sont des dragueuses, ce sont des voleuses de maris et j'en ai bcp souffert".
J'ignore si elle a réellement dit ça mais j'ai été choqué. Car Jacques Chirac a toujours été un "coureur de jupons", il avait une camionnette aux vitres teintées pour se déplacer incognito dans Paris et repérer des femmes seules qu'il draguait. Donc le problème, ce ne sont pas les femmes journalistes mais JC. Essaie-t-elle de défendre son mari en s'en prenant aux autres femmes, est-elle naïve ?
Voir ici pour le livre
http://www.evene.fr/livres/livre/renaud-revel-les-amazones-de-la-republique-2031338.php
Et ici, qq commentaires sur la propension des anciens présidents à avoir des aventures, ce qui pose question quand on est au sommet de l'Etat (confidentialité, pression possible par rapport à des pratiques/fantasmes, etc.)
Oui, c'est le blog de Morandini mais on n'y trouve pas que des trucs people
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-305444-dans-un-livre-le-journaliste-renaud-revel-evoque-les-relations-entre-les-presidents-de-la-republique-et-les-journalistes.html
- OmniiaAncien⋅ne
- Messages : 2909
Date d'inscription : 20/10/2012
Re: Les petites phrases sexistes cultes
10.06.13 11:37
"Viande à viol", suite et fin.
http://morphinisme.tumblr.com/post/51751445965/jen-ai-chie-pour-vous-les-raisons-de-ma-colere
http://morphinisme.tumblr.com/post/51751445965/jen-ai-chie-pour-vous-les-raisons-de-ma-colere
“Viande à viol”, suite et fin.
Jamais, je dis bien jamais, je n’ai envisagé un instant de faire une telle vague avec mon dernier article.
Vous avez été plus de 800 à vous inscrire ici en deux jours.
J’ai reçu des dizaines de mails.
J’ai vu des centaines de partages sur facebook et twittter.
Merci. Vraiment.
MAIS.
Mais évidemment, ça ne pouvait pas être aussi simple.
Je suis en colère. Très en colère.
Je suis en colère parce que j’ai reçu des mails dans lesquels on me disait que le type était surement “black” ou “rebeu”, que c’était surement une “racaille”, un “illettré”.
Bizarre, je pensais que c’était moi la victime.
Comment peut on affirmer de telles horreurs sans savoir ?
Comment peut on balancer comme ça à une inconnue son racisme et ses préjugés pour toute forme de réconfort ?
Juste pour te faire chier, je ne dirai rien, pas un indice, nada.
MAIS je ne suis pas en colère parce que j’ai reçu des mails de soutien, beaucoup. Des mails de remerciements et d’encouragements. Des mails avec des blagues, avec des gentillesses.
Je suis en colère parce que 3 femmes, prétendument féministes, se sont permises de me dire, je cite “Bien fait pour ta gueule”/”Tu craches sur le féminisme et maintenant tu te plains ?”/”Ça va peut être te faire comprendre ce qu’est le féminisme, à moins qu’il ne t’en faille plus…”.
La beauté du geste.
Je ne nie absolument pas avoir posté un article sur ce mouvement il y a plusieurs mois. J’ai vu des féministes le reprendre hier et le mettre en avant face à mon nouvel article, en toute logique. Oui, je ne suis pas d’accord avec plusieurs axes d’un certain féminisme actuel, et oui j’ai écris un article dans lequel je crie mon désespoir d’un manque de féminisme et d’éducation des esprits. Donc il est tout à fait normal que certaines réagissent, même violemment, c’est la loi du net.
Par contre, prétendre défendre la femme et sa cause, prétendre vouloir que les choses changent et me balancer un “bien fait pour ta gueule” en mail anonyme, c’est juste intolérable.
Dégueulasse.
Mesdames, je pense que vous faites honte à vos camarades de lutte.
MAIS je ne suis pas en colère car des tumblr comme http://egalitariste.tumblr.com/ et http://sous-les-jupes-des-filles.tumblr.com/ , égalitaristes et féministes m’ont lue, rebloguée même, sans jugement malgré les accrochages passés avec l’une d’elle. Elles font parties des gens qui peu à peu m’aident à comprendre certaines évolutions du féminisme et font donc évoluer mes idées sur le sujet. Plutôt que de hurler, elles font passer le message à grand coup d’explication et d’enseignement. Pour ma part, c’est pas en gueulant que tu me feras adhérer.
Je suis en colère parce qu’on a quand même osé me demander COMMENT J’ÉTAIS HABILLÉE. Après tout ce que je venais d’écrire, on me demande si j’avais la tenue adéquate pour éviter une agression verbale.
Ces quelques mails m’ont fait vomir. Au sens propre.
On m’a “juste insultée”, je n’ose imaginer vos réflexions si les choses avaient pris une tournure plus sordide.
Comment faut il le dire ? Même à poil dans la rue, JE NE DEMANDE PAS A ÊTRE VIOLÉE. Il n’y a pas de tenue anti-viol. Il n’y a pas d’excuse vestimentaire.
Nous sommes en 2013 et je lis encore des témoignages de femmes a qui on a dit que leur tenue était déplacée et que donc, elles l’avaient un peu cherché quand même…
HONTE.
MAIS je ne suis pas en colère car des jeunes femmes se sont mises à parler. Je ne prétends pas avoir le pouvoir de faire parler les victimes mais j’ai reçu des témoignages bouleversants, terrifiants… Et j’espère pouvoir aider, à ma toute petite échelle.
Voila les raisons de ma colère.
De l’ignorance, des préjugés et de la bêtise.
MAIS aussi du soutien, de l’aide, des rires et des rencontres.
Je vais garder cette partie là, et foutre un coup de pompe au fion des trois autres.
Encore merci à vous.
- JezebelAncien⋅ne
- Messages : 2182
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Les petites phrases sexistes cultes
10.06.13 12:38
Je sors momentanément de mes "vacances", mais alors son billet sur le féminisme... Ca relève un peu du niveau zéro de l'analyse pour une majeure partie des lignes qui y sont écrites (enfin je trouve).
Et si j'aime assez les autres billets en général, celui-là (sur le féminisme, donc), à mes yeux, la décrédiblise complètement.
Et si j'aime assez les autres billets en général, celui-là (sur le féminisme, donc), à mes yeux, la décrédiblise complètement.
- Fleur furieuseBleu⋅e
- Messages : 9
Date d'inscription : 31/05/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
11.06.13 11:15
Bonjour,
Je voulais revenir sur le "fantasme de viol" et "fantasme de prostitution". Si on considère un fantasme comme un scénario qu'on imagine pour l'exciter, ça n'a aucun sens. On ne peut pas désirer une situation subie. C'est comme dire : j'ai envie de quelque chose dont je n'ai pas envie, c'est im-po-ssible.
Après, les mises en scènes, le "rough sex", être attachée.. oui, pourquoi pas. Mais ce n'est pas une contrainte, puisque le désir est là. Donc pas un viol; les exceptions et nuances à ce propos ne proviennent que d'erreurs ou approximations sur le terme !
Personnellement j'ai observé les réactions que j'ai entendues à propos de mon viol (dans la vraie vie..) et cette confusion est flippante, elle entretient le déni de la gravité de ce crime, nombreux sont celles et ceux qui m'ont remise en cause, j'ai du préciser, argumenter.. c'était épuisant.
J'aimerais que ce soit clair dans les esprit qu'on ne désire jamais d'être forcée, c'est un non-sens !
J'en parle un peu ici, si vous êtes curieux-ses de lire mon article, voire le commenter :
http://fleurfurieuse.blogspot.fr/2013/05/fantasme-de-prostitution-aux-limites-de.html
Bien à vous
Je voulais revenir sur le "fantasme de viol" et "fantasme de prostitution". Si on considère un fantasme comme un scénario qu'on imagine pour l'exciter, ça n'a aucun sens. On ne peut pas désirer une situation subie. C'est comme dire : j'ai envie de quelque chose dont je n'ai pas envie, c'est im-po-ssible.
Après, les mises en scènes, le "rough sex", être attachée.. oui, pourquoi pas. Mais ce n'est pas une contrainte, puisque le désir est là. Donc pas un viol; les exceptions et nuances à ce propos ne proviennent que d'erreurs ou approximations sur le terme !
Personnellement j'ai observé les réactions que j'ai entendues à propos de mon viol (dans la vraie vie..) et cette confusion est flippante, elle entretient le déni de la gravité de ce crime, nombreux sont celles et ceux qui m'ont remise en cause, j'ai du préciser, argumenter.. c'était épuisant.
J'aimerais que ce soit clair dans les esprit qu'on ne désire jamais d'être forcée, c'est un non-sens !
J'en parle un peu ici, si vous êtes curieux-ses de lire mon article, voire le commenter :
http://fleurfurieuse.blogspot.fr/2013/05/fantasme-de-prostitution-aux-limites-de.html
Bien à vous
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Les petites phrases sexistes cultes
17.06.13 16:16
wow j'ignorais qu'on pouvait écrire ça avec du français... et dire que c'est la même langue pour victor hugo
Le Victor Hugo,violeur de servante? Mais si!
https://www.youtube.com/watch?v=aUtDceFJAAA
à 29mn30
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