Les petites phrases sexistes cultes (suite)

Ucralo a écrit:

Antisexisme a écrit:Commentaire d'un certain Michel Derosier

J'ai vendu des fruits et légumes sur les marchés, et c'est une maladie principalement des femmes de tâter, j'en ai calmé plus d'une en les tâtant pour leurs faire comprendre ce qu'elles font subir aux fruits, miraculeusement la leçon est toujours passée mieux que des écritaux...

Après les carottes qui crient, voici les fruits qui n'aiment pas qu'on les touche. C'est beau, la science-fiction.

Parleur a écrit:Heu... Faut arrêter de proto-aspergiser, et de prendre au pied de la lettre, hein... « faire comprendre ce qu'elles font subir au fruit » avec cette méthode, c'est sans aucun doute très con, mais parler du sentiment du fruit, ce n'est qu'une image. Une figure de style par personnification, si je ne me trompe pas.

Le comportement de Michel Derosier dans son commentaire cité par Antisexisme correspondait au schéma suivant :
-Une personne A fait à une personne B une action X jugée comme mauvaise.
-On fait à cette personne A une action Y semblable à X.
-On dit à cette personne A que cette action Y est mauvaise pour lui faire prendre conscience que l'action X était mauvaise, en supposant que B a ressenti à peu près la même chose en subissant X que A en subissant Y.

Rq : Je ne dis pas que ce schéma est toujours une bonne chose, mais il existe dans notre société.

Si la personne B est le fruit, alors le fruit est personnifié et on a :
X = tâter un objet inanimé en risquant de l'abîmer et
Y = tâter une personne en risquant très fortement de l'agacer.

Cependant, dans le cas présent, personnifier le fruit serait absurde, car celui que le tâtement du fruit dérange, ce n'est pas le fruit inanimé mais celui qui veut le vendre.

Le raisonnement que le mec a formulé n'était adapté que si ses fruits avaient une conscience et si c'étaient ses fruits qui étaient les victimes. Après, ça ne veut pas forcément dire que, en général, le mec croit que ses fruits ont une conscience. L'esprit humain n'est pas toujours cohérent.

En tout cas, quand on tâte une personne et quand on tâte le fruit d'une personne, on tâte dans les deux cas, mais l'effet est très différent sur la personne. Donc ça ne colle pas au schéma.
Si le commerçant voulait faire quelque chose de semblable à ses clientes, il n'aurait pas dû tâter ses clientes, mais tâter les fruits qu'elles avaient choisis.

J'adore ta réponse ^^, tu m'as fait ma soirée, je suis pliée en 2 Ucralo lol.

Ucralo a écrit:En tout cas, quand on tâte une personne et quand on tâter le fruit d'une personne, on tâte dans les deux cas, mais l'effet est très différent sur la personne. Donc ça ne colle pas au schéma.
Si le commerçant voulait faire quelque chose de semblable à ses clientes, il n'aurait pas dû tâter ses clientes, mais tâter les fruits qu'elles avaient choisis.

+ 1000

Nurja a écrit:Vu que l'article posté par Antisexisme cause des interventions très personnelles, j'ai divisé le sujet. Car ce topic-ci est dans la partie publique du forum.
Pour rappel, il est possible de témoigner de choses privées dans la partie publique notamment en utilisant le compte "Témoignages anonymes".

Pour ma part, désolée, Nurja, mais je n'ai pas envoyé ma réponse dans le bon sujet...donc j'enlève mon commentaire qui était ci-dessus...
Excuse please

Agatha Christa a écrit:Pour ma part, désolée, Nurja, mais je n'ai pas envoyé ma réponse dans le bon sujet...donc j'enlève mon commentaire qui était ci-dessus...
Excuse please

Pas de souci, Agatha Christa, ça arrive.

Pas au jus de citron, non. A la pâte de piment.

Sérieux, quelqu'un me fait un coup pareil, avec ma phobie je m'évanouis sur place je crois

Ma mère, en me parlant d'oeufs surprises qu'elle a achetés pour ma filleule : "tu vois, c'est des oeufs pour filles."

Je fais comment pour lui dire sans la vexer que c'est le genre de choses qui fait que je ne veux pas de cela pour ma filleule, que si j'achète un oeuf surprise, c'est un oeuf "mixte" ?

Le coup du pop-corn, c'est du déjà-vu dans "La Boum". (Dans le film, le gars se prend une baffe, d'ailleurs). Je me demande si de vrais ados ont déjà mis en pratique cette charmante blague…

Drärk a écrit:

Ou alors je serais saisie d'une crampe atroce à la main et paf le broyage

Ce serait amplement mérité pour le connard qui ferait ce genre de "blague" en effet.

Quelle horreur cette BD! "elles font genre elles sont choquées mais elles adorent ça". Mais bien sûr. Question existentielle, vous croyez que les hommes qui disent avoir mal quand ils prennent un coup "quelque part" aiment ça, eux aussi?

Drärk a écrit:

Tu crois que ce serait déplacé de lui demander si dans les œufs pour garçons, il y a des futurs spermatozoïdes ?

Ça dépend, si je veux toucher mon héritage plus tôt, c'est peut-être une idée, mais c'est à me faire déshériter.

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/14/le-feminisme-radical-a-cree-les-pretres-pedophiles_1179886



Trouvez via http://hypathie.blogspot.fr/

"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" (oui, c'est la première chose à laquelle j'ai pensé en lisant l'article).

En club libertin : "tu es tellement belle, tu ressemble à une poupée gonflable".
Pour lui c'était sincère, c'était un véritable compliment.

Excuse-moi Baba Yaga, mais j'ai pas pu m'empêcher de pouffer. C'est pas par rapport à toi, mais à lui d'ailleurs. Il a jamais vu une poupée gonflable ce type, c'est sûr (dans le genre truc moche ressemblant très très très vaguement à une humaine avec des trous partout, ça se pose là quoi).

Non c'était plutôt marrant. Ce qui l'étais moins c'est que le type qui a voulu me "protéger" de lui, je le soupçonne d'être un dealer proxénète, heureusement on s'est barré, bref...

Il s'est excusé en voyant ma réaction, on en est là, Barbie est devenue un compliment.