éducation sexuelle
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- SkywardBleu⋅e
- Messages : 33
Date d'inscription : 23/03/2014
éducation sexuelle
18.08.14 2:14
Je poste ce message avec le titre qui me semble le plus explicite, avec le contenu qui me semble le plus explicite, signaler moi si mes propos sont déplacés !
J'ai vécue une expérience bizarre. Voilà : en une semaine (celle-ci) j'ai appris ce qu'était un hymen (surtout où c'était placé), ce qu'il se passait dans le vagin d'une femme lorsqu'il y avait pénétration. Tout ça, jusqu'à cette semaine, je l'ignorais. Nul part dans les cours d'éducation sexuelle que j'ai reçus au collège, nul part dans les cours d'éducation sexuelle que j'ai reçus au lycée, nul part dans les bouquins de cours, nul part dans la bouches des profs de svt, nul part dans la bouche de mes parents, nul part on ne parlait de ces choses qui me semblent pourtant ultra importantes !
Je suis choquée.
Et j'ai bien peur de ne pas être la seule femme à avoir ignorée ça.
J'ai vécue une expérience bizarre. Voilà : en une semaine (celle-ci) j'ai appris ce qu'était un hymen (surtout où c'était placé), ce qu'il se passait dans le vagin d'une femme lorsqu'il y avait pénétration. Tout ça, jusqu'à cette semaine, je l'ignorais. Nul part dans les cours d'éducation sexuelle que j'ai reçus au collège, nul part dans les cours d'éducation sexuelle que j'ai reçus au lycée, nul part dans les bouquins de cours, nul part dans la bouches des profs de svt, nul part dans la bouche de mes parents, nul part on ne parlait de ces choses qui me semblent pourtant ultra importantes !
Je suis choquée.
Et j'ai bien peur de ne pas être la seule femme à avoir ignorée ça.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
18.08.14 15:13
Je suis, j'avoue, assez curieuse par rapport à ce que tu as appris concernant l'hymen et la pénétration.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
18.08.14 15:34
oui moi aussi, c'est vrai que j'ai pas non plus souvenir qu'on m'ait appris grand chose là dessus.
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: éducation sexuelle
18.08.14 16:37
ce qui est réellement scandaleux,c'est qu'a l'école,on n'évoque jamais le plaisir féminin,encore moins le clitoris...
par contre l'éjaculation masculine,on en parle.
par contre l'éjaculation masculine,on en parle.
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Re: éducation sexuelle
18.08.14 16:37
Personnellement, j'ai plein d'interrogations sur l'éducation sexuelle.
1) D'abord, que disent les textes de loi ? à quelle fréquence sommes-nous censés avoir de l'éducation sexuelle à l'école, avec qui, quel contenu et quels sont les moyens alloués aux établissements scolaires pour ça ?
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=73784E734DD96965B0E282787DE66EC1.tpdjo13v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006182408&cidTexte=LEGITEXT000006071191&dateTexte=20140818
Perso, je me souviens avoir un cours d'éducation sexuelle en primaire avec des intervenantes extérieures, je ne me souviens pas du contenu (je pense qu'on parlait des termes "kiki" / "quequette" et on essayait d'avoir de vrais termes comme "sexe" pour désigner ces parties de nos corps).
J'en ai eu aussi au collège (en 5e et en 4e).
C'est assez flou, en 5e, je me souviens surtout des informations sur la contraception (capote et pilule essentiellement) et sur le SIDA (pas les autres IST). C'était avec des intervenantes extérieures il me semble et peut-être l'infirmière scolaire. Je crois que là, j'ai compris que la sexualité, c'était dangereux, que ça comprenait des risques. Finalement, assez peu de choses sur le plaisir lié à la sexualité, sur le respect de soi et des autres, sur les pratiques sexuelles (la sexualité = la pénétration vaginale)…
En 4e, on a eu des séances de discussions en petits groupes mixtes d'élèves avec nos enseignants (de SVT ?) sur des questions liées à la sexualité. Je me souviens que le prof de SVT essayait de rassurer les garçons sur leur performance sexuelle du genre "c'est pas la taille de la bite qui compte, mais la manière de faire". J'ai trouvé ces séances très malvenues. Les enseignants n'étaient clairement pas formés pour ça…
Les réponses aux questions qu'ils se posaient, mes potes et moi allions les chercher dans les médias : magasines féminins (je me rappelle que le magasine "girls" faisait une rubrique "sexo" de 2 pages animée par une journaliste/sexologue médiatique) / radio (Difool de m***e !!!) / porno… Ma mère m'avait acheté un petit livre atroce sur les questions de sexualité quand j'étais en primaire (avec des discours du genre "il faut de l'amour entre un homme et une femme pour de la sexualité", pas trop de trucs sur l'homosexualité…) pour répondre à mes questions.
2) Comment améliorer l'éducation sexuelle ?
Je trouve que les initiatives militantes de création d'émission de radio libre antenne sur les questions de corps/amours/sexualité (telles que CAS-Libres) sont à développer et à promouvoir.
Je ne sais pas si les magasines pour enfant-ado abordent ces questions et comment ils les abordent et comment favoriser une meilleure information sur ces questions dans les média en général…parce que finalement, on en parle peu alors les média qui en parlent attirent toute l'attention et en général, ils véhiculent de la merde !
1) D'abord, que disent les textes de loi ? à quelle fréquence sommes-nous censés avoir de l'éducation sexuelle à l'école, avec qui, quel contenu et quels sont les moyens alloués aux établissements scolaires pour ça ?
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=73784E734DD96965B0E282787DE66EC1.tpdjo13v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006182408&cidTexte=LEGITEXT000006071191&dateTexte=20140818
Perso, je me souviens avoir un cours d'éducation sexuelle en primaire avec des intervenantes extérieures, je ne me souviens pas du contenu (je pense qu'on parlait des termes "kiki" / "quequette" et on essayait d'avoir de vrais termes comme "sexe" pour désigner ces parties de nos corps).
J'en ai eu aussi au collège (en 5e et en 4e).
C'est assez flou, en 5e, je me souviens surtout des informations sur la contraception (capote et pilule essentiellement) et sur le SIDA (pas les autres IST). C'était avec des intervenantes extérieures il me semble et peut-être l'infirmière scolaire. Je crois que là, j'ai compris que la sexualité, c'était dangereux, que ça comprenait des risques. Finalement, assez peu de choses sur le plaisir lié à la sexualité, sur le respect de soi et des autres, sur les pratiques sexuelles (la sexualité = la pénétration vaginale)…
En 4e, on a eu des séances de discussions en petits groupes mixtes d'élèves avec nos enseignants (de SVT ?) sur des questions liées à la sexualité. Je me souviens que le prof de SVT essayait de rassurer les garçons sur leur performance sexuelle du genre "c'est pas la taille de la bite qui compte, mais la manière de faire". J'ai trouvé ces séances très malvenues. Les enseignants n'étaient clairement pas formés pour ça…
Les réponses aux questions qu'ils se posaient, mes potes et moi allions les chercher dans les médias : magasines féminins (je me rappelle que le magasine "girls" faisait une rubrique "sexo" de 2 pages animée par une journaliste/sexologue médiatique) / radio (Difool de m***e !!!) / porno… Ma mère m'avait acheté un petit livre atroce sur les questions de sexualité quand j'étais en primaire (avec des discours du genre "il faut de l'amour entre un homme et une femme pour de la sexualité", pas trop de trucs sur l'homosexualité…) pour répondre à mes questions.
2) Comment améliorer l'éducation sexuelle ?
Je trouve que les initiatives militantes de création d'émission de radio libre antenne sur les questions de corps/amours/sexualité (telles que CAS-Libres) sont à développer et à promouvoir.
Je ne sais pas si les magasines pour enfant-ado abordent ces questions et comment ils les abordent et comment favoriser une meilleure information sur ces questions dans les média en général…parce que finalement, on en parle peu alors les média qui en parlent attirent toute l'attention et en général, ils véhiculent de la merde !
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
19.08.14 19:18
Il y a plusieurs formes d'hymen mais les femmes n'en ont pas forcément. En fait, l'hymen comme gage de virginité féminine ne tient pas la route, surtout que certaines activités (l'équitation par exemple) peut déchirer/agrandir un hymen.
Perso, je n'ai pas eu mal, ni saigné (enfin si, mais j'étais en fin de règle, donc comment être sûre ? ^^) et j'insérais sans aucune difficulté des doigts et des tampons super étant "vierge", ben rien ne s'est déchiré. Je ne pense pas avoir eu ce fameux hymen en fait.
Perso, je n'ai pas eu mal, ni saigné (enfin si, mais j'étais en fin de règle, donc comment être sûre ? ^^) et j'insérais sans aucune difficulté des doigts et des tampons super étant "vierge", ben rien ne s'est déchiré. Je ne pense pas avoir eu ce fameux hymen en fait.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
19.08.14 19:20
Bah, en fait, l'hymen n'est pas censé se déchirer du tout d'après ce que j'avais compris par Lacy Green:
=> https://www.youtube.com/watch?v=9qFojO8WkpA
C'est pas censé saigner même en fait.
('fin c'est ce que j'avais compris de la vidéo)
=> https://www.youtube.com/watch?v=9qFojO8WkpA
C'est pas censé saigner même en fait.
('fin c'est ce que j'avais compris de la vidéo)
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
19.08.14 19:30
Je suppose qu'on s'attend à ce que ça saigne parce que les nuits de noces étaient traumatisantes, et sans parler d’hyménées, le manque d'expérience et sans doute l'habitude d'y aller comme si c'était dans du beurre fait que ça va saigner.
Je trouve en effet logique que cela ne saigne pas, si on s'y prend bien. Franchement, en cas de "coït" où les personnes sont vierges et/ou peu expérimentées, je préconiserais justement une préparation de l'hymen s'il existe pour éviter tout traumatisme.
Mais en fait, si on pense que ça doit saigner et faire mal, c'est parce qu'on transmet cette obligation de souffrance depuis des millénaires. Quand les premiers coïts se révèlent être des viols, les traumatismes sont forcément de mise, et donc le sang et la douleur aussi.
C'est la 1ère question sur la sexualité que j'ai posé à mon ex belle-mère quand j'avais 13 ans : Est-ce que ça fait mal la première fois ?
Je m'intéressais absolument pas aux garçons mais j'avais déjà en tête l'idée du traumatisme sexuel.
Je trouve en effet logique que cela ne saigne pas, si on s'y prend bien. Franchement, en cas de "coït" où les personnes sont vierges et/ou peu expérimentées, je préconiserais justement une préparation de l'hymen s'il existe pour éviter tout traumatisme.
Mais en fait, si on pense que ça doit saigner et faire mal, c'est parce qu'on transmet cette obligation de souffrance depuis des millénaires. Quand les premiers coïts se révèlent être des viols, les traumatismes sont forcément de mise, et donc le sang et la douleur aussi.
C'est la 1ère question sur la sexualité que j'ai posé à mon ex belle-mère quand j'avais 13 ans : Est-ce que ça fait mal la première fois ?
Je m'intéressais absolument pas aux garçons mais j'avais déjà en tête l'idée du traumatisme sexuel.
Re: éducation sexuelle
20.08.14 11:50
Je me souviens avoir vu ça en cours, et l'idée que quelque chose en moi puisse se déchirer m'avait un peu traumatiser...
On nous avait parlé aussi du clitoris, mais sans nous expliquer quoique ce soit de son utilité. C'était plutôt en mode : "le clitoris c'est chez la femme, et il se situe ici". Autant dire que c'était assez limité, mais en fait je me rends compte qu'on nous en a parlé en cours bien plus qu'à beaucoup de monde.
Enfin bon, l'éducation sexuelle, en France, c'est pas ça du tout. C'est à peine si les gens sont au courant qu'il existe des pénis "pas droits"...
On nous avait parlé aussi du clitoris, mais sans nous expliquer quoique ce soit de son utilité. C'était plutôt en mode : "le clitoris c'est chez la femme, et il se situe ici". Autant dire que c'était assez limité, mais en fait je me rends compte qu'on nous en a parlé en cours bien plus qu'à beaucoup de monde.
Enfin bon, l'éducation sexuelle, en France, c'est pas ça du tout. C'est à peine si les gens sont au courant qu'il existe des pénis "pas droits"...
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
20.08.14 11:56
C'est loin d'être rare, pourtant.Poussin Machin a écrit: C'est à peine si les gens sont au courant qu'il existe des pénis "pas droits"...
Les gens sont peu au courant aussi que les tétons peuvent être "rentrés".
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: éducation sexuelle
20.08.14 12:16
Perso,j'ai saigné a ma première pénétration,mais c'était un viol,je ne sais pas si ça a joué.. est ce que c'était psychologique,ou physique..
- michekhenAncien⋅ne
- Messages : 735
Date d'inscription : 02/09/2013
Re: éducation sexuelle
31.08.14 12:21
cette description se trouve dans lequel de ses livres ?Lollipop a écrit:Simone de Beauvoir fait une description assez effrayante de ces nuits de noce, d'ailleurs. (Ou le marié, terrifié et/ou inexpérimenté, va +/- maltraiter son épouse et qu'en tout cas, ce n'était jamais très agréabe).
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
01.09.14 15:52
Nenni chez moi, que dalle de chez que dalle. Mais je me demande si oui ou non, l'hymen peut se reconstruire après un viol pédophile (dans la petite enfance), est-ce que c'est perdu ? ou est-ce que ça " repousse " ?
C'est vrai que je me pose beaucoup de questions ... :s
C'est vrai que je me pose beaucoup de questions ... :s
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: éducation sexuelle
02.09.14 19:21
La description de la nuit de noce, c'est dans Le Deuxième Sexe il me semble, si mes souvenirs sont bons.
Je viens de tomber sur ça et d'apprendre qu'il y'avait différents types d'hymens. Je me coucherai moins bête ce soir !
Je n'ai aucun souvenir d'éducation sexuelle à l'école, je suis totalement incapable de dire si j'en ai eu ou pas… Ce que je sais en tout cas, c'est que ce que j'ai appris, je l'ai appris toute seule (dans les magazines, au fil du temps, sur le "terrain" etc). Chez moi, on ne parlait pas de "ça", et j'ai été éduquée avec l'idée que le désir, c'était répréhensible. Aucun souvenir du déchirement de mon hymen, peut être était-il déchiré avant ma première expérience de pénétration. Je me demande bien pourquoi on a un hymen, d'ailleurs…
Je viens de tomber sur ça et d'apprendre qu'il y'avait différents types d'hymens. Je me coucherai moins bête ce soir !
Je n'ai aucun souvenir d'éducation sexuelle à l'école, je suis totalement incapable de dire si j'en ai eu ou pas… Ce que je sais en tout cas, c'est que ce que j'ai appris, je l'ai appris toute seule (dans les magazines, au fil du temps, sur le "terrain" etc). Chez moi, on ne parlait pas de "ça", et j'ai été éduquée avec l'idée que le désir, c'était répréhensible. Aucun souvenir du déchirement de mon hymen, peut être était-il déchiré avant ma première expérience de pénétration. Je me demande bien pourquoi on a un hymen, d'ailleurs…
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: éducation sexuelle
02.09.14 21:28
Je me souviens avoir eu un "cours" appelé "éducation affective et sexuelle" en classe de seconde fait pas des intervenant.e.s extérieur pas du tout neutre (mais ça je m'en suis rendu compte bien plus tard).
Celle qu'on a eu dans mon groupe nous a expliqué que l'on était beauuuuuuuuuucoup trop jeunes pour ne serait-ce que envisager un rapport sexuel (= PIV) (moyenne d'âge 15-16 ans...), que les garçons et les filles n'avaient pas le cerveaux câblé pareil et que donc on ne pouvait pas vraiment se comprendre (par exemple les filles ne devaient pas trop en vouloir à leur petit copain s'il n'était pas assez attentionné) et j'ai gardé le meilleur pour la fin : qu'il était normal à notre jeune âge de préférer fréquenter des personnes du même sexe à cause de la peur de l'inconnu mais qu'à un moment il allait bien falloir grandir un peu et devenirnormal hétéro. (Enfin elle l'a pas du tout dit comme ça, mais c'est ce que ça signifiait.)
Je précise que j'étais dans un lycée privé catho. Ça doit jouer...
Y'a aussi eu le cours de svt sur la reproduction en quatrième et en terminal mais j'me rappelle pas trop des détail. En tout cas, c'est resté très scientifique, on nous a jamais parlé de consentement ou quoi que ce soit dans le genre.
Celle qu'on a eu dans mon groupe nous a expliqué que l'on était beauuuuuuuuuucoup trop jeunes pour ne serait-ce que envisager un rapport sexuel (= PIV) (moyenne d'âge 15-16 ans...), que les garçons et les filles n'avaient pas le cerveaux câblé pareil et que donc on ne pouvait pas vraiment se comprendre (par exemple les filles ne devaient pas trop en vouloir à leur petit copain s'il n'était pas assez attentionné) et j'ai gardé le meilleur pour la fin : qu'il était normal à notre jeune âge de préférer fréquenter des personnes du même sexe à cause de la peur de l'inconnu mais qu'à un moment il allait bien falloir grandir un peu et devenir
Je précise que j'étais dans un lycée privé catho. Ça doit jouer...
Y'a aussi eu le cours de svt sur la reproduction en quatrième et en terminal mais j'me rappelle pas trop des détail. En tout cas, c'est resté très scientifique, on nous a jamais parlé de consentement ou quoi que ce soit dans le genre.
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: éducation sexuelle
02.09.14 21:47
C'est le défaut de l'éducation sexuelle, je trouve : ça a tendance à être hyper technique, du genre "le pénis est fait comme ça", "le clitoris est là", "l'ovule peut être fécondée"; et au final, on n'aborde pas vraiment la question sexuelle, qui est celle de l'intime. On devrait d'abord apprendre aux gamins, je ne sais pas, à être à l'aise avec leur désir, qu'il est normal de désirer faire l'amour à quelqu'un, qu'il peut être aussi normal de n'avoir pas envie de faire l'amour ou de se passer totalement de sexe. Que l'autre n'est pas un objet, qu'un humain n'est pas qu'un corps, qu'on peut avoir envie des filles, des garçons... Ça leur fait une belle jambe, aux gamins, d'apprendre que les garçons ont des testicules et les filles des grandes lèvres, qu'un préservatif s'enfile de cette façon, qu'on peut chopper une MST, si on ne leur apprend pas que la sexualité ne se résume pas à un pénis dans un vagin et que ce ne sont pas deux corps qui s'emboitent de façon technique.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
03.09.14 10:12
La Chatte, je suis bien d'accord avec ce que tu dis, du coup je suis désolé de chipoter sur un détail, mais : « qu'il est normal de désirer faire l'amour à quelqu'un, qu'il peut être aussi normal de n'avoir pas envie de faire l'amour », je pense que ça serait mieux de mettre les deux sur le même plan. (Perso j'ai mis super longtemps à m'intéresser à ces choses là, et je crois que j'ai pas mal souffert de l'impression de pas être normal sur ce plan non plus, c'est sans doute pour ça que j'ai relevé ce détail.)
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: éducation sexuelle
03.09.14 16:36
Numa : Ce que je voulais dire, c'est qu'il serait bien que ne pas avoir envie de sexe soit considéré comme normal, car ça ne l'est pas. La norme, dans notre monde, c'est d'être sexuellement actif (sexuellement désirant, tout le monde s'en fout bizarrement, mais sexuellement actif, ah ça oui. T'as pas envie ? Fais le donc pour être normal !).
Tu as raison de souligner ma mauvaise formulation, les mots ont leur importance.
Tu as raison de souligner ma mauvaise formulation, les mots ont leur importance.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
03.09.14 19:40
Oui, je crois qu'on est d'accord sur ce qui est la norme, et qui ne devrait pas l'être, je relevais juste pour la formulation (merci de le prendre bien d'ailleurs).
- SkywardBleu⋅e
- Messages : 33
Date d'inscription : 23/03/2014
Re: éducation sexuelle
04.09.14 22:02
Je savais que l'hymen existait mais je ne savais pas comment il était constitué : j'ai toujours cru que c'était une membrane percé avec des trous (pour laisser passer le sang des règles) qui se trouvait 2-3 cm à l'intérieur du vagin, et que dès qu'il y avait pénétration il se déchirait, et caricaturalement que ça faisait une douleur atroce et que ça pissait le sang.
Sauf que quand j'ai eu ma première relations sexuelle (bon je vais raconter ma vie, mais c'était il y a 2 mois approximativement) à ma grande surprise (bonne surprise) je n'ai ni eu mal ni saignée. Du coup je me suis posé des questions sur ce qui se passait vraiment, pourquoi je n'avais ni eu mal ni saignée. Et c'est donc à ce moment là que j'ai fais des recherches (vive internet) sur l'hymen en particulier et j'ai trouvée pas mal d'informations le concernant.
Parce-qu'avant j'étais persuadé que la première fois pour une fille c'était toujours une mauvaise expérience et que c'était après qu'elle pouvait prendre du plaisir (une fois l'hymen pourfendu par le sain penis, de toute façon t'es obligée d'avoir mal parce que tu a un hymen gnagnagna...bon là j'en rajoute). Grave erreur... Quand les choses sont bien faites elle font du bien, et ma première fois ne m'a donné qu'une envie : recommencer. Beaucoup. Souvent.
Ce que j'ai apris : l'hymen est une membrane de peau située au niveau des petites lèvres (en fait c'est un peu comme une extension de celles-ci). Il existe des formes diverses et variés : l'hymen peut recouvrir entièrement l'entrée du vagin comme ne faire que 3 mm, voir ne pas exister (et oui certaines femmes naissent sans hymen). La forme la plus répandue selon mes sources (j'ai comparé avec plusieurs sites, mais ça fait un moment je ne me souviens plus lesquels désolé...) c'est celle ou l'hymen fait un bord tout autour des petites lèvres. Et aussi que quand l'hymen recouvre entièrement le vagin in faut le faire opérer parce-que s'il se déchire et que c'est mal pris en charge il peut y avoir des infections, surtout s'il n'y a aucun trou pour faire passer les règles (assez problématique).
J'ai apris que l'hymen ne se déchirait pas lors d'une pénétration (tant que c'est pas une entrée forcée)(=viol) mais qu'il s'étendait, enfin un peu comme un élastique qui se détend, il s'assouplit en gros.
Ce qui me choque c'est que personne ne m'a expliqué ça, pas même mon programme de sensibilisation qui parle par contre beaucoup des cycles menstruels, éjaculations, grossesses, le préservatif, la pilule (tout ce qui est nécessaire pour procréer ou avoir une contraception, mais le bien-être, que dalle. Au contraire ça a l'air bien moche de faire l'amour dans les bouquins scolaires...).
Ah oui, et j'ai apris ou était placé mon urètre aussi. Ce que c'est, je savais, mais OU c'était non (on sait jamais ça pourrait servir...). C'est pas dans les bouquins d'écoles non plus.
Ce qui me choque le plus c'est que j'ai apris en deux jours ce qu'on aurait dû m'apprendre pendant toute mon enfance, mon adolescence (j'y suis encore d'ailleurs) je me suis sentie trahie.
Maintenant que je sais tout ça je me sens tellement mieux dans ma peau, c'est fou !! o_o
J'ai utilisé pas mal d'ironie dans ces paragraphes, si certaines parties vous dérange pas de problème, je reformulerais.
Sauf que quand j'ai eu ma première relations sexuelle (bon je vais raconter ma vie, mais c'était il y a 2 mois approximativement) à ma grande surprise (bonne surprise) je n'ai ni eu mal ni saignée. Du coup je me suis posé des questions sur ce qui se passait vraiment, pourquoi je n'avais ni eu mal ni saignée. Et c'est donc à ce moment là que j'ai fais des recherches (vive internet) sur l'hymen en particulier et j'ai trouvée pas mal d'informations le concernant.
Parce-qu'avant j'étais persuadé que la première fois pour une fille c'était toujours une mauvaise expérience et que c'était après qu'elle pouvait prendre du plaisir (une fois l'hymen pourfendu par le sain penis, de toute façon t'es obligée d'avoir mal parce que tu a un hymen gnagnagna...bon là j'en rajoute). Grave erreur... Quand les choses sont bien faites elle font du bien, et ma première fois ne m'a donné qu'une envie : recommencer. Beaucoup. Souvent.
Ce que j'ai apris : l'hymen est une membrane de peau située au niveau des petites lèvres (en fait c'est un peu comme une extension de celles-ci). Il existe des formes diverses et variés : l'hymen peut recouvrir entièrement l'entrée du vagin comme ne faire que 3 mm, voir ne pas exister (et oui certaines femmes naissent sans hymen). La forme la plus répandue selon mes sources (j'ai comparé avec plusieurs sites, mais ça fait un moment je ne me souviens plus lesquels désolé...) c'est celle ou l'hymen fait un bord tout autour des petites lèvres. Et aussi que quand l'hymen recouvre entièrement le vagin in faut le faire opérer parce-que s'il se déchire et que c'est mal pris en charge il peut y avoir des infections, surtout s'il n'y a aucun trou pour faire passer les règles (assez problématique).
J'ai apris que l'hymen ne se déchirait pas lors d'une pénétration (tant que c'est pas une entrée forcée)(=viol) mais qu'il s'étendait, enfin un peu comme un élastique qui se détend, il s'assouplit en gros.
Ce qui me choque c'est que personne ne m'a expliqué ça, pas même mon programme de sensibilisation qui parle par contre beaucoup des cycles menstruels, éjaculations, grossesses, le préservatif, la pilule (tout ce qui est nécessaire pour procréer ou avoir une contraception, mais le bien-être, que dalle. Au contraire ça a l'air bien moche de faire l'amour dans les bouquins scolaires...).
Ah oui, et j'ai apris ou était placé mon urètre aussi. Ce que c'est, je savais, mais OU c'était non (on sait jamais ça pourrait servir...). C'est pas dans les bouquins d'écoles non plus.
Ce qui me choque le plus c'est que j'ai apris en deux jours ce qu'on aurait dû m'apprendre pendant toute mon enfance, mon adolescence (j'y suis encore d'ailleurs) je me suis sentie trahie.
Maintenant que je sais tout ça je me sens tellement mieux dans ma peau, c'est fou !! o_o
J'ai utilisé pas mal d'ironie dans ces paragraphes, si certaines parties vous dérange pas de problème, je reformulerais.
- PourquoiPasBanni·e
- Messages : 31
Date d'inscription : 25/10/2014
Re: éducation sexuelle
03.11.14 11:27
COTE GARCONS
Assez curieusement, encore en 2014, la sexualité reste un sujet tabou. Certains aspects de la sexualité sont discutés assez librement, mais d'autres restent encore dissimulés sous un écran de silence ou tellement intellectualisés qu'on les vide de leur "charge émotionnelle".
Lorsque mon fils s'est mis à grandir, sa mère et moi ont s'est entendu pour essayer de l'équiper le mieux possible au meilleur moment possible. On ne voulait pas que ses premières représentations de la sexualité (le plus importantes pour sa vie adulte) se fassent avec des copains ignorants à partir de blagues vulgaires ou sexistes ou encore à partir de sites porno.
Mais voilà! Ce n'est pas si simple. Connaissant bien les sexologues, je savais qu'on ne pouvait pas se fier à leurs conseils en cette matière. Nous avons été obligés d'inventer notre propre méthode.
Un aspect amusant de l'affaire a été de nous rendre compte que nous-mêmes, comme adultes, nous ignorions certaines choses sur la sexualité de l'autre sexe.
Assez curieusement, encore en 2014, la sexualité reste un sujet tabou. Certains aspects de la sexualité sont discutés assez librement, mais d'autres restent encore dissimulés sous un écran de silence ou tellement intellectualisés qu'on les vide de leur "charge émotionnelle".
Lorsque mon fils s'est mis à grandir, sa mère et moi ont s'est entendu pour essayer de l'équiper le mieux possible au meilleur moment possible. On ne voulait pas que ses premières représentations de la sexualité (le plus importantes pour sa vie adulte) se fassent avec des copains ignorants à partir de blagues vulgaires ou sexistes ou encore à partir de sites porno.
Mais voilà! Ce n'est pas si simple. Connaissant bien les sexologues, je savais qu'on ne pouvait pas se fier à leurs conseils en cette matière. Nous avons été obligés d'inventer notre propre méthode.
Un aspect amusant de l'affaire a été de nous rendre compte que nous-mêmes, comme adultes, nous ignorions certaines choses sur la sexualité de l'autre sexe.
- microcosmos—
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Re: éducation sexuelle
03.11.14 14:35
Personnellement, je n'ai pas saigné quand j'ai eu mon premier rapport. J'ai eu un peu mal les première secondes, mais rien de plus. J'ai eu la chance d'avoir un partenaire attentif. Il avait 8 ans de plus que moi, il était plus expérimenté et n'avait pas le stress de "rater son coup" je pense.
Pour ce qui est de l'éducation sexuelle, je ne me rappelle pas non plus avoir eu des cours proprement dits, en dehors des cours de SVT qui se contentaient de nous expliquer la procréation d'un point de vue purement biologique.
Ma mère m'a parlé des règles, puis pour le reste elle m'a dégoté des bouquins (Les jeunes filles et leur corps; les jeunes filles et leurs sentiments et autres crétineries du même genre).
Je me rappelle vaguement avoir vu des intervenants extérieurs nous faire un topo sur les MST et les moyens de contraception. Les seuls moyens existant étant bien sûr la capotes et la pilule. (stérilet? implant? Connais pô). Mais pour ce qui était du plaisir et surtout du plaisir féminin, nada.
Pour ce qui est de l'éducation sexuelle, je ne me rappelle pas non plus avoir eu des cours proprement dits, en dehors des cours de SVT qui se contentaient de nous expliquer la procréation d'un point de vue purement biologique.
Ma mère m'a parlé des règles, puis pour le reste elle m'a dégoté des bouquins (Les jeunes filles et leur corps; les jeunes filles et leurs sentiments et autres crétineries du même genre).
Je me rappelle vaguement avoir vu des intervenants extérieurs nous faire un topo sur les MST et les moyens de contraception. Les seuls moyens existant étant bien sûr la capotes et la pilule. (stérilet? implant? Connais pô). Mais pour ce qui était du plaisir et surtout du plaisir féminin, nada.
- InvitéInvité
Re: éducation sexuelle
03.11.14 15:43
Je pense que je ne parlerais pas de plaisir en mixité pour éviter toute réappropriation par de potentiels agresseurs. Je réserverais plutôt ça à un cours non-mixte et avec la possibilité de poser des question à l'écrit et anonymement et je répondrais à l'oral sans désigner qui a posé la question. Pour éviter le harcèlement et le slut-shaming.
En revanche, je trouverais intéressant d'aborder, en mixité aussi, le fait qu'il n'est pas obligatoire de coucher, que la sexualité c'est aussi prendre conscience de son corps. Que le fait d'avoir un-e petit-e ami-e ne signifie pas qu'il faut faire du sexe.
En revanche, je trouverais intéressant d'aborder, en mixité aussi, le fait qu'il n'est pas obligatoire de coucher, que la sexualité c'est aussi prendre conscience de son corps. Que le fait d'avoir un-e petit-e ami-e ne signifie pas qu'il faut faire du sexe.
- microcosmos—
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Date d'inscription : 25/10/2013
Re: éducation sexuelle
03.11.14 15:52
Pour te répondre, Erulelya, je pense personnellement qu'aborder la notion de plaisir est importante, oui. Pas forcément au collège, mais au moins au lycée par exemple.
Et pour Drärk, mes réponses sont en gras
Et pour Drärk, mes réponses sont en gras
Drärk a écrit:Je pense que je ne parlerais pas de plaisir en mixité pour éviter toute réappropriation par de potentiels agresseurs. Je réserverais plutôt ça à un cours non-mixte et avec la possibilité de poser des question à l'écrit et anonymement et je répondrais à l'oral sans désigner qui a posé la question. Pour éviter le harcèlement et le slut-shaming.
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En revanche, je trouverais intéressant d'aborder, en mixité aussi, le fait qu'il n'est pas obligatoire de coucher, que la sexualité c'est aussi prendre conscience de son corps. Que le fait d'avoir un-e petit-e ami-e ne signifie pas qu'il faut faire du sexe.
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