Relations affectives non-exclusives (polyamour, etc.)
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34 participants
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Ben moi j'ai pas du tout envie d'essayer de gérer ma jalousie, j'ai horreur qu'on essaie de m'éduquer, et si je dois un jour évoluer ça viendra de moi et moi seule. En même temps quand j'étais polyamoureuse la morale des "monogames" me gonflait tellement que j'étais bien tentée de répondre "c'est toi qui devrait te soigner". Mais quand même je suis convaincue que chacun chacune fait comme il elle veut et il elle sent, j'ai même pas à avoir d'opinion là dessus.
De toute façon est-ce qu'on comprend jamais vraiment les sentiments et les amours des autres?
De toute façon est-ce qu'on comprend jamais vraiment les sentiments et les amours des autres?
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
C'est un peu faux cul de dire moi j'peux pas. Je préfère dire moi j'veux pas mais toi tu fais comme tu veux. Et encore, ça c'est dans le cas où je tombe sur une polyamoureuse prosélyte. Si la personne se contente de me faire des confidences sur son cas personnel pourquoi je lui dirais: "fais comme tu veux"? Est-ce qu'elle a besoin de ma permission pour aimer qui elle veut comme elle veut?
Je n'ai jamais rencontré de polyamoureux prosélyte
Enfin pour être honnête je ne connais pas beaucoup de polyamoureux.
Enfin après je pense que tout le monde peut être polyamoureux mais pour certains ça demande des efforts et tout le monde n'a pas forcément envie de faire des efforts pour ça, moi je n'ai jamais eu d'efforts à faire dans ce sens, ça me paraît juste naturel, je ne me vois pas faire autrement.
D'abord je supporte pas la jalousie vis à vis de moi. Ca me met un peu mal à l'aise quand c'est vis à vis de quelqu'un d'autre (dans un groupe d'amis par exemple ce qui fait qu'il y a un interdit qui entoure cette personne en dépit de ses désirs à elle, mais j'estime généralement que c'est à cette personne de régler le problème et que ça ne me regarde pas même si ça a comme conséquence qu'il n'y aura rien entre moi et elle). Mais vis à vis de moi je le supporte pas.
Je n'ai jamais ressenti de jalousie amoureuse ce que je ne m'explique absolument pas parce que j'ai des insécurités comme tout le monde et pas forcément moins que la moyenne.
Evidemment les bons samaritains pro-monogamie ramènent tous leur science en m'expliquant que je n'ai jamais été vraiment amoureuse. Je peux trop rien répondre, je sais ce que c'est être amoureux, on peut pas prouver à quelqu'un qu'on est ou qu'on a été amoureux (en plus, c'est intime). C'est un peu comme les Child-Free à qui on dit "tu changeras d'avis", y a rien à répondre, tu peux pas argumenter. Ca me met mal à l'aise aussi pare que déjà c'est un peu impoli, et puis ça sous entend que l'amour s'exprime nécessairement par des insécurités et un besoin de contrôle de l'autre.
Enfin pour être honnête je ne connais pas beaucoup de polyamoureux.
Enfin après je pense que tout le monde peut être polyamoureux mais pour certains ça demande des efforts et tout le monde n'a pas forcément envie de faire des efforts pour ça, moi je n'ai jamais eu d'efforts à faire dans ce sens, ça me paraît juste naturel, je ne me vois pas faire autrement.
D'abord je supporte pas la jalousie vis à vis de moi. Ca me met un peu mal à l'aise quand c'est vis à vis de quelqu'un d'autre (dans un groupe d'amis par exemple ce qui fait qu'il y a un interdit qui entoure cette personne en dépit de ses désirs à elle, mais j'estime généralement que c'est à cette personne de régler le problème et que ça ne me regarde pas même si ça a comme conséquence qu'il n'y aura rien entre moi et elle). Mais vis à vis de moi je le supporte pas.
Je n'ai jamais ressenti de jalousie amoureuse ce que je ne m'explique absolument pas parce que j'ai des insécurités comme tout le monde et pas forcément moins que la moyenne.
Evidemment les bons samaritains pro-monogamie ramènent tous leur science en m'expliquant que je n'ai jamais été vraiment amoureuse. Je peux trop rien répondre, je sais ce que c'est être amoureux, on peut pas prouver à quelqu'un qu'on est ou qu'on a été amoureux (en plus, c'est intime). C'est un peu comme les Child-Free à qui on dit "tu changeras d'avis", y a rien à répondre, tu peux pas argumenter. Ca me met mal à l'aise aussi pare que déjà c'est un peu impoli, et puis ça sous entend que l'amour s'exprime nécessairement par des insécurités et un besoin de contrôle de l'autre.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
C'est marrant, les gens qui annoncent qu'ils sont en plein projet bébé ou qu'ils vont être parents très bientôt, on leur dit jamais "tu changeras d'avis"
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
l'elfe a écrit:Je n'ai jamais rencontré de polyamoureux prosélyte
Enfin pour être honnête je ne connais pas beaucoup de polyamoureux.
Enfin après je pense que tout le monde peut être polyamoureux mais pour certains ça demande des efforts et tout le monde n'a pas forcément envie de faire des efforts pour ça, moi je n'ai jamais eu d'efforts à faire dans ce sens, ça me paraît juste naturel, je ne me vois pas faire autrement.
D'abord je supporte pas la jalousie vis à vis de moi. Ca me met un peu mal à l'aise quand c'est vis à vis de quelqu'un d'autre (dans un groupe d'amis par exemple ce qui fait qu'il y a un interdit qui entoure cette personne en dépit de ses désirs à elle, mais j'estime généralement que c'est à cette personne de régler le problème et que ça ne me regarde pas même si ça a comme conséquence qu'il n'y aura rien entre moi et elle). Mais vis à vis de moi je le supporte pas.
Je n'ai jamais ressenti de jalousie amoureuse ce que je ne m'explique absolument pas parce que j'ai des insécurités comme tout le monde et pas forcément moins que la moyenne.
Evidemment les bons samaritains pro-monogamie ramènent tous leur science en m'expliquant que je n'ai jamais été vraiment amoureuse. Je peux trop rien répondre, je sais ce que c'est être amoureux, on peut pas prouver à quelqu'un qu'on est ou qu'on a été amoureux (en plus, c'est intime). C'est un peu comme les Child-Free à qui on dit "tu changeras d'avis", y a rien à répondre, tu peux pas argumenter. Ca me met mal à l'aise aussi pare que déjà c'est un peu impoli, et puis ça sous entend que l'amour s'exprime nécessairement par des insécurités et un besoin de contrôle de l'autre.
Je crois qu'il y a une différence importante: c'est pas du tout la même époque. Dans les années 70-80 le polyamour était beaucoup plus répandu (on disait "l'amour libre"). ça pouvait impliquer beaucoup de cas de figures (comme "un amour nécessaire et des amours contingentes" cf Sartre-Beauvoir, ou la liberté amoureuse totale) mais surtout le refus de la possessivité en amour. On était censé(e)s lutter contre sa propre jalousie. Je ne pense pas qu'à l'heure actuelle on rencontre aussi souvent des pressions dans ce sens. Et soyons honnêtes, même à l'époque c'était loin d'être majoritaire, on devait passer pas mal de temps à s'expliquer avec les "monogames".
Les arguments du style: "c'est parce que tu n'es pas vraiment amoureuse" j'ai déjà donné, je te comprends à 100%. JAMAIS je ne dirais une chose pareille à une femme qui me dit qu'elle n'est pas jalouse. C'est ce qui fait toute la différence avec ma situation: j'avais envie de vivre d'autres relations amoureuses, d'autant que je n'avais connu que deux partenaires avant mon "amour nécessaire" (et lui zéro). Mais le prix était trop lourd à payer: la peur de le perdre, car les "amours contingentes" auraient préféré devenir "nécessaires" et vivaient aussi mal que moi la situation (comme dans le cas de Sartre-Beauvoir).
Donc à l'époque les polyamoureux et polyamoureuses de ma connaissance insinuaient que je devrais tenter de soigner ma "névrose" (la jalousie) pourquoi pas entamer une thérapie, c'était certainement du à un oedipe mal digéré etc.
Pour moi (mais seulement pour moi ça n'a aucune valeur d'exemple!) depuis plus de vingt ans de monogamie le bilan est clair: quand je pratiquais "l'amour libre" je pleurais tous les jours, et en plus j'avais honte et culpabilisais de pleurer. Depuis que j'ai compris quel type de relation me convenait à moi sans culpabilité ni honte je me sens heureuse et épanouie.
En résumé pour moi l'essentiel est qu'il n'y ait pas de déséquilibre dans le "contrat" amoureux, que toutes les personnes soient sincèrement d'accord, comme dans ton cas puisque c'est toi (et non ton mec) qui dit que tu n'es pas jalouse.
Je le répète: ttoutes les relations sont différentes puisque tous les gens sont différents: on ne comprend jamais vraiment les sentiments, les amours des autres.
- CyliaAncien⋅ne
- Messages : 1044
Date d'inscription : 06/04/2013
J'ai la même impression que toi. Après je pense comme Sardine qu'il y a des types de relations qui conviennent ou non au gens, mais ça ne devrait pas impliquer un jugement, comme quand on dit, à toi ou à moi, que ne pas être jalouse, ou être polyamoureux, ça veut dire qu'on n'a jamais vraiment été amoureuse.l'elfe a écrit:Je n'ai jamais ressenti de jalousie amoureuse ce que je ne m'explique absolument pas parce que j'ai des insécurités comme tout le monde et pas forcément moins que la moyenne.
Evidemment les bons samaritains pro-monogamie ramènent tous leur science en m'expliquant que je n'ai jamais été vraiment amoureuse. Je peux trop rien répondre, je sais ce que c'est être amoureux, on peut pas prouver à quelqu'un qu'on est ou qu'on a été amoureux (en plus, c'est intime). C'est un peu comme les Child-Free à qui on dit "tu changeras d'avis", y a rien à répondre, tu peux pas argumenter. Ca me met mal à l'aise aussi pare que déjà c'est un peu impoli, et puis ça sous entend que l'amour s'exprime nécessairement par des insécurités et un besoin de contrôle de l'autre.
Personnellement, je ne demande pas aux autres de penser et vivre comme moi, quand je dis que je ne suis pas jalouse ni possessive et autre, je n'envoi pas le message "tu devrais faire comme moi", j'explique juste ma façon d'être, et ce n'est pas parce qu'à un moment je vais dire que je n'adhère pas à telle ou telle façon de concevoir l'amour(ou l'amitié) que je veux imposer ma vision, ni juger, du coup j'apprécierais qu'on ne me le fasse pas non plus.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Oh yes !
Y'a intérêt qu'on reconnaisse les droits des polygames
Y'a intérêt qu'on reconnaisse les droits des polygames
- InvitéInvité
Pourquoi tu écris cela ici? (et pas dans komensavaojourd'ui)
- InvitéInvité
Je ne connais pas Kimchi ni son blog (j'avoue, je me doutais que sans doute ses écrits parlaient de polyamour)
- InvitéInvité
Je n'avais pas fait le lien. (honte sur moi?)
- InvitéInvité
Je réponds ici à ce post qui est arrivé dans le sujet "Les coups d'un soir".
Aujourd'hui, dans ma relation avec A, nous essayons de construire une relation qui convienne à tous les deux (il est plutôt exclusif, mais comprend le polyamour et se sent proche de certaines idées). J'y vais très prudemment, histoire que personne ne soit blessé (et lui aussi).
Cette réponse me semble avoir aussi toute sa place dans ce topic-ci :
A chacunE de voir ce qui lui convient. Et si possible d'être conscientE qu'il existe plusieurs façons de faire, différentes mais pas plus ou moins valables.Ernestine a écrit:J'aime bien cette conception de l'amour, mais je m'y sentirais vraiment mal à l'aise. Du moins, je pense.
Bien sûr que si. C'est l'occasion d'aller voir ce qui est touché chez moi. Souvent, derrière la jalousie se cache une peur. Et selon la peur dont il s'agit, je peux en prendre soin moi-même ou j'ai besoin d'un soutien ou de clarifier des choses. Bref, il est possible d'en discuter.Ernestine a écrit: Tu n'as jamais éprouvé de jalousie?
En ce qui me concerne, c'est vivre seule qui me convient le mieux pour plein de raisons. Je connais des polyamoureux qui vivent ensemble (une relation "principale" et d'autre(s) secondaire(s)). Il n'y a pas de règle (hormi le respect de soi et de l'autre, des autres).Ernestine a écrit: Et comment ça se passe, chacun a son chez soi j'imagine?
Oui et non. Je préfère danser avec M. qu'avec A. par exemple. Et ça tombe bien car M. adore danser et A. déteste cela. Mais s'il y a des choses que je préfère partager avec l'un plutôt qu'avec l'autre (ou inversément), je ne pense pas que j'aie de réelles préférences. Les relations sont différentes, pas mieux ou moins bien, pas plus ou moins importantes.Ernestine a écrit: as-tu des préférences entre tes amoureux?
Oui et non, à nouveau. Les difficultés ne sont pas les mêmes. Mais je pense que quel que soit le fonctionnement, la communication est centrale pour qu'une relation fonctionne. Et cette communication est peut-être plus présente "à la base" dans les relations polyamoureuses. Il y a peut-être aussi moins d'attentes, moins d'exigences dans les relations polyamoureuses que dans les relations exclusives.Ernestine a écrit: Ca doit être encore plus compliqué qu'une relation "normale" .
L'an passé, j'ai entamé une relation avec un "monogame convaincu". Je lui avais dit clairement ma façon de fonctionner avant que la relation n'évolue de la relation amicale à la relation amoureuse. Il m'avait dit que ce n'était pas un problème pour lui que je fonctionne autrement que lui. Au final, je me suis aperçue que c'était un gros problème pour lui, qu'il était convaincu que j'allais changer "maintenant que j'avais trouvé "le bon" (je déteste cette conception d'âme-soeur)". Ce n'est pas la seule chose qui a fait que la relation a cessé, mais cela a participé. Je me suis sentie flouée, trahie (vu qu'il m'avait dit "pas de souci" en espérant me faire changer). Pour moi, on aime qq'unE telLE qu'iel est et pas tel qu'on voudrait qu'iel soit.Ernestine a écrit:C'est déjà arrivé que tu entretiennes une relation avec quelqu'un qui n'acceptait pas ta façon de voir les choses?
Aujourd'hui, dans ma relation avec A, nous essayons de construire une relation qui convienne à tous les deux (il est plutôt exclusif, mais comprend le polyamour et se sent proche de certaines idées). J'y vais très prudemment, histoire que personne ne soit blessé (et lui aussi).
Cette réponse me semble avoir aussi toute sa place dans ce topic-ci :
Effectivement, il y a peu de clarification dans les relations traditionnelles. Et j'avoue trouver cela dommage et dangereux de construire une relation sur des présupposés. Dangereux parce qu'on n'a peut-être pas les mêmes présupposés (et donc on risque de se décevoir en croyant de bonne foi être dans le contrat implicite). Dommage car on se ferme des portes, on ignore des possible.Ernestine a écrit:Oui, ce que je voulais dire, c'est que dans une relation traditionnelle, on ne met pas, une fois que ça devient sérieux, les choses au clair. Ou implicitement.
- ErnestineBleu⋅e
- Messages : 96
Date d'inscription : 22/07/2013
Tel que tu racontes tout ça, j'ai l'impression qu'il y a plus de douceur, et surtout de respect.
Je ne comprend pas vraiment le terme de "peur" dans ton cas. Lorsque je suis jalouse, j'ai aussi peur: peur de ne pas lui convenir, peur de ne plus lui convenir, peur qu'il préfère quelqu'un d'autre.
Je note que, comme tu dis, la communication est centrale. Oui, mais dans un couple traditionnel aussi, et pourtant ça ne se passe que très rarement bien. Alors, avec ce post, je me dis que le polyamour est comme la monogamie, en multiplié, et que la monogamie, par rapport au polyamour, ne respecte pas le "contrat".
Ce qui me vient à l'esprit, c'est que beaucoup se lancent dans les relation monogames, parce que c'est traditionnel, parce que, comme moi, ils ne se sont pas posé la question du polyamour, et qui pour finir, ne peuvent pas l'assumer. Peut-être même qu'ils ne se posent jamais la question...
Est-ce que tu étais monogame, avant? Parce que dans notre société, actuellement, c'est tellement mal vu que je me demande comment on peut y penser par soit même, à moins que ce ne soit inné. Et surtout, si il y avait monogamie avant, comment le changement est-il ressenti? Ce doit être étrange au départ. Bon, si je pose trop de questions, il faut le dire !
Je ne comprend pas vraiment le terme de "peur" dans ton cas. Lorsque je suis jalouse, j'ai aussi peur: peur de ne pas lui convenir, peur de ne plus lui convenir, peur qu'il préfère quelqu'un d'autre.
Je note que, comme tu dis, la communication est centrale. Oui, mais dans un couple traditionnel aussi, et pourtant ça ne se passe que très rarement bien. Alors, avec ce post, je me dis que le polyamour est comme la monogamie, en multiplié, et que la monogamie, par rapport au polyamour, ne respecte pas le "contrat".
Ce qui me vient à l'esprit, c'est que beaucoup se lancent dans les relation monogames, parce que c'est traditionnel, parce que, comme moi, ils ne se sont pas posé la question du polyamour, et qui pour finir, ne peuvent pas l'assumer. Peut-être même qu'ils ne se posent jamais la question...
Est-ce que tu étais monogame, avant? Parce que dans notre société, actuellement, c'est tellement mal vu que je me demande comment on peut y penser par soit même, à moins que ce ne soit inné. Et surtout, si il y avait monogamie avant, comment le changement est-il ressenti? Ce doit être étrange au départ. Bon, si je pose trop de questions, il faut le dire !
- InvitéInvité
Je crois qu'il peut y avoir douceur et respect quel que soit le type de relation. J'ai pris pas mal de choses dans la gueule (notamment l'année qui vient de passer) et je crois que j'ai enfin compris ce que la vie essaie de me dire depuis si longtemps (l'importance du respect de soi notamment).Ernestine a écrit:Tel que tu racontes tout ça, j'ai l'impression qu'il y a plus de douceur, et surtout de respect.
La peur de ne plus convenir, que la relation s'arrête, qu'une autre relation lui prenne tout son temps et qu'il ne "reste rien pour moi", la peur d'être trompée (= qu'on me mente, je ne supporte pas le mensonge, les cachotteries)... Bref, il peut y avoir des peurs aussi.Ernestine a écrit:Je ne comprend pas vraiment le terme de "peur" dans ton cas. Lorsque je suis jalouse, j'ai aussi peur: peur de ne pas lui convenir, peur de ne plus lui convenir, peur qu'il préfère quelqu'un d'autre.
Je pense que la monogamie n'est guère remise en question (pas plus que la consommation de la viande ou la place de l'auto dans nos sociétés ou l'importance du travail ou...Ernestine a écrit:Ce qui me vient à l'esprit, c'est que beaucoup se lancent dans les relation monogames, parce que c'est traditionnel, parce que, comme moi, ils ne se sont pas posé la question du polyamour, et qui pour finir, ne peuvent pas l'assumer. Peut-être même qu'ils ne se posent jamais la question...
Je ne sais pas. Cette attirance multiple me semble naturelle. j'ai l'impression que c'est la monogamie qui nous est inculquée par la société et qui n'est pas naturelle. mais je n'en sais rien. Je sais juste que le polyamour est une partie de moi.Ernestine a écrit: dans notre société, actuellement, c'est tellement mal vu que je me demande comment on peut y penser par soit même, à moins que ce ne soit inné.
je connais des couples monogames au départ qui sont devenus polyamoureux. Généralement, c'est par l'évolution d'une des deux personnes que le changement se fait. Grâce aux discussions (un certain nombre d'autres personnes choisissent de changer de façon de penser et de fonctionner "en secret" d'où infidélité, etc). A la patience. ... Mais je n'ai jamais été dans ce cas, je ne suis pas la mieux placée pour en parler. Je sais que c'est souvent pas évident. Souvent, il faut du temps pour que la personne qui n'a pas été à l'initiative du changement puisse le digérer. Ou pas.Ernestine a écrit: si il y avait monogamie avant, comment le changement est-il ressenti?
Plein de témoignages sur www.polyamour.be
- ShamsBleu⋅e
- Messages : 42
Date d'inscription : 15/07/2013
Polyamour, un terme que je trouve très politiquement correct pour nommer une manière d’appréhender une forme de relation qui a toujours existé et existera toujours... c'est drôle comme il faut nommer, donner une définition, normer ce qui ne devrait pas l’être de mon point de vue...pourquoi ne pas simplement parler de sexualité, de relation érotiques, de plaisir partagé, de rencontre humaines charnelle? ça me donne l'impression que tout ce qui n'est pas conforme au modèle véhiculé par la morale et la bienpensance devait quand même lui ressembler un peu, alors on mets le mot amour et hop c'est adjugé vendu! j'ai lu il y a quelques temps dans un article de je ne sais plus qui ( j'essaierai de le retrouver dans les méandres de mon pc), que même cette liberté de vivre le lien amoureux ou pas selon des critères hors normes devient finalement un mode normé un peu comme le phénomène de la colocation, (pardon pour la digression) la crise fait qu'elle prends une place de plus en plus importante dans le choix de bien des individus, mais c'est trop moche de dire que c'est parce qu' aujourd'hui dans un pays riche comme le notre et bien d'autres il devient presque impossible à beaucoup suivant le territoire où ils vivent, d'accéder à un des droits fondamentaux de l’être humain en tout cas du français sic... Pour faire passer la pilule et enrober le tout dans l'art de vivre à la française, on en crée des concepts, des séries télés, des films à grands budget...houha! des gens choisissent de vivre dans un espace collectif sans être de la même famille, ni sous contrat prénuptial c'est une révolution?
Donc, le polyamour, ce truc fourre tout où tout les handicapés de la relation, les indécis, les peureux, les récalcitrants du modèle à papa, peuvent venir se glisser dans la norme et apparaitre en plus révolutionnaire...ce qui est pas un mal en soit, tout le monde y trouve son compte et tout le monde est normé et a sa case dans les petits tiroirs de l'INSEE...mais attention, au delà de deux, il apparait rapidement un agencement, une organisation, des tours de rôles, et même le risque de préférences, de classement, on revient à quelque chose du modèle à papa...les non dits, les frustrations, les souffrances, les peurs.... pourquoi ne pas vivre simplement comme chacun le désire? Pourquoi vouloir définir ce qui en substance ne peut pas l’être? pourquoi ne pas simplement faire le choix de sa sexualité, de son ou ses partenaires, sans chercher obligatoirement à se faire étiqueter?
L'amour Monsieur, ça ne se mets pas dans des cases, ce n'est pas tout noir ou tout blanc, on ne choisit pas toujours qui on aime et comment on va aimer...L'amour ce n'est pas le sexe mais ça n'est pas non plus comme les torchons et les serviettes, ça peut se mélanger et quand ça le fait, le reptilien refait surface, ce truc que l'on envoie à la gueule des porteurs d'alliances jurant fidélité, honneur et obéissance, mais attention tout ça pas au nom de l'amour mais de celui de l'exclusivité .... sinon comment je saurai que tu n'aimes que moi?
Shams mode humour: laissons l'amour et le cul à leurs mystères...
Plus sérieux, un texte de Labory dont j'ai kiffé le livre "Éloge de la fuite" qui a été ma bible pendant un temps voilà longtemps...
"Aimer l'autre, cela devrait vouloir dire que l'on admet qu'il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu'il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre.
Mais l'apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d'appropriation, de dépendance par rapport à l'image que nous nous faisons de l'autre, que celui qui se comporterait ainsi serait en effet qualifié d'indifférent.
Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court toute sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille , ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. Alors, il ne faut surtout pas essayer de faire coïncider cette image avec l'être qui lui a donné naissance, qui lui n'est qu'un pauvre homme ou qu'une pauvre femme, qui a fort à faire avec son inconscient.C'est avec cet amour là qu'il faut se gratifier, avec ce qu'on croit être et qui n'est pas, avec le désir et non avec la connaissance.
Cependant, il existe d'autres espaces gratifiants que celui qui vous entoure immédiatement, et qui sont tout aussi réels que lui, mais médiats. C'est grâce à eux que l'on peut atteindre le collectif, le social. L'espace planétaire en est un, et les structures sociales qui le remplissent sont une réalité. Mais cette réalité, vous ne pouvez l'atteindre avec la main, les yeux, les lèvres. Vous ne pouvez l'influencer que par l'intermédiaire des mass media. Vous ne pouvez exercer sur elle une autorité, un pouvoir, qu'à travers la symbolique du langage, et l'expression des concepts. Vous vous heurtez bien évidement aux langages et aux concepts dominants. Mais votre lutte s'engagera à un autre niveau d'organisation que celui où se tiennent les rapports d'homme à homme. Vous ne vous laisserez plus enfermer dans un espace étroit au sein duquel tout l'inconscient dominateur des individualités entre en conflit pour l'obtention de la dominance.
Et surtout vous pouvez fuir, vous pouvez vous regrouper à un autre niveau d'organisation, jusqu'aux limites de la planète. Il s'agit en définitive de faire de votre réalité une structure ouverte et non pas une structure fermée par les frontières de l'Oedipe familial ou social."
la suite là: http://leko2labs.free.fr/laborit.htm
Donc, le polyamour, ce truc fourre tout où tout les handicapés de la relation, les indécis, les peureux, les récalcitrants du modèle à papa, peuvent venir se glisser dans la norme et apparaitre en plus révolutionnaire...ce qui est pas un mal en soit, tout le monde y trouve son compte et tout le monde est normé et a sa case dans les petits tiroirs de l'INSEE...mais attention, au delà de deux, il apparait rapidement un agencement, une organisation, des tours de rôles, et même le risque de préférences, de classement, on revient à quelque chose du modèle à papa...les non dits, les frustrations, les souffrances, les peurs.... pourquoi ne pas vivre simplement comme chacun le désire? Pourquoi vouloir définir ce qui en substance ne peut pas l’être? pourquoi ne pas simplement faire le choix de sa sexualité, de son ou ses partenaires, sans chercher obligatoirement à se faire étiqueter?
L'amour Monsieur, ça ne se mets pas dans des cases, ce n'est pas tout noir ou tout blanc, on ne choisit pas toujours qui on aime et comment on va aimer...L'amour ce n'est pas le sexe mais ça n'est pas non plus comme les torchons et les serviettes, ça peut se mélanger et quand ça le fait, le reptilien refait surface, ce truc que l'on envoie à la gueule des porteurs d'alliances jurant fidélité, honneur et obéissance, mais attention tout ça pas au nom de l'amour mais de celui de l'exclusivité .... sinon comment je saurai que tu n'aimes que moi?
Shams mode humour: laissons l'amour et le cul à leurs mystères...
Plus sérieux, un texte de Labory dont j'ai kiffé le livre "Éloge de la fuite" qui a été ma bible pendant un temps voilà longtemps...
"Aimer l'autre, cela devrait vouloir dire que l'on admet qu'il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu'il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre.
Mais l'apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d'appropriation, de dépendance par rapport à l'image que nous nous faisons de l'autre, que celui qui se comporterait ainsi serait en effet qualifié d'indifférent.
Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court toute sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille , ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. Alors, il ne faut surtout pas essayer de faire coïncider cette image avec l'être qui lui a donné naissance, qui lui n'est qu'un pauvre homme ou qu'une pauvre femme, qui a fort à faire avec son inconscient.C'est avec cet amour là qu'il faut se gratifier, avec ce qu'on croit être et qui n'est pas, avec le désir et non avec la connaissance.
Cependant, il existe d'autres espaces gratifiants que celui qui vous entoure immédiatement, et qui sont tout aussi réels que lui, mais médiats. C'est grâce à eux que l'on peut atteindre le collectif, le social. L'espace planétaire en est un, et les structures sociales qui le remplissent sont une réalité. Mais cette réalité, vous ne pouvez l'atteindre avec la main, les yeux, les lèvres. Vous ne pouvez l'influencer que par l'intermédiaire des mass media. Vous ne pouvez exercer sur elle une autorité, un pouvoir, qu'à travers la symbolique du langage, et l'expression des concepts. Vous vous heurtez bien évidement aux langages et aux concepts dominants. Mais votre lutte s'engagera à un autre niveau d'organisation que celui où se tiennent les rapports d'homme à homme. Vous ne vous laisserez plus enfermer dans un espace étroit au sein duquel tout l'inconscient dominateur des individualités entre en conflit pour l'obtention de la dominance.
Et surtout vous pouvez fuir, vous pouvez vous regrouper à un autre niveau d'organisation, jusqu'aux limites de la planète. Il s'agit en définitive de faire de votre réalité une structure ouverte et non pas une structure fermée par les frontières de l'Oedipe familial ou social."
la suite là: http://leko2labs.free.fr/laborit.htm
- InvitéInvité
et les mystères du cul sont d'ailleurs très profonds !Shams mode humour: laissons l'amour et le cul à leurs mystères...
(ne vous en faites pas je n'en suis pas fière de celle-là)
sinon, c'est vrai que les néologismes ont souvent tendance à s'éloigner de ce qu'ils devaient définir au départ. après, je me dis qu'il faut cependant parfois bien trouver une façon de nommer quelque chose pour en parler, puisque tant que ce n'est pas accepté par touTEs cela crée toujours des débats qui sont justement l'occasion d'ouvrir un peu plus l’horizon limité de certainEs interlocuteurices (pour celleux qui en ont le courage, et dans le cas où la personne à qui l'on parle n'est pas entièrement bouchée).
- ShamsBleu⋅e
- Messages : 42
Date d'inscription : 15/07/2013
timer a écrit:
je me dis qu'il faut cependant parfois bien trouver une façon de nommer quelque chose pour en parler, puisque tant que ce n'est pas accepté par touTEs cela crée toujours des débats qui sont justement l'occasion d'ouvrir un peu plus l’horizon limité de certainEs interlocuteurices (pour celleux qui en ont le courage, et dans le cas où la personne à qui l'on parle n'est pas entièrement bouchée).
Tout à fait, je crois que mine de rien à travers mon post un peu trublion, j'ai donné quelque chose de ma propre perception de ce qu'est pour moi une relation basée sur autre chose que le contrat d'exclusivité, alors je ne me vois pas l'interdire aux autres... le fil de la discussion est par ailleurs très intéressant ..
- InvitéInvité
Shams, ce n'est pas parce qu'un terme (et la façon de faire qui va avec) ne te parle pas qu'il est correct d'écrire des choses telles que
Le polyamour est un concept et non une "case", une norme. Il y a de multiples façons de vivre le polyamour et sans doute plus de différences que de ressemblances entre les polyamoureux. Pourtant, ça fait du bien de constater qu'on n'est pas seul à penser d'une manière différente de la norme. Pas par esprit de contestation, mais juste parce que la norme ne nous convient pas (tout comme les végéta*iens ne le sont pas pour le plaisir de contester ou de se faire remarquer, mais pour être dans une façon de manger qui leur convienne.
Ce n'est pas parce que cela te semble compliqué (pas possible?) de fonctionner ainsi que nécessairement le menu (non dits, frustrations, souffrances, peurs) que tu supposes est présent (ou qu'il est plus présent que dans une relation exclusive). La vie est faite de frustrations (je ne peux à la fois dormir et danser, il faudra que je fasse un choix et je serai en partie frustrée, c'est la vie, le principe de réalité). De la souffrance, pas nécessairement. Des peurs, sans doute, mais il est possible de travailler dessus. Des non-dits, pas nécessairement (pourquoi seraient-ils obligatoires?).
Personnellement, je n'éprouve pas le besoin d'être l'unique personne aimée d'une personne pour me sentir aimée (que ce soit dans une relation type couple, dans une relation amicale, dans une relation type parent-enfant). Et c'est notamment ce que dit ce terme "polyamour".
PS: J'ai eu besoin de respirer calmement et de prendre du temps pour rédiger. Sinon, ma réaction aurait ressemblé à cela :
Excuse-moi, mais j'apprécie très peu d'être jugée comme (au choix) handicapée de la relation, indécise, peureuse, récalcitrante du modèle à papa et ayant besoin de me glisser dans une norme.Donc, le polyamour, ce truc fourre tout où tout les handicapés de la relation, les indécis, les peureux, les récalcitrants du modèle à papa, peuvent venir se glisser dans la norme et apparaitre en plus révolutionnaire...
Le polyamour est un concept et non une "case", une norme. Il y a de multiples façons de vivre le polyamour et sans doute plus de différences que de ressemblances entre les polyamoureux. Pourtant, ça fait du bien de constater qu'on n'est pas seul à penser d'une manière différente de la norme. Pas par esprit de contestation, mais juste parce que la norme ne nous convient pas (tout comme les végéta*iens ne le sont pas pour le plaisir de contester ou de se faire remarquer, mais pour être dans une façon de manger qui leur convienne.
Parce qu'il peut s'agir de cela, mais d'autres choses aussi. Parmi les polyamoureux, même si je ne comprends pas leur point de vue, il y a des personnes exclusives pour tout ce qui est sexuel/charnel, mais qui ont des relations amoureuses (platoniques) avec plusieurs personnes. Polyamour et libertinage sont cousins mais pas identiques.Shams a écrit:pourquoi ne pas simplement parler de sexualité, de relation érotiques, de plaisir partagé, de rencontre humaines charnelle?
Ben euh, non, c'est vraiment pas le but.Shams a écrit:ça me donne l'impression que tout ce qui n'est pas conforme au modèle véhiculé par la morale et la bienpensance devait quand même lui ressembler un peu
Et aux parents qui ont plusieurs enfants, tu les mets également en garde sur le risque de préférences et de classement ?Shams a écrit:mais attention, au delà de deux, il apparait rapidement un agencement, une organisation, des tours de rôles, et même le risque de préférences, de classement, on revient à quelque chose du modèle à papa...les non dits, les frustrations, les souffrances, les peurs....
Ce n'est pas parce que cela te semble compliqué (pas possible?) de fonctionner ainsi que nécessairement le menu (non dits, frustrations, souffrances, peurs) que tu supposes est présent (ou qu'il est plus présent que dans une relation exclusive). La vie est faite de frustrations (je ne peux à la fois dormir et danser, il faudra que je fasse un choix et je serai en partie frustrée, c'est la vie, le principe de réalité). De la souffrance, pas nécessairement. Des peurs, sans doute, mais il est possible de travailler dessus. Des non-dits, pas nécessairement (pourquoi seraient-ils obligatoires?).
Un terme, un concept, ça peut être utile pour faciliter la communication, pour pouvoir dire plus facilement comment on fonctionne.Shams a écrit:pourquoi ne pas vivre simplement comme chacun le désire? Pourquoi vouloir définir ce qui en substance ne peut pas l’être? pourquoi ne pas simplement faire le choix de sa sexualité, de son ou ses partenaires, sans chercher obligatoirement à se faire étiqueter?
- HS sur les mammifères sur l'utilité d'un terme "global":
- Si on regarde les mammifères, on constate qu'ils sont très diversifiés : vache, humain, chauve-souris, dauphin, souris... En inventant le terme "mammifère", l'idée n'était pas d'enlever toutes les différences entre eux, mais de repérer les points communs.
Je ne te suis pas là. Tu as l'air de remettre en question les couples exclusifs et en même temps les voir comme le seul possible.L'amour Monsieur, ça ne se mets pas dans des cases, ce n'est pas tout noir ou tout blanc, on ne choisit pas toujours qui on aime et comment on va aimer...L'amour ce n'est pas le sexe mais ça n'est pas non plus comme les torchons et les serviettes, ça peut se mélanger et quand ça le fait, le reptilien refait surface, ce truc que l'on envoie à la gueule des porteurs d'alliances jurant fidélité, honneur et obéissance, mais attention tout ça pas au nom de l'amour mais de celui de l'exclusivité .... sinon comment je saurai que tu n'aimes que moi?
Personnellement, je n'éprouve pas le besoin d'être l'unique personne aimée d'une personne pour me sentir aimée (que ce soit dans une relation type couple, dans une relation amicale, dans une relation type parent-enfant). Et c'est notamment ce que dit ce terme "polyamour".
PS: J'ai eu besoin de respirer calmement et de prendre du temps pour rédiger. Sinon, ma réaction aurait ressemblé à cela :
- ShamsBleu⋅e
- Messages : 42
Date d'inscription : 15/07/2013
@ Nurja
Le chantage à la colère est rédhibitoire pour moi, je fuis depuis trop longtemps ces fonctionnements, et ne les accepte que dans le cadre de mon travail qui s'y prête et pour lequel je suis formé à réagir. Ici je viens discuter et échanger entre personnes de bonnes volonté et à peu prés au clair avec la communication écrite... j'ai choisi de donner une forme particulière à mon écrit qui se voulait un pavé dans la marre et surtout une manière de donner le point de vue de quelqu'un qui est libre de sa sexualité. Je suis navrée que tu n'ai pas capter le second degrés et la dérision de mon post.. Mon post n'est pas correct? le contenu de mon post ne te convient pas? je t'assure sincèrement. Que tu te sente juger me questionne aussi mais osef..
Mais détrompe toi, ce terme m'a parlé d'où ma prose un peu alambiquée certes mais sans jugement aucun de personne je te l'assure, je participe à une discussion et donne mon avis.. Il ne faut pas tout prendre pour soit et surtout pas lorsqu'il s'agit d'écrit qui se veut plutôt général sur le sujet en question, j'espère que mon point de vue est tout aussi respectable que le tien bien que je ne dit il me semble nulle part que mon point de vue est le seul possible ... je n'ai fais que reprendre les stéréotypes que véhiculent chez beaucoup de personnes le choix de relations non exclusive... Tu extrapole et retraduis ma pensée et dénature tout le contenu de mon post que je signe en mode humour ... Dénaturer un écrit n'est pas la meilleure façon de communiquer .., l'agressivité est une fonction que je ne pratique pas je suis ici pour échanger de manière adulte et responsable, je ne dis nulle part que c'est compliqué, tu permettra que je parle de mon expérience de ce type de relations que je pratique depuis 20 ans sans attendre que l'on ne lui donne un nom et une définition... tu permets que chacun/ne parle en son nom et à partir de sa perception de ses expressions, ou expérience?
Sur tout le reste de ton post, je te laisse juge et te renouvelle mes plus plates excuses pour t'avoir mis dans ce qui semble un état de colère que je t'avoue me laisse assez dubitative.[/quote]
Le chantage à la colère est rédhibitoire pour moi, je fuis depuis trop longtemps ces fonctionnements, et ne les accepte que dans le cadre de mon travail qui s'y prête et pour lequel je suis formé à réagir. Ici je viens discuter et échanger entre personnes de bonnes volonté et à peu prés au clair avec la communication écrite... j'ai choisi de donner une forme particulière à mon écrit qui se voulait un pavé dans la marre et surtout une manière de donner le point de vue de quelqu'un qui est libre de sa sexualité. Je suis navrée que tu n'ai pas capter le second degrés et la dérision de mon post.. Mon post n'est pas correct? le contenu de mon post ne te convient pas? je t'assure sincèrement. Que tu te sente juger me questionne aussi mais osef..
Mais détrompe toi, ce terme m'a parlé d'où ma prose un peu alambiquée certes mais sans jugement aucun de personne je te l'assure, je participe à une discussion et donne mon avis.. Il ne faut pas tout prendre pour soit et surtout pas lorsqu'il s'agit d'écrit qui se veut plutôt général sur le sujet en question, j'espère que mon point de vue est tout aussi respectable que le tien bien que je ne dit il me semble nulle part que mon point de vue est le seul possible ... je n'ai fais que reprendre les stéréotypes que véhiculent chez beaucoup de personnes le choix de relations non exclusive... Tu extrapole et retraduis ma pensée et dénature tout le contenu de mon post que je signe en mode humour ... Dénaturer un écrit n'est pas la meilleure façon de communiquer .., l'agressivité est une fonction que je ne pratique pas je suis ici pour échanger de manière adulte et responsable, je ne dis nulle part que c'est compliqué, tu permettra que je parle de mon expérience de ce type de relations que je pratique depuis 20 ans sans attendre que l'on ne lui donne un nom et une définition... tu permets que chacun/ne parle en son nom et à partir de sa perception de ses expressions, ou expérience?
Sur tout le reste de ton post, je te laisse juge et te renouvelle mes plus plates excuses pour t'avoir mis dans ce qui semble un état de colère que je t'avoue me laisse assez dubitative.[/quote]
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