Pilosité et influence sociétale
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53 participants
Re: Pilosité et influence sociétale
05.09.13 22:46
Posté à l'instant sur le groupe Facebook par Mylène, 18 ans
Vous n'imaginez sans doute pas, quel plaisir fut la rentrée des classes pour moi (j'entre en terminale ES) :
J'arrive devant la salle du tout premier cours de l'année, avec 30 regards dégoutés sur moi!
Oui, j'étais en short (mi-cuisse), avec mes jambes poilues
Maintenant, je crois que mes camarades de classe me trouvent super (ironie)
Hahaha.
Le mieux dans tout ça, c'est que ça ne m'a rien fait, et je me rend compte que ça m'est égal. J'étais même fière de montrer mes poils
C'est la toute première fois que je les montrais au lycée !
- Nom-Nom—
- Messages : 185
Date d'inscription : 14/08/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 12:45
Elle est vraiment courageuse. J'ai déjà entendu des garçons parler de la pilosité d'une fille au collège. Ça allait de "Portugaise"(comme quoi c'est facile d'être à la fois raciste et sexiste) à "orang-outan". Je précise que ces personnes étaient loin d'être les plus brillantes du collège.pierregr a écrit:Posté à l'instant sur le groupe Facebook par Mylène, 18 ans
Vous n'imaginez sans doute pas, quel plaisir fut la rentrée des classes pour moi (j'entre en terminale ES) :
J'arrive devant la salle du tout premier cours de l'année, avec 30 regards dégoutés sur moi!
Oui, j'étais en short (mi-cuisse), avec mes jambes poilues
Maintenant, je crois que mes camarades de classe me trouvent super (ironie)
Hahaha.
Le mieux dans tout ça, c'est que ça ne m'a rien fait, et je me rend compte que ça m'est égal. J'étais même fière de montrer mes poils
C'est la toute première fois que je les montrais au lycée !
Pour revenir au sujet, je paris que parmi les regards dégoûtés, il y avait des garçons en short, et aux jambes bien touffues.
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 13:53
Elle n’a pas parlé des garçons mais je suppose qu’il y en avait, c’est un tout gros lycée de 2000 élèves.
Là où illes ont le plus halluciné, c’est quand illes ont vu qu’elle a un copain qui est dans le même lycée. Ben vi, parce que selon elleux, une fille avec des poils, ça n’a pas de mec
Là où illes ont le plus halluciné, c’est quand illes ont vu qu’elle a un copain qui est dans le même lycée. Ben vi, parce que selon elleux, une fille avec des poils, ça n’a pas de mec
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 17:30
Bon, mes jambes étaient moins découvertes, mais aujourd'hui, suis allée bosser dans une école avec mes mollets (entiers) visibles. pas eu de remarques (devant moi, du moins).
Mais, j'avoue, je ne pense pas que je le ferais si je donnais cours à des ados.
Mais, j'avoue, je ne pense pas que je le ferais si je donnais cours à des ados.
- Ju-juAncien⋅ne
- Messages : 238
Date d'inscription : 03/09/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 18:58
Tellement d'accord avec ce sujet! J'entends souvent que les poils c'est sale et que les garder n'est pas hygiénique, c'est triste la désinformation qu'il y a sur le sujet. On a beau faire remarquer que les poils ça se lave, c'est comme si le poil était intrasèquement une saleté que produit notre corps. Des fois j'ai envie de dire: alors pourquoi tu garde tes cheveux, c'est des poils!
Qu'on puisse trouver les poils laids chacun ses goûts, mais qu'on les trouve sales.
J'aime bien les poils moi, mes poils de bras ou mes poils intimes, ça rappelle notre côté animal.
Ceci dit je me rase toujours les jambes et les aisselles mais c'est purement une question de coquetterie.
Qu'on puisse trouver les poils laids chacun ses goûts, mais qu'on les trouve sales.
J'aime bien les poils moi, mes poils de bras ou mes poils intimes, ça rappelle notre côté animal.
Ceci dit je me rase toujours les jambes et les aisselles mais c'est purement une question de coquetterie.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 19:17
Et puis par quel miracle les poils des mecs seraient propres (et coquets...) et pas ceux des femmes?
- Ju-juAncien⋅ne
- Messages : 238
Date d'inscription : 03/09/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 20:03
Voilà! Ca n'est qu'une excuse pour soumettre les femmes à l'injonction d'être belles selon les normes actuelles.
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 21:27
Vous allez me dire que c'est ridicule, mais quand je suis mal rasée (jambes) maintenant j'en ai plus rien à faire et je sors quand même comme ça avec quelques poils qui ont survécus au rasoir.
Avant j'en aurais été malade de honte.
Avant j'en aurais été malade de honte.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
06.09.13 21:44
Loin de trouver ça ridicule, plus je lis des témoignages comme le tien et plus je me dis "Pourquoi pas moi?"
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 10:39
Comme Sardine, je ne trouve pas ça ridicule du tout, mais au contraire très encourageant.Irja a écrit:Vous allez me dire que c'est ridicule, mais quand je suis mal rasée (jambes) maintenant j'en ai plus rien à faire et je sors quand même comme ça avec quelques poils qui ont survécus au rasoir.
Avant j'en aurais été malade de honte.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 19:49
Bravo Irja !
Ça fait déjà quelques temps que je laisse mes jambes tranquilles assez facilement (mais, comme je le disais plus haut je crois, mes poils sont assez discrets). Maintenant je cultive mes aisselles et en fait je réalise que je trouve ça assez beau quand les poils sont courts au début, même plus beau que sans poils. Mais il a fallu que j'atteigne 25 ans pour me permettre de le faire ! Putain de normes
Ça fait déjà quelques temps que je laisse mes jambes tranquilles assez facilement (mais, comme je le disais plus haut je crois, mes poils sont assez discrets). Maintenant je cultive mes aisselles et en fait je réalise que je trouve ça assez beau quand les poils sont courts au début, même plus beau que sans poils. Mais il a fallu que j'atteigne 25 ans pour me permettre de le faire ! Putain de normes
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 20:18
Je me rends compte que j'ai tendance à me tripoter les poils des aisselles (je suis une stressée qui s'arrache les cuticules et tout) même en public, c'est pas très classe en fait
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 20:22
Fais toi pousser des tresses dans les cheveux
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 20:31
Quand j'étais petite avec les copines de ma classe on chantait cette chanson en choeur:
"Moi j'm'en fous,
J'ai du poil aux pattes,
quand j'm'embête,
j'en fais des p'tites nattes"
Personne d'autre ne la connaît?
"Moi j'm'en fous,
J'ai du poil aux pattes,
quand j'm'embête,
j'en fais des p'tites nattes"
Personne d'autre ne la connaît?
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
07.09.13 23:11
Je l'ai connue mais récemment. Je dois être d'un temps un peu plus pilophobe, déjà (où on stigmatisait pas mal les filles qui avaient un peu trop de moustache, par exemple !).
Sinon comme je l'ai dit par ailleurs j'ai croisé deux groupes moqueurs il y a quelques jours en me rendant à la plage. Et je suis certaine que ça n'était pas pour autre chose que ces fameux poils.
Sinon comme je l'ai dit par ailleurs j'ai croisé deux groupes moqueurs il y a quelques jours en me rendant à la plage. Et je suis certaine que ça n'était pas pour autre chose que ces fameux poils.
- GloriAnar—
- Messages : 354
Date d'inscription : 28/08/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 13:56
Trouvé sur un site d'images et gifs américain
Miam le bon conditionnement
Miam le bon conditionnement
- Spoiler:
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 14:59
Et ignorant ! C'est quand même gavant ces anglophones qui ne savent pas ce qu'est un vagin
Hier je suis allée à un bal avec une petite robe et ça n'a pas empêché les mecs me m'inviter à danser, youpi !
Hier je suis allée à un bal avec une petite robe et ça n'a pas empêché les mecs me m'inviter à danser, youpi !
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 15:19
J’ai déjà lu que des personnes transsexuelles MtF non opérées (donc avec un pénis et des seins) parlent de leur vagin (en fait, leur anus). J’ignore si c’est ce ça dont il est question.
Sinon, pour ta sortie avec des poils visibles, c’est une constante : peu d’hommes semblent rebutés par les poils ou ils ne les voient pas ?
Sinon, pour ta sortie avec des poils visibles, c’est une constante : peu d’hommes semblent rebutés par les poils ou ils ne les voient pas ?
- GloriAnar—
- Messages : 354
Date d'inscription : 28/08/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 15:23
Je pense pas que celui qui a écrit le message de l'image soit volontairement transphobe. A mon avis il ne sait même pas ce que c'est...Je pense qu'il voulait juste dire que les hommes qui s'épilent sont des "gonzesses". Parce qu'un homme, un vrai, ça a des poils...(mais pas les femmes hein, à part dans leur vagin XD )
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 15:57
Je viens de voir le film "3096 days", qui raconte le calvaire de Natascha Kampusch, c'était très touchant et révoltant. J'étais surpris de voir l'actrice entièrement glabre mais j'ai trouvé l'explication sur un site
Je trouve que ça en dit long sur l'obsession de certains hommes à vouloir que leur partenaire ait un corps glabre
http://metro.co.uk/2010/09/06/natascha-kampusch-reveals-full-horrors-of-dungeon-hell-in-new-book-3096-days-505393/
Traduction : Il l'a forcée à se raser tous les poils en lui disant : j'ai toujours voulu un-e esclaveHe forced her to shave off all her hair, telling her: ‘I always wanted to have a slave.’
Je trouve que ça en dit long sur l'obsession de certains hommes à vouloir que leur partenaire ait un corps glabre
http://metro.co.uk/2010/09/06/natascha-kampusch-reveals-full-horrors-of-dungeon-hell-in-new-book-3096-days-505393/
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 17:32
ça ne m'est jamais arrivé qu'un homme me demande de me raser mais je l'aurais ressenti comme une volonté de contrôle de mon corps. Encore plus à l'époque où je vivais "l'amour libre" (ce qu'aujourd'hui on appelle le "polyamour"). Parce que certains hommes (la plupart en fait) me préféraient avec une toison exubérante: donc, être contrainte de me raser aurait signifié être "marquée" par la volonté, le désir, les préférences d'un seul homme, au détriment du goût des autres (sans parler de mon propre goût, désir et volonté évidemment...)
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 19:30
Une fois un homme m'a demandé de me raser le pubis. Je lui ai ri au nez. La suite a prouvé que c'était un dangereux psychopathe (ce qui n'a pas forcément de lien avec le goût du glabre mais m'a conforté dans ma volonté de ne pas lui céder).
Sardine, cette photo est dégueu c'est un vrai chat rasé ? On dirait une peluche un peu.
Sardine, cette photo est dégueu c'est un vrai chat rasé ? On dirait une peluche un peu.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 19:44
Non pauvre bête c'est un montage!
Pierregr a déjà du voir cet article (je suis tombée dessus en cherchant une image sur le thème de l'épilation) mais je le mets quand même à tout hasard:
Bon, c'est un article du Figaro et les éditions la Musardine mais les infos et l'étude dont il est question dans l'article semblent intéressantes.
Pierregr a déjà du voir cet article (je suis tombée dessus en cherchant une image sur le thème de l'épilation) mais je le mets quand même à tout hasard:
Pour lire la suite:L’épilation totale, nouvelle norme chez les jeunes
23 février 2013
Par Damien Mascret -
Une étude à paraître dans le Journal of sexual medicine confirme le développement du rasage du pubis chez les femmes les plus jeunes.
Les poils pubiens sont-ils en voie de disparition? Car si les femmes s’épilent depuis toujours, Stéphane Rose notait dans son livre «Défense du poil, contre la dictature de l’épilation intime» (éditions La Musardine, 2010) un changement troublant: «Depuis le début des années 2000, l’épilation intime n’est plus une question de mode, encore moins de choix ou de libre arbitre: une majorité de femmes ne sont simplement plus maîtresses de leurs poils pubiens et les épilent docilement (…) suivies d’un nombre grandissant d’hommes également asservis à ce dictat de l’épilation.»
- Spoiler:
- Le Pr Debby Herbenick et ses collègues de l’Université d’Indiana aux États-Unis ont examiné les réponses d’un journal intime informatique tenu par 2.453 femmes âgées de 18 à 68 ans. En 2010, les premiers résultats publiés dans le Journal of Sexual Medicine confirmaient bien l’extension de la pratique du rasage intime, en particulier chez les plus jeunes.
Bien plus de rasage que d’épilation
Première constatation, l’épilation complète ne concerne qu’un petit nombre de femmes allant de 6 % des 18-24 ans à 2 % des quarantenaires et aucune femme après 50 ans. Le rasage intégral est en revanche beaucoup plus répandu (99 % des actes dépilatoires recensés dans l’étude) avec des variations liées à l’âge: dans le groupe des 18-24 ans se trouvait la plus grande proportion des femmes ayant le pubis complètement nu (20%). Le nombre de pubis complètement rasés chutait ensuite à 9% chez les trentenaires, 6% chez les quarantenaires et 2% chez les plus de 50 ans.
L’enquête de l’Indiana mettait aussi en évidence des scores de satisfaction sexuelles plus élevés pour les adeptes du pubis complètement nu, sans qu’il soit possible de savoir si les femmes les plus à l’aise avec leur corps et leur parties intimes étaient aussi celles qui les dévoilaient le plus ou à l’inverse si le dénuement pubien favorisait l’épanouissement sexuel.
En 2006, le psychologue Jocelyn Patinel avait réalisé une enquête auprès de 173 étudiantes françaises âgées de 18 à 26 ans, sur l’épilation des aisselles et des jambes. Il soulignait alors le caractère normatif de l’épilation, dont la majorité des femmes n’était pas consciente: «la quasi-totalité des sujets justifient leur pratique de l’épilation à l’aide d’arguments internes (choix personnel, NDLR), seules un quart d’entre elles ont également recours à des justifications externes».
La pilosité jugée socialement négative
Une même tendance émergeait d’une enquête qualitative adressées à 678 Anglaises âgées de 16 à 70 ans par les Pr Merran Toerien et Sue Wilkinson à l’université Loughborough. Les auteures mettaient en évidence le fait que les poils étaient jugés socialement «négatifs» alors que l’épilation est positivée. «Par conséquence, notent les scientifiques, les options de s’épiler ou pas n’ont pas le même poids». Les chercheuses soulignaient d’ailleurs qu’une femme qui ne s’épile pas est susceptible de rencontrer des difficultés lors de ses relations. Car le jugement d’autrui est souvent sévère concernant les aisselles et les jambes.
Mais les enquêtes menées auprès des jeunes montrent que les partenaires sexuels sont parfois aussi exigeants. Beaucoup estiment qu’un pubis éclairci ou intégralement nu est «plus propre, plus hygiénique».
Reste ceux et celles pour qui le choix de conserver ou pas sa pilosité pubienne, que l’on soit homme ou femme, est d’ordre esthétique. Les adeptes disent souvent se sentir «plus sexy, plus attirants» sans poils. Il s’agit aussi parfois d’un choix assumé à la recherche de sensations différentes ou simplement d’une envie de variété.
À l’inverse, nombreux sont aussi ceux qui apprécient l’aspect, les sensations, et peut-être les phéromones, ces odeurs réputés excitantes, imperceptibles consciemment, qui sont emprisonnées dans les poils pubiens.
Bon, c'est un article du Figaro et les éditions la Musardine mais les infos et l'étude dont il est question dans l'article semblent intéressantes.
Re: Pilosité et influence sociétale
08.09.13 20:28
Quand je sors en short c'est possible que les gens ne voient pas car mes poils sont blonds. Pas ceux des aisselles en revanche, et avec les passes qu'on fait en danse folk, je doute que ça passe inaperçu. Ceci dit c'est un milieu un peu "alternatif", il y a des hommes en jupe, tout ça...pierregr a écrit:Sinon, pour ta sortie avec des poils visibles, c’est une constante : peu d’hommes semblent rebutés par les poils ou ils ne les voient pas ?
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