Châtiments corporels pour les enfants
+48
La Chatte
Ofelia H
1977
Aëlloon
Agatha Christa
Ciel
crsnja
Hysope
Administratrice
GloriAnar
Omniia
Carol
Jezebel
microcosmos
hopis
Léonard
Césarion
Tiffanny
Claire G.
once
Corentin
Ernestine
Ju-ju
exno
pyrrhon
anarchie
Elfvy
Lila78
Araignée
ko
Jeremiel
l'elfe
sandrine
Grunt
Arrakis
Morgause
mhysterie
y-s-du-PP
colcat
Trompes De Fallope
Usagi
Yves 54
Poussin Machin
cleindo
Kalista
Déconstruire
pierregr
Lucha
52 participants
Page 29 sur 29 • 1 ... 16 ... 27, 28, 29
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 12:18
Je suis nullipare mais je me suis occupée d'enfants pendant 4 ans assez régulièrement (4 mois dans l'année environ). Donc oui, je ne sais pas ce que c'est exactement, mais j'ai déjà vécu ce genre de situations (où l'enfant te met en retard, fait des choses qu'il ne devrait pas faire et qui peuvent être dangereuses etc.), et j'avais mal réagi. Très mal, mais j'étais jeune. J'ose espérer qu'aujourd'hui je pourrais mieux réagir, mais bon je ne veux pas d'enfants, je ne veux pas être responsable d'une conscience de plus dans ce monde horrible.
Le pire c'est que je connais des parents non violents avec leur fille (ma BS et son mari justement), qui n'ont jamais levé la main sur la petite ... mais qui verbalement peuvent dire "t'es chiante" ou "tu me soûles" par exemple ... je ne considérais pas cela comme de la violence, je ne les ai jamais entendu non plus dire des vraies insultes, pour moi c'était des parents parfaits (enfin mis à part que leur fille est quand même éduquée comme une fille niveau jouets et vêtements, mais là aussi, ce que je me demande c'est "à quel point est-ce possible d'élever un-e enfant féministement alors qu'à l'école iels ont la pression pour correspondre aux normes" ? )
Merci pour m'avoir dit ça en tout cas, ça me fait un truc de plus que je saurais quand je m'occuperais de ma nièce ou d'autres enfants
Le pire c'est que je connais des parents non violents avec leur fille (ma BS et son mari justement), qui n'ont jamais levé la main sur la petite ... mais qui verbalement peuvent dire "t'es chiante" ou "tu me soûles" par exemple ... je ne considérais pas cela comme de la violence, je ne les ai jamais entendu non plus dire des vraies insultes, pour moi c'était des parents parfaits (enfin mis à part que leur fille est quand même éduquée comme une fille niveau jouets et vêtements, mais là aussi, ce que je me demande c'est "à quel point est-ce possible d'élever un-e enfant féministement alors qu'à l'école iels ont la pression pour correspondre aux normes" ? )
Merci pour m'avoir dit ça en tout cas, ça me fait un truc de plus que je saurais quand je m'occuperais de ma nièce ou d'autres enfants
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 12:19
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 12:22
- HS Livre:
Sinon pour les enfants, je ne sais pas ce que ça vaut mais je pense que ce n'est pas sexiste étant donné que les mêmes aventures sont écrites pour garçon et fille
Un livre où on peut choisir le prénom de l'héroïne ou du héros Vous connaissez ? C'est bien féministement parlant ?
les contes de la petite boutique
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 12:46
J'ai parfaitement compris ce que vous avez dit. Et bien que je sois nullipare, je suis concernée car j'ai été enfante. L'éducation ne concerne pas que les parent-e-s tout simplement. Si nous vivions sur un modèle familial différent, nous aurions une vision différente (un exemple : un modèle familial où les grand-e-s-parent-e-s auraient en fait la responsabilité des petit-e-s-enfant-e-s). Que l'on m'explique si je me fourvoie, je l'accepte volontiers d'ailleurs.michonne a écrit:Le but n'est pas de dire "les nullipares n'ont pas à donner leur avis vous n'y connaissez rien" mais de leur expliquer certaines situations dont ils ne peuvent avoir conscience/connaissance du fait de leur non parentalité.
Sans vouloir parler pour L'Elfe, il est difficile de mettre en doute sa volonté de donner une éducation sans violence à son enfant au vu de tous les textes allant dans ce sens qu'elle a écrit sur son blog et pourtant elle s’aperçoit qu'en pratique les choses ne sont pas si évidentes et qu'il lui est arrivé de ne pas être à 100% en adéquation avec la philosophie qu'elle défend.
Ce que Lila, Larko, L'Elfe et moi essayons de faire passer c'est que, même avec la meilleure volonté et les meilleurs intentions du monde, un parent ne peut pas être parfait h24 7/7j et que fatalement, à un moment ou un autre il va faillir. Nous nous sommes interrogé tous les 4 sur la conduit à tenir à posteriori et, pour ma part, il me semble que les excuses et les explications sur les raisons de notre comportement sont un minimum.
Je ne mets absolument pas en doute la volonté de quiconque ici de vouloir une éducation sans violence avec les enfant-e-s.
@L'Elfe : Je t'assure que je ne te critique pas à ce sujet, étant donné que tes articles sur ton blog m'ont justement beaucoup parlé.
Je sais qu'on ne peut pas être parfait-e, personne, et justement parce que nous cohabitons entre humain-e-s avec des personnalités uniques. Si je théorise sur une vision absolument non violente, c'est pour m'extraire de notre schémas habituels tout simplement (et aussi pour m'extraire de mon vécu violent). Le fait que je sois childfree, c'est entre autre parce que je sais que je ne pourrais pas être parfaitement non-violente envers mes enfant-e-s (déjà que ça me fait mal presque physiquement quand mon copain et moi nous heurtons l'un-e contre l'autre, que nous ne sommes pas sur la même longueurs d'ondes), ce constat que je ne peux mettre en doute fait que ça me révulse et donc je préfère ne pas enfanter (en ce qui concerne l'hypothétique violence éducative, c'est viscéral chez moi depuis l'adolescence, je préfère ne jamais avoir d'enfant-e-s, cela semble d'ailleurs souvent extrême pour les gens mais c'est ma façon de vivre mon enfance).
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 15:29
Ok je comprends mieux.
Ce que ça m'inspire comme réflexion, là tout de suite, c'est : est-ce que certains principes qu'on retrouve dans l'éducation non-violente comme le fait de respecter totalement le rythme naturel des bébés et les nourrir la nuit ne se retournent pas au final contre le principe de base de non-violence ?
Je sais que ma mère ne m'a jamais nourrie la nuit, dès mes premiers jours. Quand je pleurais elle allait me câliner puis elle me remettait dans le berceau. Du coup je me suis rapidement calquée sur un rythme alimentaire où je n'avais pas faim la nuit...ça vaut peut-être le coup, non ?
Ce que ça m'inspire comme réflexion, là tout de suite, c'est : est-ce que certains principes qu'on retrouve dans l'éducation non-violente comme le fait de respecter totalement le rythme naturel des bébés et les nourrir la nuit ne se retournent pas au final contre le principe de base de non-violence ?
Je sais que ma mère ne m'a jamais nourrie la nuit, dès mes premiers jours. Quand je pleurais elle allait me câliner puis elle me remettait dans le berceau. Du coup je me suis rapidement calquée sur un rythme alimentaire où je n'avais pas faim la nuit...ça vaut peut-être le coup, non ?
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 15:46
- HS pinaillage sur un mot:
- michonne a écrit:Le but n'est pas de dire "les nullipares n'ont pas à donner leur avis vous n'y connaissez rien" mais [...]
Bon, sinon je lis avec intérêt les réflexions et témoignages des un-e-s et des autres, notamment sur le fait de briser la chaine de la violence, et les difficultés d'être parent.
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 16:18
Grussie a écrit:Ok je comprends mieux.
Ce que ça m'inspire comme réflexion, là tout de suite, c'est : est-ce que certains principes qu'on retrouve dans l'éducation non-violente comme le fait de respecter totalement le rythme naturel des bébés et les nourrir la nuit ne se retournent pas au final contre le principe de base de non-violence ?
Je sais que ma mère ne m'a jamais nourrie la nuit, dès mes premiers jours. Quand je pleurais elle allait me câliner puis elle me remettait dans le berceau. Du coup je me suis rapidement calquée sur un rythme alimentaire où je n'avais pas faim la nuit...ça vaut peut-être le coup, non ?
C'est possible. Enfin sauf que je considère quand même que les bébés ont besoin d'être nourris et rassurés la nuit. Et même si on les nourrit plus la nuit à partir d'un certain âge, ça empêche pas un bon nombre d'entre eux de se réveiller systématiquement toutes les nuits. Donc c'est pas seulement une question de choix de parentalité. Mais il est clair que ces choix jouent un rôle.
Le problème c'est que la méthode que tu décris ne fonctionne généralement pas (pour en avoir parlé avec plusieurs mères). (je dis pas que ça PEUT pas marcher hein, mais tous les gens que je connais qui ont essayé ont échoué, et nous aussi nous avons essayé, c'est même mon copain qui le faisait parce que sinon avec moi il hurlait si je le laissais pas téter; et ça nous a demandé beaucoup d'énergie, sur le moment, beaucoup plus que simplement lui donner ce qu'il voulait et se rendormir). Et quand les gens me disent que leurs bébés "font leurs nuits" en général si on creuse un peu, ils ont en fait laissé pleurer l'enfant 3 nuits entières jusqu'à ce qu'il se résigne et ne pleure plus. C'est le seul truc que je connaisse qui marche VRAIMENT, mais je n'ai pas envie d'en arriver là. Après avec les bébés nourris au biberon c'est peut-être différent, mais tous les bébés nourris au sein se réveillent la nuit. Et s'ils se réveillent la nuit c'est à mon avis qu'ils ont des besoins.
Mais pour autant ce que tu dis est très pertinent, je pense que le maternage proximal, ça peut se retourner contre les parents et au final il peut devenir impossible (enfin, plus difficile) de garder un état d'esprit non-violent parce qu'on se heurte à des difficultés que n'ont pas les autres parents. Pour autant, je ne renie pas mon choix de maternage proximal. Je pense qu'il y a un équilibre à trouver.
- LenaLouAncien⋅ne
- Messages : 1093
Date d'inscription : 19/11/2013
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 18:46
J'ai allaité au sein 14 mois,et dans ces conditions,tu ne peux juste pas refuser le sein la nuit a ton enfant. Déjà,parce que tu risque des douleurs ( engorgements,etc,j'ai connu et c'est atroce ),et parce que si le bébé réclame,il ne fait pas de caprice,il en a besoin. Ca l'hydrate,ça l'apaise,ça l'attache a toi,ça le nourrit mieux que n'importe quoi. Le lait maternel se digère rapidement,plus que le lait artificiel,donc forcément,un bébé au sein boit plus souvent.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 19:38
Je connais par contre des bébés (des petits Roms surtout) qui, lorsqu'ils/elles se réveillent la nuit en ayant faim, ne réveillent pas leur mère : couché-e-s tout contre le sein et le sein nu et dispo, ils/elles têtent sans pleurer avant, et se rendorment.
Sinon pour "rassurer" l'Elfe, il y a encore plus épuisant, il y a les bébés comme moi (comme moi y a 27 ans). Je hurlais sans arrêt, avec une voix stridente (lorsque ma mère a quitté la maternité, tout l'étage était soulagé), et dormir avec ma mère en prenant le sein n'était pas suffisant : il fallait qu'elle marche. Donc, toute la nuit, pendant plusieurs mois, elle a du marcher (mon père se levait tôt pour aller bosser). Ajoutons à cela la fatigue de ma mère (due à une hépatite non diagnostiquée à l'époque)... On comprend pourquoi y a pas eu d'autre enfant après moi !
Sinon pour "rassurer" l'Elfe, il y a encore plus épuisant, il y a les bébés comme moi (comme moi y a 27 ans). Je hurlais sans arrêt, avec une voix stridente (lorsque ma mère a quitté la maternité, tout l'étage était soulagé), et dormir avec ma mère en prenant le sein n'était pas suffisant : il fallait qu'elle marche. Donc, toute la nuit, pendant plusieurs mois, elle a du marcher (mon père se levait tôt pour aller bosser). Ajoutons à cela la fatigue de ma mère (due à une hépatite non diagnostiquée à l'époque)... On comprend pourquoi y a pas eu d'autre enfant après moi !
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 20:54
Oui c'est vrai, ça arrive aussi, mais c'est pas tout le temps. Des fois ça dure trop longtemps, alors comme je peux pas bouger (je bouge beaucoup en dormant), ça me réveille.Araignée a écrit:Je connais par contre des bébés (des petits Roms surtout) qui, lorsqu'ils/elles se réveillent la nuit en ayant faim, ne réveillent pas leur mère : couché-e-s tout contre le sein et le sein nu et dispo, ils/elles têtent sans pleurer avant, et se rendorment.
puis parfois ça dure trèèès longtemps et ça m'énerve du coup je peux plus me rendormir :/ Mais ça m'arrive régulièrement de ne pas me réveiller car des fois je m'aperçois qu'il a changé de côté. (et puis je pense que ça m'arrive souvent sans que je m'en rende compte).
J'ai un ami qui m'a dit que les enfants les plus intelligents et éveillés étaient aussi les plus difficiles (bon cette idée m'aide à tenir des fois )Araignée a écrit:
Sinon pour "rassurer" l'Elfe, il y a encore plus épuisant, il y a les bébés comme moi (comme moi y a 27 ans). Je hurlais sans arrêt, avec une voix stridente (lorsque ma mère a quitté la maternité, tout l'étage était soulagé), et dormir avec ma mère en prenant le sein n'était pas suffisant : il fallait qu'elle marche. Donc, toute la nuit, pendant plusieurs mois, elle a du marcher (mon père se levait tôt pour aller bosser). Ajoutons à cela la fatigue de ma mère (due à une hépatite non diagnostiquée à l'époque)... On comprend pourquoi y a pas eu d'autre enfant après moi !
En général téter suffit. Mais ces nuits où il ne veut pas dormir couché, et a besoin d'être promené toute la nuit, ça nous tue. Heureusement que c'est pas tout le temps, et qu'on est 2. J'ose pas imaginer dans quel état devait être ta mère.
Honnêtement je sais pas si j'aurai un autre enfant.
bon je file il pleure -_-'
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
08.06.14 21:53
Moi aussi je me suis posé des questions sur la manière d'éduquer mes enfants.
Au début, je pensais (genre obsession) qu'il fallait qu'un enfant soit autonome. J'ai pensé ça de manière très marquée jusque vers les 3 ans de mon fils.
Quand j'y repense je me dis mais quelle conne, vouloir qu'un bébé soit autonome ...
En fait, ce qui m'a permis de me rendre compte de la violence éducative (avant je ne la voyais tout simplement pas tellement je l'avais intériorisée), c'est de repenser à ce que je ressentais enfant. De me souvenir.
Ce n'était pas forcément les mêmes situations, mais j'ai appris à développer l'empathie avec mon fils. En grandissant, la complicité est venue. Pourtant je ne suis pas une maman / copine. J'ai des limites, je ne sais pas si elles sont bonnes ou mauvaises, mais mon gamin sait qu'elles existent, et, que si il va trop loin, ça sera pas bon, ni pour lui, ni pour moi.
Je l'ai jamais tapé, par contre ça m'est arrivé de dire des choses qui ont dépassé ma pensée. Et qui ont été blessantes. Je me suis excusée et j'ai demandé pardon.
Mon gosse n'est pas devenu une terreur, il est très speedy et increvable, mais ça c'est une chose qui ne me gène pas. Je lui explique juste que je ne peux pas répondre constamment à toutes ses sollicitations, parce que je ne vis pas au même rythme avec les mêmes contraintes.
Du coup il cherche d'autres ressources, et il a compris que pour que les gens aient envie de répondre à ses sollicitations, certains comportements marchaient beaucoup mieux que d'autres ...
Au début, je pensais (genre obsession) qu'il fallait qu'un enfant soit autonome. J'ai pensé ça de manière très marquée jusque vers les 3 ans de mon fils.
Quand j'y repense je me dis mais quelle conne, vouloir qu'un bébé soit autonome ...
En fait, ce qui m'a permis de me rendre compte de la violence éducative (avant je ne la voyais tout simplement pas tellement je l'avais intériorisée), c'est de repenser à ce que je ressentais enfant. De me souvenir.
Ce n'était pas forcément les mêmes situations, mais j'ai appris à développer l'empathie avec mon fils. En grandissant, la complicité est venue. Pourtant je ne suis pas une maman / copine. J'ai des limites, je ne sais pas si elles sont bonnes ou mauvaises, mais mon gamin sait qu'elles existent, et, que si il va trop loin, ça sera pas bon, ni pour lui, ni pour moi.
Je l'ai jamais tapé, par contre ça m'est arrivé de dire des choses qui ont dépassé ma pensée. Et qui ont été blessantes. Je me suis excusée et j'ai demandé pardon.
Mon gosse n'est pas devenu une terreur, il est très speedy et increvable, mais ça c'est une chose qui ne me gène pas. Je lui explique juste que je ne peux pas répondre constamment à toutes ses sollicitations, parce que je ne vis pas au même rythme avec les mêmes contraintes.
Du coup il cherche d'autres ressources, et il a compris que pour que les gens aient envie de répondre à ses sollicitations, certains comportements marchaient beaucoup mieux que d'autres ...
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Châtiments corporels pour les enfants
09.06.14 1:37
(Ce sont pas des enfants mais des ados, mais on est dans le même état d'esprit : (ré)éduquer sans violence.)
Et un article de Stanislas Tomkiewicz : La confusion entre punition et soin : la justice soignante.
- FleurBleu⋅e
- Messages : 42
Date d'inscription : 13/04/2014
Re: Châtiments corporels pour les enfants
09.06.14 12:45
- 1977Ancien⋅ne
- Messages : 1411
Date d'inscription : 03/11/2012
Re: Châtiments corporels pour les enfants
09.06.14 15:43
Re: Châtiments corporels pour les enfants
10.06.14 15:54
l'elfe a écrit:Grussie a écrit:Ok je comprends mieux.
Ce que ça m'inspire comme réflexion, là tout de suite, c'est : est-ce que certains principes qu'on retrouve dans l'éducation non-violente comme le fait de respecter totalement le rythme naturel des bébés et les nourrir la nuit ne se retournent pas au final contre le principe de base de non-violence ?
Je sais que ma mère ne m'a jamais nourrie la nuit, dès mes premiers jours. Quand je pleurais elle allait me câliner puis elle me remettait dans le berceau. Du coup je me suis rapidement calquée sur un rythme alimentaire où je n'avais pas faim la nuit...ça vaut peut-être le coup, non ?
C'est possible. Enfin sauf que je considère quand même que les bébés ont besoin d'être nourris et rassurés la nuit. Et même si on les nourrit plus la nuit à partir d'un certain âge, ça empêche pas un bon nombre d'entre eux de se réveiller systématiquement toutes les nuits. Donc c'est pas seulement une question de choix de parentalité. Mais il est clair que ces choix jouent un rôle.
Le problème c'est que la méthode que tu décris ne fonctionne généralement pas (pour en avoir parlé avec plusieurs mères). (je dis pas que ça PEUT pas marcher hein, mais tous les gens que je connais qui ont essayé ont échoué, et nous aussi nous avons essayé, c'est même mon copain qui le faisait parce que sinon avec moi il hurlait si je le laissais pas téter; et ça nous a demandé beaucoup d'énergie, sur le moment, beaucoup plus que simplement lui donner ce qu'il voulait et se rendormir). Et quand les gens me disent que leurs bébés "font leurs nuits" en général si on creuse un peu, ils ont en fait laissé pleurer l'enfant 3 nuits entières jusqu'à ce qu'il se résigne et ne pleure plus. C'est le seul truc que je connaisse qui marche VRAIMENT, mais je n'ai pas envie d'en arriver là. Après avec les bébés nourris au biberon c'est peut-être différent, mais tous les bébés nourris au sein se réveillent la nuit. Et s'ils se réveillent la nuit c'est à mon avis qu'ils ont des besoins.
Mais pour autant ce que tu dis est très pertinent, je pense que le maternage proximal, ça peut se retourner contre les parents et au final il peut devenir impossible (enfin, plus difficile) de garder un état d'esprit non-violent parce qu'on se heurte à des difficultés que n'ont pas les autres parents. Pour autant, je ne renie pas mon choix de maternage proximal. Je pense qu'il y a un équilibre à trouver.
J'avais juste envie de dire :câlin:
Le manque de sommeil, c'est vraiment ce qu'il y a de plus difficile, je trouve. Ca rejaillit sur le reste.
Mon fils (qui était au biberon, mais je ne pense pas que ça change grand chose) a fait ses nuits très tôt... Mais sans qu'on comprenne vraiment pourquoi, il s'est remis à se réveiller très souvent la nuit à 15 mois, et pendant plusieurs mois. Il ne tétait pas mais avait besoin de nous, d'un câlin, d'être rassuré. Ca a été la période la plus difficile avec lui. On était crevés et pas patients la journée. Mais hors de question de le laisser pleurer seul dans son lit... Si il avait d'un coup besoin de nous la nuit, il devait bien y avoir une raison !
Mais le fait de devoir manger la nuit, en dehors des premières semaines (ou c'est indispensable), je pense que c'est très secondaires dans les raisons des réveils des tout-petits.
- InvitéInvité
Re: Châtiments corporels pour les enfants
23.07.14 20:12
Le topic était fort long, j'en ai donc ouvert un deuxième sur le même sujet. C'est ici.
Page 29 sur 29 • 1 ... 16 ... 27, 28, 29
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum