Pilosité et influence sociétale (suite)
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- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
01.10.14 21:54
J'ai réfléchi et j'ai envie de le faire
Tu la contactes ? ou tu m'envoies un MP ?
Tu la contactes ? ou tu m'envoies un MP ?
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
01.10.14 23:16
MP envoyé
@Aky, ses coordonnées sont dans le groupe "Tous à poils", si tu souhaites la joindre
edit : vu dans "Touche pas à mon poste", hier
Le chanteur Dave répond à une question, dans "Voici"
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/interview-dave-zaz-donne-l-impression-de-ne-pas-se-raser-sous-les-bras-542948
Il s'excuse (???) ici
http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2014/09/26/28003-20140926ARTFIG00350-dave-s-excuse-zaz-je-ne-la-traite-pas-de-sale.php
@Aky, ses coordonnées sont dans le groupe "Tous à poils", si tu souhaites la joindre
edit : vu dans "Touche pas à mon poste", hier
Le chanteur Dave répond à une question, dans "Voici"
Et c’est parce que vous avez aussi beaucoup chanté dans la rue que vous êtes sensible à Zaz ?
Non, ce que j’aime chez elle, c’est son énergie positive et sa voix rauque à la Brenda Lee. Même si je dois admettre qu’elle donne l’impression de ne pas se raser sous les bras. Ceci dit, ma mère dans les années 60 faisait de même.
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/interview-dave-zaz-donne-l-impression-de-ne-pas-se-raser-sous-les-bras-542948
Il s'excuse (???) ici
http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2014/09/26/28003-20140926ARTFIG00350-dave-s-excuse-zaz-je-ne-la-traite-pas-de-sale.php
«Je ne la traite pas de sale. Je ne la connais pas perso. J'aimerais beaucoup la connaître, elle m'intrigue. Je serais plutôt admiratif de ce qu'elle dégage. (...) C'est l'exemple même du truc que tu peux te dire en te marrant, mais que tu n'as pas envie de relire après.»
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
02.10.14 0:23
Dans l'interview toute entière, il dit de la merde en grande partie misogyne. Je connaissais pas ce gars, mais ça donne pas envie de le connaître...
Le mec, quand il parle des femmes, il dit :
- "Daniela, sur qui je pourrais dire beaucoup de mal mais je m’abstiendrai"
- "il y avait une petite Argentine, Natalia Doco, extrêmement bien proportionnée, à tomber par terre. J’adore les seins. Je trouve ça émouvant."
- "il faut se rappeler qu’en 1998, c’était déjà un transsexuel israélien qui avait gagné." (la personne en question est une femme trans)
- "Depuis, plein de femmes dans la rue m’arrêtent et ouvrent leur chemisier pour me montrer leur cicatrice." (trop drôle la blague )
Et quand il ne parle pas des femmes, il dit de la merde aussi :
- "Il paraît que dans toutes les civilisations, il y a inévitablement 9 % d’homosexuels. C’est la nature qui a choisi ce chiffre comme contraceptif naturel, pour s’autoréguler." (essentialisme quand tu nous tient...)
- "On diffusait son clip et j’ai sorti, pour rire : « Ah, j’adore les amateurs ! »" (sympa le mec)
- "je me considère plutôt à l’aise. Comme un charcutier ou un boulanger qui, s’il n’a pas trop fait le con, a logiquement son appartement à Paris et sa résidence secondaire." (la réussite, c'est de finir bourgeois, et finir bourgeois, c'est accessible à toute personne qui ne "fait pas le con"...)
- "tu vois que t’es gay, tu regardes l’Eurovision !" (humour de beauf sur les gays)
- " il y a des gens qui doivent penser que tu es homosexuel. Pas que tu sois efféminé ou féminin, mais tu as un truc un peu coquin…" (humour de beauf sur les gays bis repetita)
A côté de toute cette merde sexiste, homophobe, pro-capitaliste, transphobe et cie, même son admiration pour Stromae (paye ta référence musicale) passe quasi inaperçue.
Le mec, quand il parle des femmes, il dit :
- "Daniela, sur qui je pourrais dire beaucoup de mal mais je m’abstiendrai"
- "il y avait une petite Argentine, Natalia Doco, extrêmement bien proportionnée, à tomber par terre. J’adore les seins. Je trouve ça émouvant."
- "il faut se rappeler qu’en 1998, c’était déjà un transsexuel israélien qui avait gagné." (la personne en question est une femme trans)
- "Depuis, plein de femmes dans la rue m’arrêtent et ouvrent leur chemisier pour me montrer leur cicatrice." (trop drôle la blague )
Et quand il ne parle pas des femmes, il dit de la merde aussi :
- "Il paraît que dans toutes les civilisations, il y a inévitablement 9 % d’homosexuels. C’est la nature qui a choisi ce chiffre comme contraceptif naturel, pour s’autoréguler." (essentialisme quand tu nous tient...)
- "On diffusait son clip et j’ai sorti, pour rire : « Ah, j’adore les amateurs ! »" (sympa le mec)
- "je me considère plutôt à l’aise. Comme un charcutier ou un boulanger qui, s’il n’a pas trop fait le con, a logiquement son appartement à Paris et sa résidence secondaire." (la réussite, c'est de finir bourgeois, et finir bourgeois, c'est accessible à toute personne qui ne "fait pas le con"...)
- "tu vois que t’es gay, tu regardes l’Eurovision !" (humour de beauf sur les gays)
- " il y a des gens qui doivent penser que tu es homosexuel. Pas que tu sois efféminé ou féminin, mais tu as un truc un peu coquin…" (humour de beauf sur les gays bis repetita)
A côté de toute cette merde sexiste, homophobe, pro-capitaliste, transphobe et cie, même son admiration pour Stromae (paye ta référence musicale) passe quasi inaperçue.
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
02.10.14 0:34
Ah tu ne connaissais pas Dave ? Il a eu bcp de succès dans les années 60-70 ("du côté de chez swan", "Vanina")
Sinon, il est gay et ne s'en cache pas mais ça ne l'empêche pas de sortir des énormités transphobes ou homophobes
Sinon, il est gay et ne s'en cache pas mais ça ne l'empêche pas de sortir des énormités transphobes ou homophobes
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
02.10.14 1:03
Ah, il est gay ?! Ca change quand même légèrement la donne (concernant ses blagues sur les gays et sur les seins des femmes), c'est donc de l'homophobie intériorisée, c'est pas tout à fait pareil que si c'était un hétéro qui disaient ce genre de biteries.
J'aurais jamais pu imaginer qu'il était gay en lisant cette interview (et pourtant, le fait que le journaliste lui parle de Conchita Wurst, le fait que Dave parle plusieurs fois de l'homosexualité supposée du journaliste...). Ca fait le même effet que de lire ou entendre une femme misogyne quoi...
J'aurais jamais pu imaginer qu'il était gay en lisant cette interview (et pourtant, le fait que le journaliste lui parle de Conchita Wurst, le fait que Dave parle plusieurs fois de l'homosexualité supposée du journaliste...). Ca fait le même effet que de lire ou entendre une femme misogyne quoi...
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
02.10.14 9:14
il se moque bcp de l'homophobie, il vit depuis 40 ans avec un homme et il raconte souvent que là où il vivait avec son partenaire, il entendait les gens dire "les deux folles", "les deux tapettes", etc. Il en riait.
Il est supposé avoir bcp d'humour mais je pense que ses blagues sont souvent limite, pour ne pas dire au-delà de la limite
Il est supposé avoir bcp d'humour mais je pense que ses blagues sont souvent limite, pour ne pas dire au-delà de la limite
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
02.10.14 15:50
J'ai envoyé un message sur facebook à la journaliste pour le reportage
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
03.10.14 14:23
Vous semblez tout-e-s d'accord pour constater que:
l'épilation fait partie des "must have" de la « panoplie » féminine contemporaine.
Je pense que le "phénomène de rejet" à la possibilité que les femmes puissent cesser de s'épiler ne peut se comprendre que si l’on considère l’ensemble de cette panoplie. mais également, ce que signifie le poil pour l'humain.
On peu constater (et s‘étonner) au passage que cette « panoplie » féminine tend à être de plus en plus en opposition a la « panoplie » masculine.
Par le passé le féminin est souvent le reflet du masculin(et vice versa)
Quand les hommes arboraient leurs poils fièrement, les femmes aussi
Quand les hommes portaient les cheveux long, les femmes aussi
Quand les hommes portaient des peaux de bête ; les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des « drapés » les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des talons, les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des chapeaux, les femmes aussi.
Quand les hommes se maquillaient, les femmes aussi.
Au fil de l’histoire Le masculin se construit sur le rejet du féminin(et vice versa)
Les différences s’accentuent pour aboutir à une dichotomie totale.
Le concept de vêtement masculin évolue. Mais pas le féminin qui garde encore tous les fondamentaux qui lui ont été imposés.
Quand les hommes portaient des « jupes courtes », les femmes en portaient des longues.
Quand les hommes ont commencé à porter des pantalons, cela a été interdit aux femmes.
Quand les hommes ont adopté les cheveux court, cela a été interdit aux femmes.
Quand les hommes ont cesser de se maquiller, les femmes ont été encouragé à faire le contraire.
Quand les hommes ont regagné le droit de montrer leurs jambes (shorts), cela a été interdit aux femmes.
Quand la femme à « gagné » le droit aux jupes courtes. Elle a coupé ses poils !
Elle aurait du s’épiler pour qu’on ne confonde pas ses jambes avec celles d’un homme ? Peut-être. Pour entretenir/parfaire cette dichotomie homme/femme ? Assurément.
Aujourd’hui on a donc :
Masculin / Féminin
Pantalon / jupe ou robe (pantalon possible mais pas considéré féminin)
Pas de talon / Talon (sans talon possible mais pas considéré féminin)
Pas de maquillage / maquillage
Couleurs sobres / Couleurs gaies
Cheveux court / Cheveux long (court possible, mais pas considéré féminin )
Plein d’Poils / Surtout pas de poils !
On peu souligner que sur le lieu de travail (mais aussi à l'école maternelle) chacun est tenu de porter la panoplie complète ci dessus qui correspond à son genre. Avec en plus
Masculin > ne laisse apparaître que l’essentiel (tête et mains)
Féminin > décolleté, jambes/bras nues.
Des questions s'imposent… et se posent:
• Plus on se rapprocherait de l'égalité homme/femme. Plus le besoin de se différencier se ferait sentir ?!
• Le patriarcat a bien voulu concéder à la femme "l'égalité". Mais se refuse à être confondu avec elle !?
• L'injonction quel est-elle ? Est-ce l'homme qui ne souhaite pas ressembler à une femme ou la femme qui ne doit ne pas être confondu ?
Moralité :
Plus l’humain est poilu, plus il se couvre (masculin). Moins il l’est, plus il se montre (féminin). plus il se montre plus il s'épile… la boucle est bouclée.
De la représentation
la panoplie nous représente socialement. Elle est donc le reflet de la vision que nous avons de nous-même et/ou de ce que nous voulons bien montrer. ça dit tout de la représentation que se font les hommes d’eux-mêmes et de la manière dont ils se représentent la femme. Et par extension de ce que la femme est encouragé à penser d’elle même.
On peu souligner aussi que l'homme en général dédaigne les vêtements féminin (demandez lui de porter une robe, du maquillage, du rose…). Ce qui n'est pas réciproque, ni anodin. (Ce qui rend légitime la question: Comment les hommes font-il pour être séduit par les femmes, puisqu'elles sont sensé ne posséder/représenter aucune des "valeurs" auxquels ils prétendent… mais c'est un autre sujet)
Les modes évoluent et s’imposent grâce aux médias. Nos gouts sont conditionnés par ce que nous observons quotidiennement. Plus on s’habitue à voir une chose plus elle sera familière et intégré comme « positive ». Moins on la voit, plus elle nous est étrangère.
Notons que la mode est un business. Elle encourage la consommation. Par conséquent tend vers la sophistication, pour encourager la surconsommation.
Hommes et femmes naissent sans poils !
C’est sans poils, que nous découvrons et apprécions à aimer pour la première fois notre corps.
Le poil, c’est donc vieillir > Vieillir c'est l'expérience (masculin).
Sans poils, c’est la jeunesse > La jeunesse séduit (féminin).
L’homme se distingue des femmes par ses poils… pas tant que ça
Aujourd’hui la femme est 100% représenté sans poils ! Peut de chance donc que ça change.
Mais puisque l'homme, lorsqu’il se dessine, se représente sans poils (BD, manga, etc…). S’il se dénude, s’épile (sportifs, mannequin, etc…). Enfin, lui aussi veut paraître jeune (jeunisme). Sa représentation tend vers le 100% sans poils également !
Hommes et femmes cachent leurs poils !
Les poils c’est aussi l’animalité. L'humain cache donc ses poils puisqu’il n’assume pas son animalité. Chacun à la manière qui convient à son genre (caché/épilé)
L’avenir des poils ? Un business !
Interprétation
J’en déduis qu’on est en train de s’habituer à représenter l’humain, tous genre confondu, sans poils. Par conséquent l’avenir sera (selon toute logique) fait de:
Tout l’monde sans poils !
Fait rarissime (à ma connaissance). la mode masculine se fera de ce point de vu, le reflet du féminin. A moins, bien sur, que les tendances s'inversent. Et c'est pas gagné.
Extrapolation
La mode masculine est celle qui résiste encore le mieux à la surconsommation. Mais comme on peu pas aller beaucoup plus loin coté féminin. Le marché voulant toujours être en expansion. Il ne s'en contentera pas, et va finir par s'attaquer sérieusement à la garde robe de monsieur... et à sa féminisation. On se rendra compte alors enfin, peut-être, que la panoplie féminine n'a pas grand chose à voir avec la féminité, et que c'est pas si bête les études de genre
Hop, fin de tartine
l'épilation fait partie des "must have" de la « panoplie » féminine contemporaine.
Je pense que le "phénomène de rejet" à la possibilité que les femmes puissent cesser de s'épiler ne peut se comprendre que si l’on considère l’ensemble de cette panoplie. mais également, ce que signifie le poil pour l'humain.
On peu constater (et s‘étonner) au passage que cette « panoplie » féminine tend à être de plus en plus en opposition a la « panoplie » masculine.
Par le passé le féminin est souvent le reflet du masculin(et vice versa)
Quand les hommes arboraient leurs poils fièrement, les femmes aussi
Quand les hommes portaient les cheveux long, les femmes aussi
Quand les hommes portaient des peaux de bête ; les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des « drapés » les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des talons, les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des chapeaux, les femmes aussi.
Quand les hommes se maquillaient, les femmes aussi.
Au fil de l’histoire Le masculin se construit sur le rejet du féminin(et vice versa)
Les différences s’accentuent pour aboutir à une dichotomie totale.
Le concept de vêtement masculin évolue. Mais pas le féminin qui garde encore tous les fondamentaux qui lui ont été imposés.
Quand les hommes portaient des « jupes courtes », les femmes en portaient des longues.
Quand les hommes ont commencé à porter des pantalons, cela a été interdit aux femmes.
Quand les hommes ont adopté les cheveux court, cela a été interdit aux femmes.
Quand les hommes ont cesser de se maquiller, les femmes ont été encouragé à faire le contraire.
Quand les hommes ont regagné le droit de montrer leurs jambes (shorts), cela a été interdit aux femmes.
Quand la femme à « gagné » le droit aux jupes courtes. Elle a coupé ses poils !
Elle aurait du s’épiler pour qu’on ne confonde pas ses jambes avec celles d’un homme ? Peut-être. Pour entretenir/parfaire cette dichotomie homme/femme ? Assurément.
Aujourd’hui on a donc :
Masculin / Féminin
Pantalon / jupe ou robe (pantalon possible mais pas considéré féminin)
Pas de talon / Talon (sans talon possible mais pas considéré féminin)
Pas de maquillage / maquillage
Couleurs sobres / Couleurs gaies
Cheveux court / Cheveux long (court possible, mais pas considéré féminin )
Plein d’Poils / Surtout pas de poils !
On peu souligner que sur le lieu de travail (mais aussi à l'école maternelle) chacun est tenu de porter la panoplie complète ci dessus qui correspond à son genre. Avec en plus
Masculin > ne laisse apparaître que l’essentiel (tête et mains)
Féminin > décolleté, jambes/bras nues.
Des questions s'imposent… et se posent:
• Plus on se rapprocherait de l'égalité homme/femme. Plus le besoin de se différencier se ferait sentir ?!
• Le patriarcat a bien voulu concéder à la femme "l'égalité". Mais se refuse à être confondu avec elle !?
• L'injonction quel est-elle ? Est-ce l'homme qui ne souhaite pas ressembler à une femme ou la femme qui ne doit ne pas être confondu ?
Moralité :
Plus l’humain est poilu, plus il se couvre (masculin). Moins il l’est, plus il se montre (féminin). plus il se montre plus il s'épile… la boucle est bouclée.
De la représentation
la panoplie nous représente socialement. Elle est donc le reflet de la vision que nous avons de nous-même et/ou de ce que nous voulons bien montrer. ça dit tout de la représentation que se font les hommes d’eux-mêmes et de la manière dont ils se représentent la femme. Et par extension de ce que la femme est encouragé à penser d’elle même.
On peu souligner aussi que l'homme en général dédaigne les vêtements féminin (demandez lui de porter une robe, du maquillage, du rose…). Ce qui n'est pas réciproque, ni anodin. (Ce qui rend légitime la question: Comment les hommes font-il pour être séduit par les femmes, puisqu'elles sont sensé ne posséder/représenter aucune des "valeurs" auxquels ils prétendent… mais c'est un autre sujet)
Les modes évoluent et s’imposent grâce aux médias. Nos gouts sont conditionnés par ce que nous observons quotidiennement. Plus on s’habitue à voir une chose plus elle sera familière et intégré comme « positive ». Moins on la voit, plus elle nous est étrangère.
Notons que la mode est un business. Elle encourage la consommation. Par conséquent tend vers la sophistication, pour encourager la surconsommation.
Hommes et femmes naissent sans poils !
C’est sans poils, que nous découvrons et apprécions à aimer pour la première fois notre corps.
Le poil, c’est donc vieillir > Vieillir c'est l'expérience (masculin).
Sans poils, c’est la jeunesse > La jeunesse séduit (féminin).
L’homme se distingue des femmes par ses poils… pas tant que ça
Aujourd’hui la femme est 100% représenté sans poils ! Peut de chance donc que ça change.
Mais puisque l'homme, lorsqu’il se dessine, se représente sans poils (BD, manga, etc…). S’il se dénude, s’épile (sportifs, mannequin, etc…). Enfin, lui aussi veut paraître jeune (jeunisme). Sa représentation tend vers le 100% sans poils également !
Hommes et femmes cachent leurs poils !
Les poils c’est aussi l’animalité. L'humain cache donc ses poils puisqu’il n’assume pas son animalité. Chacun à la manière qui convient à son genre (caché/épilé)
L’avenir des poils ? Un business !
Interprétation
J’en déduis qu’on est en train de s’habituer à représenter l’humain, tous genre confondu, sans poils. Par conséquent l’avenir sera (selon toute logique) fait de:
Tout l’monde sans poils !
Fait rarissime (à ma connaissance). la mode masculine se fera de ce point de vu, le reflet du féminin. A moins, bien sur, que les tendances s'inversent. Et c'est pas gagné.
Extrapolation
La mode masculine est celle qui résiste encore le mieux à la surconsommation. Mais comme on peu pas aller beaucoup plus loin coté féminin. Le marché voulant toujours être en expansion. Il ne s'en contentera pas, et va finir par s'attaquer sérieusement à la garde robe de monsieur... et à sa féminisation. On se rendra compte alors enfin, peut-être, que la panoplie féminine n'a pas grand chose à voir avec la féminité, et que c'est pas si bête les études de genre
Hop, fin de tartine
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
03.10.14 23:16
Sebmouth a écrit:Par le passé le féminin est souvent le reflet du masculin(et vice versa)
Quand les hommes arboraient leurs poils fièrement, les femmes aussi
Tu peux préciser à quelle époque et dans quel endroit de la planète ? Car à ma connaissance, ce n'est pas le cas (les femmes arborant fièrement leur pilosité)
Tu trouveras toutes les infos sur l'origine de la norme du glabre sur mon site
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 0:24
Question pilosité ? m'enfin, la guerre du feu quoi ! M'étonnerait qu'à l'âge de pierre ils se prennent la tête avec ces conneries. Z'avaient autre chose à penser tu pense pas ?pierregr a écrit:Tu peux préciser à quelle époque et dans quel endroit de la planète ? Car à ma connaissance, ce n'est pas le cas
à quel site tu fait allusion Pierre ?
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 0:42
Pour mon site, tu cliques sur le www sous mon pseudo
Sinon, pour la période de "la guerre du feu", je ne pense pas qu'illes disposaient de bcp de choses pour s'enlever les poils. De là à dire que les femmes arboraient fièrement leur pilosité...
Sinon, pour la période de "la guerre du feu", je ne pense pas qu'illes disposaient de bcp de choses pour s'enlever les poils. De là à dire que les femmes arboraient fièrement leur pilosité...
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 1:20
pierregr a écrit:De là à dire que les femmes arboraient fièrement leur pilosité...
bah, j'vois pas pourquoi elles devraient pas être fière de leur corps
J'y est trouvé ça sur ton site Pierre. Merci (que j'vais potasser, voir si j'ai pas raté quelque chose):
"les hommes s'éduquèrent à trouver laid et disgracieux ce qui est naturel et harmonieux"
"Comme la culture de ces sociétés [occidentales] ne permet pas de leur faire porter le voile, qu'elles ont acquis le droit de vote, de s'investir dans la sphère publique, de diriger et d'avoir une sexualité libre et épanouie, contenons donc leur émancipation et le grandissement de leur influence en les faisant se détester elles-mêmes, via, entre autres, la détestation de leur propre corps."
C'est un peu ce que je sous entend dans ma tartine plus haut. j'chui pas à la ramasse...
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 2:27
Depuis quand les femmes "occidentales" ont une vie sexuelle généralement "libre et épanouie" ?
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 11:09
Tu semble avoir des réserves sur ce texte et je comprend ta remarque Drärk.
Mais Le texte ne dit pas qu'elles ont forcément une sexualité épanouie. Il me semble que le sens c'est plutôt qu'elles en ont le droit, la possibilité... que c'est pas interdit quoi. Rien de plus.
ps. Par contre, loin de moi l'idée de faire le lourd... mais on frise le hors sujet non ?
Mais Le texte ne dit pas qu'elles ont forcément une sexualité épanouie. Il me semble que le sens c'est plutôt qu'elles en ont le droit, la possibilité... que c'est pas interdit quoi. Rien de plus.
ps. Par contre, loin de moi l'idée de faire le lourd... mais on frise le hors sujet non ?
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 11:24
Je dois dire que je ne suis pas convaincue Sebmouth
Quand tu dis :
J'ai l'impression que dans énormément d'époques et de cultures, il y a quand même des normes vachement différentes au niveau des vêtements, des coiffures, entre hommes et femmes; c'est en tout cas le cas aujourd'hui et je ne suis pas convaincue de l'utilité d'examiner des passés lointains comme "la guerre du feu" pour parler de problèmes actuels. Et quand tu parles de cheveux longs ou de drapés, j'ai plutôt l'impression que c'étaient juste les coiffures ou types de vêtements de l'époque qu'une volonté qu'hommes et femmes soient vêtus pareillement. Un peu comme si on disait maintenant, "quand les hommes portent du coton et du polyester, les femmes aussi".Par le passé le féminin est souvent le reflet du masculin(et vice versa)
Quand les hommes arboraient leurs poils fièrement, les femmes aussi
Quand les hommes portaient les cheveux long, les femmes aussi
Quand les hommes portaient des peaux de bête ; les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des « drapés » les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des talons, les femmes aussi.
Quand les hommes portaient des chapeaux, les femmes aussi.
Quand les hommes se maquillaient, les femmes aussi.
Quand tu dis :
Je suis juste pas sûre que cette vision du féminin en retard par rapport au masculin car on lui impose d'être à la bourre sur la mode soit pertinent...ça ne me parle pas en tout cas.Le concept de vêtement masculin évolue. Mais pas le féminin qui garde encore tous les fondamentaux qui lui ont été imposés.
C'est pas pour t'envoyer bouler ou quoi, mais...ça me paraît évident, et on est sur un forum féministe donc je pense que c'est clair pour tout le monde, qu'il y a une volonté d'exagérer les différences naturelles entre hommes et femmes, comme le fait qu'en moyenne la pilosité masculine est plus fournie que la pilosité féminine, et du coup je trouve ça bizarre de passer par un historique "hommes des cavernes" pour arriver à cette conclusion. Pareil pour la fin de ton post...en fait j'ai l'impression que tu nous expliques des trucs assez basiques avec un historique un peu bidonElle aurait du s’épiler pour qu’on ne confonde pas ses jambes avec celles d’un homme ? Peut-être. Pour entretenir/parfaire cette dichotomie homme/femme ? Assurément.
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 13:52
Grussie a écrit:Je dois dire que je ne suis pas convaincue Sebmouth
J'ai l'impression que dans énormément d'époques et de cultures, il y a quand même des normes vachement différentes au niveau des vêtements, des coiffures, entre hommes et femmes; c'est en tout cas le cas aujourd'hui et je ne suis pas convaincue de l'utilité d'examiner des passés lointains comme "la guerre du feu" pour parler de problèmes actuels. Et quand tu parles de cheveux longs ou de drapés, j'ai plutôt l'impression que c'étaient juste les coiffures ou types de vêtements de l'époque qu'une volonté qu'hommes et femmes soient vêtus pareillement. Un peu comme si on disait maintenant, "quand les hommes portent du coton et du polyester, les femmes aussi".
Je suis peut-être pas super clair. J'ai dû prendre des raccourcis pour que la tartine finisse pas en super-mega-sheese-giant-XXL. Pas de soucis je vais donc prendre le temps de mieux me faire comprendre. Puisque tu a la délicatesse de m'y inviter.
Et bien cette historique, (qui peu paraître un peu simpliste et semble enfoncer des portes ouverte, je te l'accorde), ne dit pas que les femmes ont un jour été vêtues comme leurs homologues masculin. le vêtement a toujours été sexué et adapté à la morphologie de chacun, nous le savons.
Mais plutôt qu'il y a eu des époques ou les panoplies étaient composés "en miroir". Composés des même objets (ex: chapeau/coiffe, canne/ombrelle) et avaient le même sens/but pour les deux genre (ex: corps complètement couvert ou pas, sobriété ou pas).
Hors ça n'est plus le cas aujourd'hui les panoplies s'opposent complètement dans la forme (sobriété/fantaisie) comme dans l'esprit.(ex: la panoplie masculine cache/la panoplie féminine révèle...). ça n'est pas anodin. ça mérite d'être posé à mon sens.
Grussie a écrit:Je suis juste pas sûre que cette vision du féminin en retard par rapport au masculin car on lui impose d'être à la bourre sur la mode soit pertinent...ça ne me parle pas en tout cas.
Je dit pas que les femmes sont rétro. Mais que la panoplie "idéale" dédié au masculin évolue (plus de "drapé", plus de maquillage, cheveux court...). Alors que la panoplie féminine "idéale" pour une petite fille/working girl, n'évolue plus dans le fond/esprit/ses intentions perdurent. (cheveux long, robe/jupe...). Elle se modernise en apparence et subit des phénomènes de mode mais le fond (aliéné par la surconsommation et/ou le dogme religieux). Reste le même tu ne trouve pas ?
Grussie a écrit:Pareil pour la fin de ton post...en fait j'ai l'impression que tu nous expliques des trucs assez basiques avec un historique un peu bidon
Si tout le monde ici est convaincu, comme moi, que le phénomène "épilation" n'est pas prêt de disparaitre et que les chances sont grandes pour que ça finisse par s'imposer aussi au genre masculin. On est tous d'accord.
Je trouvais intéressant de mettre les choses en perspective. Désolé si j'ai manqué de pertinence ou que mon style manque de style.
De plus, J'avais pas le sentiment que ce soit si évident que ça pour tous le monde
et j'était curieux d'avoir l'avis de la communauté.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
04.10.14 15:41
C'est quoi des vêtements adaptés à la morphologie de chacun-e ? Actuellement, je me fringue exclusivement en homme (chaussure et caleçon compris), j'ai une brassière sport que je ne mets que très rarement et ma morphologie n'a jamais été aussi libre de toute ma vie.
L'épilation n'est pas un phénomène, c'est un rite imposé selon diverses croyances, notamment la volonté de se différencier des animaux (alors que les animaux n'ont absolument pas la même pilosité que nous, ce qui fait que cet argument ne tient pas la route), d'hygiène (argument encore moins valable). En outre les femmes sont considérées comme sauvages et naturellement "incivilisées" car elles saignent "involontairement" et mettent au monde : ce sont des animaux (oui nous sommes une société spéciste qui considérons les animaux comme des sous-êtres exploitables et nous mettons les femmes au même niveau).
L'épilation peut être à la fois considérée comme une injonction visant à maîtriser la nature "sauvage" des femmes (cela passe aussi par la sexualité bridée des femmes, y compris des occidentales, car les hommes ont peur de leur sexe et étouffent tout besoin sexuel féminin) mais également comme la marque de l'interdiction de la virilité féminine : les femmes n'ont pas le droit d'être viriles, le poils est un symbole de la virilité il leur faut donc les enlever. Ce qui fait qu'on en arrive à des préjugées complètement tordus assénant que l'épilation est une mesure d'hygiène : soit les femmes sont considérées comme sales soit les hommes ont le droit de l'être. Voire les deux. En bref, les femmes ne sont pas parfaite au naturel, elles ne le seront jamais.
Mon commentaire sur la sexualisé reniée des occidentales ne me semble pas plus hors-sujet que parler des codes vestimentaires.
L'épilation n'est pas un phénomène, c'est un rite imposé selon diverses croyances, notamment la volonté de se différencier des animaux (alors que les animaux n'ont absolument pas la même pilosité que nous, ce qui fait que cet argument ne tient pas la route), d'hygiène (argument encore moins valable). En outre les femmes sont considérées comme sauvages et naturellement "incivilisées" car elles saignent "involontairement" et mettent au monde : ce sont des animaux (oui nous sommes une société spéciste qui considérons les animaux comme des sous-êtres exploitables et nous mettons les femmes au même niveau).
L'épilation peut être à la fois considérée comme une injonction visant à maîtriser la nature "sauvage" des femmes (cela passe aussi par la sexualité bridée des femmes, y compris des occidentales, car les hommes ont peur de leur sexe et étouffent tout besoin sexuel féminin) mais également comme la marque de l'interdiction de la virilité féminine : les femmes n'ont pas le droit d'être viriles, le poils est un symbole de la virilité il leur faut donc les enlever. Ce qui fait qu'on en arrive à des préjugées complètement tordus assénant que l'épilation est une mesure d'hygiène : soit les femmes sont considérées comme sales soit les hommes ont le droit de l'être. Voire les deux. En bref, les femmes ne sont pas parfaite au naturel, elles ne le seront jamais.
Mon commentaire sur la sexualisé reniée des occidentales ne me semble pas plus hors-sujet que parler des codes vestimentaires.
- Cyb—
- Messages : 416
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
06.10.14 23:33
En parlant de vêtements des hommes, je pense à Mona Chollet dans Beauté fatale. Elle y explique que c'est surtout du fait de la place de la science et du rationnel que ce qui est superflu et accessoire n'était plus vu comme masculin. Tandis que les parures, dans l'Histoire de l'humanité, étaient très prisées par les hommes. Après l'importance de la science, le fait de se vêtir chez les hommes était uniquement à but utile.
- SebmouthBleu⋅e
- Messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
07.10.14 13:27
Cyb a écrit: les parures, dans l'Histoire de l'humanité, étaient très prisées par les hommes. Après l'importance de la science, le fait de se vêtir chez les hommes était uniquement à but utile.
De mon humble avis ça c'est pas lié aux avancés scientifiques. Mais plutôt le propre des sociétés vénales et/ou basés sur des rapports de force. Où l'on se pare d'objets précieux pour se la "péter". Et comme le corps à ses limites, le VIP fini par parer aussi sa(ses) conquêtes faute d'espaces libre sur sa propre personne.
C'est vrai qu'aujourd'hui l'homme moyen, en totale opposition avec la mode féminine. arbore moins de bijoux pour avoir l'air sérieux. mais il compense sur les voitures et les gadgets high tech.
et ça fait éco à : "si t'as pas ta Rolex à 50ans, t'as raté ta vie"
Mais on frise gravement le hors sujet
Toutefois. ça donne un nouvel argument quand à la dichotomie des panoplies féminin/masculin. En effet, nombre de civilisations anciennes ont vu L'homme comme la femme, se parés de bijoux, signes ostentatoires de richesse et autre sophistication de manière identique. Mais aujourd'hui les choses sont bien différentes.
- ReikarasuBleu⋅e
- Messages : 33
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
30.10.14 0:10
pierregr a écrit:Moi non plus, je ne suis pas choqué.
C'est surtout sa pilosité du torse qui est tout de même rare. Mais il faut aussi replacer cette sortie dans le cadre des USA, terre pilophobe par excellence. Déjà qu'en Europe occidentale, voir une femme à la plage ayant des poils relève de l'exploit, c'est encore plus rare aux USA.
Sinon, elle a eu sa période où elle enlevait tous ses poils mais elle en a tellement que la lutte était perdue d'avance, elle a fini par assumer complètement sa pilosité (elle a bcp de poils sur les seins également, elle poste des photos d'elle sur sur blog). Et elle le vit en effet plutôt bien, c'est évidemment un encouragement pour celles qui hésitent.
Son blog : http://phoenixfloe.tumblr.com/ (attention, NSFW pour cause de nudité intégrale)
On y découvre sa créativité artistique
*sigh* c'est la dernière fois que je vais sur twitter sur cette soirée. Je suis tombé sur un tweet bien sexiste je cite :
"- Bébé envoie moi une photo de toi nue. :$<3
- Je ne suis pas rasée mais tiens :"
et là une photo d'elle...Et pas n'importe laquelle, elle était nue, de quoi renforcée l'exposition. Pathétique... Avec évidemment des commentaires du style "haha répugnant", "écoeurant" ou "je vais vomir je crois" ! Oui bien sûr, c'est plutôt moi qui vais vomir devant un tel tweet.
Autant la blague sexiste et les commentaires les gens auraient pu s'en passer honnêtement, mais en plus pour avoir pris cette photo de Tango Tinamarie, juste pour cracher leur machisme pour motif qu'une personne assume sa pilosité, ça me met hors de moi !
Désolé pour le petit coup de gueule...Est-ce que certain-e-s d'entre vou savent comment retire t-on ce genre de tweet de nos actus ? Voir même supprimer l'auteur de ce tweet ?
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
30.10.14 3:02
Rien que la "dialogue" (ou plutôt l'ordre et la soumission huilés comme un roulement à bille...) me donne la nausée...
Je crois que tu peux carrément faire un rapport pour dénoncer le tweet.
Je crois que tu peux carrément faire un rapport pour dénoncer le tweet.
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
05.11.14 17:35
Une amie FB qui garde ses poils a été interviewée pour une émission de M6, la séquence a été diffusée hier
http://www.6play.fr/#/m6/100-mag/11407620-emission-du-04-novembre (à partir de 8 mn 20)
J'ai extrait la séquence, à télécharger ou à voir en ligne (durée : 4mn40s)
http://www.6play.fr/#/m6/100-mag/11407620-emission-du-04-novembre (à partir de 8 mn 20)
J'ai extrait la séquence, à télécharger ou à voir en ligne (durée : 4mn40s)
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
11.11.14 20:46
Aujourd'hui, sur Kimchicuddles.
https://www.facebook.com/littlebeardedbear
https://www.facebook.com/littlebeardedbear
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
11.11.14 23:43
Merci Parleur, je la connaissais déjà, elle est vraiment géniale car elle assume complètement sa pilosité faciale et aussi, sur le torse
- La ChatteAncien⋅ne
- Messages : 822
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pilosité et influence sociétale (suite)
12.11.14 14:51
Il y a deux jours, dans un bar avec un groupe de potes. On parlait de couleurs de cheveux. L'une des filles dit se faire des mèches blondes, mais son copain précise qu'en vrai, elle est blonde quand même, mais moins clair. Là un autre demande "Tu veux dire que tu es une vraie blonde ?" (humour gras) "c'est vrai Machin, Machine est une vraie blonde?".
Et là le copain montre l'intérieur de son propre poignet et dit "ben, comment tu veux que je sache, c'est comme ça…" (sous-entendu : aussi imberbe que mon poignet).
J'ai été sidérée : ces deux là sont ensemble depuis des années et le gars ne sait pas de quelle couleurs sont les poils pubiens de sa copine. J'en déduis qu'elle doit se raser ou s'épiler TOUT LE TEMPS. Je ne pensais même pas que, dans la vraie vie, c'était possible.
Conditionnement, conditionnement…
Et là le copain montre l'intérieur de son propre poignet et dit "ben, comment tu veux que je sache, c'est comme ça…" (sous-entendu : aussi imberbe que mon poignet).
J'ai été sidérée : ces deux là sont ensemble depuis des années et le gars ne sait pas de quelle couleurs sont les poils pubiens de sa copine. J'en déduis qu'elle doit se raser ou s'épiler TOUT LE TEMPS. Je ne pensais même pas que, dans la vraie vie, c'était possible.
Conditionnement, conditionnement…
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