La prostitution n'est pas un métier
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55 participants
- AraignéeAncien⋅ne
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Date d'inscription : 02/09/2012
Re: La prostitution n'est pas un métier
09.06.13 1:30
Merci pour le partage, Sardine (dommage qu'il faille être abonné(e) pour lire l'article en entier...)
Mais pourquoi diable suis-je allée lire les commentaires ?
Mais pourquoi diable suis-je allée lire les commentaires ?
C'est d'autant plus gerbant que cette femme témoigne avoir été forcée par un réseau...elle ne peut pas dire qu'elle gagnait son pain à la sueur de son front ! La prostitution me dégoûte, et je n'ai aucune sympathie pour les prostitué(e)s.
Re: La prostitution n'est pas un métier
09.06.13 2:02
Entre ça et tous ceux (et même celles…) qui défendent les clients en disant "ouin ouin les proxo ils sont méchants arrêtez de vous en prendre aux clients"…
Bien sur les clients sont d'honnêtes citoyens, les proxos des vilains, et les putes, c'est que des putes…
Bien sur les clients sont d'honnêtes citoyens, les proxos des vilains, et les putes, c'est que des putes…
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 21:37
Ce que je vais dire n'est pas une affirmation, il faut l'entendre sous le ton de l'interrogation.
Dans le mouvement ouvrier (révolutionnaire), il y en gros trois catégories d'ouvriers. Les politisés, anticapitalistes, un grand nombre d'ouvriers n'ayant pas pour diverse raison une conscience claire des choses (pour de multiples raisons - éducation, temps pour penser à sa condition, etc.)... et les jaunes - ouvriers du côté du patronat, des traîtres (et de mémorables bagarres ont opposé ces derniers aux révolutionnaires, et cela continue, puisque des syndicats jaunes existent un peu partout).
Les abolitionnistes ne franchissent pas ce cap (ou rarement ?) : il y a les féministes qui ne veulent rien concéder aux hommes - et la prostitution serait une des pires des choses à concéder -, elles ne seront jamais prostituées, où l'ont été mais veulent détruire le système prostitutionnel ; beaucoup de prostitué-e-s silencieuses, non visibles ou de femmes n'ayant pas de point de vue tranché sur la question... et des pro-prostitution, avec des prostitué-e-s dans leur camp qui légitiment cette pratique.
Appeler ces dernières personnes traitres / traitresses dans le combat contre la domination masculine a-t-il un sens, puisqu'il y a deux camps aux intérêts opposés ?
Dans le mouvement ouvrier (révolutionnaire), il y en gros trois catégories d'ouvriers. Les politisés, anticapitalistes, un grand nombre d'ouvriers n'ayant pas pour diverse raison une conscience claire des choses (pour de multiples raisons - éducation, temps pour penser à sa condition, etc.)... et les jaunes - ouvriers du côté du patronat, des traîtres (et de mémorables bagarres ont opposé ces derniers aux révolutionnaires, et cela continue, puisque des syndicats jaunes existent un peu partout).
Les abolitionnistes ne franchissent pas ce cap (ou rarement ?) : il y a les féministes qui ne veulent rien concéder aux hommes - et la prostitution serait une des pires des choses à concéder -, elles ne seront jamais prostituées, où l'ont été mais veulent détruire le système prostitutionnel ; beaucoup de prostitué-e-s silencieuses, non visibles ou de femmes n'ayant pas de point de vue tranché sur la question... et des pro-prostitution, avec des prostitué-e-s dans leur camp qui légitiment cette pratique.
Appeler ces dernières personnes traitres / traitresses dans le combat contre la domination masculine a-t-il un sens, puisqu'il y a deux camps aux intérêts opposés ?
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 21:47
Je me vois mal traiter une prostituée de traîtresse, perso. Même si la plupart de ces prostituées n'en sont, quelque part, pas vraiment (des occasionnelles qui prennent plein de sous et font plein de choses à côté, ne vivent pas du tapin et le vivent un peu comme un fantasme, ou un à côté. Les tapineuses de rue sont rarement réglementaristes, au final...)
Sinon, ce que tu dis sur les ouvriers me fait penser à mon arrière grand-père, immigré polonais, qui contournait les piquets de grève pour aller quand même à la mine : pas parce qu'il était contre l'idée d'obtenir des droits, mais parce qu'il avait besoin de son salaire pour vivre : il était tout seul avec sa femme, sans famille pour l'aider en temps de grève. Pourtant, déjà à l'époque, les Polonais étaient payés moins que les Français, et y avait des choses à revendiquer (la mine dans les années 20, c'était pas la joie et l'épanouissement).
Sinon, ce que tu dis sur les ouvriers me fait penser à mon arrière grand-père, immigré polonais, qui contournait les piquets de grève pour aller quand même à la mine : pas parce qu'il était contre l'idée d'obtenir des droits, mais parce qu'il avait besoin de son salaire pour vivre : il était tout seul avec sa femme, sans famille pour l'aider en temps de grève. Pourtant, déjà à l'époque, les Polonais étaient payés moins que les Français, et y avait des choses à revendiquer (la mine dans les années 20, c'était pas la joie et l'épanouissement).
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 21:54
Je parle de là de ceux et celles qui militent pour, et uniquement de ces personnes, car il y a un ventre mou qui fait que les révolutionnaires - quelle que soit leur cause - n'ont jamais été majoritaires (pas encore). Ca éviterait de dire qu'on pense à leur place : non, on les prend au pied de la lettre : vous accepter les clients, vous les trouver gentils, vous en jouissez, vous êtes des artistes, etc... Et vous acceptez la domination masculine, nous on est dans l'autre camp.
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 22:53
Je pense pas que j'irais jusqu'à dire que les féministes pro-prostitution sont des traîtresses, mais à mon avis, elles (ou au moins certaines d'entre elles, selon la façon dont elles revendiquent le "droit de se prostituer") prennent la responsabilité de légitimer la consommation de sexe, et donc elles nuisent à un nombre considérable de femmes.
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 22:57
Elles n'acceptent pas de fait la domination masculine ? Ou bien la nie ?
Le truc, c'est qu'elles utilisent des attaques personnelles et politique (moralisme, fait de parler à la place de...), elles mentent effrontément sur les recherches... En face de ça, tu te dis : elles préfèrent taper sur les féministes... que sur les clients (d'ailleurs elles ne disent rien contre les clients). Donc ça donne un peu l'impression de tendre l'autre joue tout ça...
Le truc, c'est qu'elles utilisent des attaques personnelles et politique (moralisme, fait de parler à la place de...), elles mentent effrontément sur les recherches... En face de ça, tu te dis : elles préfèrent taper sur les féministes... que sur les clients (d'ailleurs elles ne disent rien contre les clients). Donc ça donne un peu l'impression de tendre l'autre joue tout ça...
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:05
Je pense qu'elles ne voient pas assez loin, même si ça fait prétentieux de dire ça. C'est vrai qu'on devrait avoir le "droit de se prostituer", le problème est qu'à mon avis en le revendiquant on ne réalise pas que ce type de droits devient une obligation dans certaines circonstances et même potentiellement de façon structurelle, et qu'il est bien plus important de se battre pour le droit de ne pas se prostituer…
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:13
Je crois qu'à un moment donné, il faut prendre acte et prendre au sérieux les gens. Il défendent des intérêts matériels... Et contrairement aux abolitionnistes qui ne gagnent rien matériellement, de l'autre côté y a énormément d'argent. A un moment donné on choisit son camp, et on ne peut pas se dédouaner de l'effet réel de ses prises de positions.
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:19
D'un autre côté, que les pro-prostitution défendent leurs intérêts empêche de généraliser le discours abolitionniste (vu que, du point de vue de l'intérêt des femmes pro-prostitution, l'abolition représenterait une perte, non un gain). Même si l'abolitionnisme reste valable dans le contexte actuel de la prostitution (où la prostitution représente très majoritairement une violence).
Ce qui m'attriste, finalement, dans cet "affrontement", c'est que les féministes des deux camps passent plus de temps à s'affronter, qu'à se réunir sur des objectifs communs (l'abolition du délit de racolage passif, par exemple, met tout le monde d'accord).
Ce qui m'attriste, finalement, dans cet "affrontement", c'est que les féministes des deux camps passent plus de temps à s'affronter, qu'à se réunir sur des objectifs communs (l'abolition du délit de racolage passif, par exemple, met tout le monde d'accord).
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:21
@Philibert, ben si, le Strass reproche aux assocs abolitionnistes de vivre de la « putophobie ». Donc, pour elleux, les abolitionnistes se font du fric sur le dos des prostituées. Cela me rappelle les arguments masculinistes à l’encontre d’OLF et autres assocs féministes : n’existent que parce qu’elles reçoivent des subventions.
Tout ça prêterait à sourire si ce n'était pas aussi dramatique pour des millions d'esclaves.
Tout ça prêterait à sourire si ce n'était pas aussi dramatique pour des millions d'esclaves.
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:24
Est-ce qu'il y a beaucoup de salarié-e-s dans les associations abolitionnistes... J'en suis pas sûr... De l'autre côté... L'industrie du sexe rapporte plus que le cinéma et la chanson réunies, donc bon.
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:30
Oui, c’est pour ça que je disais que ça prêterait à sourire tellement c’est gros, c’est vraiment le non-argument par excellence.
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
11.06.13 23:35
Ben ils en ont plein...
Celui de morale religieuse me fait rire : qui fait semblant de ne pas savoir que les autorités chrétiennes se sont toujours accommodés de la prostitution (un bordel par ville au moyen-âge) ? Qui est capable de dire que la chair n'a pas d'impact sur l'esprit (= que le corps et "l'âme" peuvent être séparées = tu peux faire ce que tu veux de mon corps ça ne m'atteint pas) ?
Les marchands de sexe, donc bon.
Celui de morale religieuse me fait rire : qui fait semblant de ne pas savoir que les autorités chrétiennes se sont toujours accommodés de la prostitution (un bordel par ville au moyen-âge) ? Qui est capable de dire que la chair n'a pas d'impact sur l'esprit (= que le corps et "l'âme" peuvent être séparées = tu peux faire ce que tu veux de mon corps ça ne m'atteint pas) ?
Les marchands de sexe, donc bon.
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
12.06.13 10:21
Philibert a écrit:Ben ils en ont plein...
Celui de morale religieuse me fait rire : qui fait semblant de ne pas savoir que les autorités chrétiennes se sont toujours accommodés de la prostitution (un bordel par ville au moyen-âge)
Tu aurais des articles à conseiller sur ce sujet Philibert?
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: La prostitution n'est pas un métier
12.06.13 10:36
Ma mère (qui n'a quand même pas que des défauts) a déclaré lors d'une réunion de prières à son église: "Et si on faisait une prière pour la souffrance des prostituées"? Apparemment, ça a jeté un froid glacial. Après ça elle a discuté avec plusieurs personnes, ce qui en ressortait c'est qu'ils étaient abolitionnistes mais dans le sens "abolir les prostituées".
- Nos désirs font désordre—
- Messages : 261
Date d'inscription : 02/04/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
12.06.13 11:19
Pfff.Antisexisme a écrit:
Et sinon, j'étais allé faire un tour sur un forum appelé "forum catholique", qui avait l'air très très traditionnel et conservateur. Je peux vous dire qu'ils ne sont pas abolitionnistes... plutôt pro-maisons closes (et ils s'appuient notamment sur Saint Louis qui avait crée des bordels)
Alors que la doctrine sociale de l'église dit clairement :
La proclamation solennelle des droits de l'homme est contredite par la douloureuse réalité de violations, de guerres et de violences en tout genre, en premier lieu les génocides et les déportations de masse, la diffusion un peu partout de formes toujours nouvelles d'esclavage comme le trafic d'êtres humains, les enfants soldats, l'exploitation des travailleurs, le trafic illégal de drogues et la prostitution. Même dans les pays qui connaissent des formes de gouvernement démocratique, ces droits ne sont pas toujours entièrement respectés"
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
12.06.13 18:58
Une référence incontournable : le Sexe et l'Occident de Jean-Louis Flandrin. En particulier le chapitre 14 : Répression et changement dans la vue sexuelle des jeunes.
Il montre que toutes les villes avaient leur bordel, que les tarifs étaient très bas. Il montre que la violence sexuelle envers les femmes était extrêmement forte - dont des viols publiques. Il montre que par conséquent qu'une généralisation des bordels, accessibles à toutes les bourses (le jeu de mot est de moi) va avec une violence extrême avec les femmes, et ne l'élimine en rien... L'argument comme quoi la satisfaction des besoins des clients élimine la violence ou le viol est non seulement est faux, mais c'est le contraire qui est vrai : la permissivité envers les exigences des hommes leur donnent libre champ !
Corrélativement à la fermeture des bordels, les viols publiques ont aussi disparus au 16ème siècle : la société est devenue plus ferme, plus répressive envers "les privilèges de la masculiniuté " (Flandrin)... et la violence sexuelle a baissé.
Il montre que toutes les villes avaient leur bordel, que les tarifs étaient très bas. Il montre que la violence sexuelle envers les femmes était extrêmement forte - dont des viols publiques. Il montre que par conséquent qu'une généralisation des bordels, accessibles à toutes les bourses (le jeu de mot est de moi) va avec une violence extrême avec les femmes, et ne l'élimine en rien... L'argument comme quoi la satisfaction des besoins des clients élimine la violence ou le viol est non seulement est faux, mais c'est le contraire qui est vrai : la permissivité envers les exigences des hommes leur donnent libre champ !
Corrélativement à la fermeture des bordels, les viols publiques ont aussi disparus au 16ème siècle : la société est devenue plus ferme, plus répressive envers "les privilèges de la masculiniuté " (Flandrin)... et la violence sexuelle a baissé.
- Lubna—
- Messages : 359
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
12.06.13 19:13
Merci pour vos références
Re: La prostitution n'est pas un métier
13.06.13 9:19
Je cite Lora (abolitionniste) concernant la Villa Tinto à Anvers (prononcez le s final)
Il y a aussi une antenne de police dans ce bordel officiel. Si l'activité était aussi safe qu'on veut nous le faire croire, pourquoi 3 sonnettes d'alarme et une antenne de police ? Les clients ne sont pas tous des choupinous en "mal d'amour" ? On m'aurait menti ?
il y a 3 sonnettes par box, et après on dira que les "clients" viennent surtout pour parler
Il y a aussi une antenne de police dans ce bordel officiel. Si l'activité était aussi safe qu'on veut nous le faire croire, pourquoi 3 sonnettes d'alarme et une antenne de police ? Les clients ne sont pas tous des choupinous en "mal d'amour" ? On m'aurait menti ?
Re: La prostitution n'est pas un métier
13.06.13 11:40
Philibert a écrit:Une référence incontournable : le Sexe et l'Occident de Jean-Louis Flandrin. En particulier le chapitre 14 : Répression et changement dans la vue sexuelle des jeunes.
[…]
Corrélativement à la fermeture des bordels, les viols publiques ont aussi disparus au 16ème siècle : la société est devenue plus ferme, plus répressive envers "les privilèges de la masculiniuté " (Flandrin)... et la violence sexuelle a baissé.
Merci pour cette référence et ce résumé très intéressant (d'après ce que tu dis, le processus est cohérent avec la thèse d'Élias sur civilisation des mœurs et la baisse des violences inter-personnelles).
Je me demandais, si tu as le livre en tête, si l'auteur évoque le fait que ce phénomène (société plus répressive, baisse des violences notamment sexuelles…) puisse entraîner des effets pervers, c'est-à-dire fasse émerger d'autres types de violences, éventuellement tournées contre soi ?
- Philibert—
- Messages : 559
Date d'inscription : 01/01/2013
Re: La prostitution n'est pas un métier
13.06.13 20:05
L'auteur parle de l'intervention sociale contre les conduites jugées non conformes (pas seulement la prostitution) et conclut en disant que cela a eu pour effet de conduire
"les [les célibataires] à satisfaire leur pulsion par des pratiques secrètes et vécues dans l'angoisse : elle les a amenés à se complaire dans la rêverie érotique et l'analyse de leurs désirs inassouvis. Cette sorte de masturbation intellectuelle a exacerbé notre sensibilité - ce dont nous sommes généralement fiers -, mais elle nous a également conduit à structurer nos désirs dans la solitude, rendant ensuite plus difficile l'harmonie sexuelle du couple."
Pourtant l'auteur dit quand même que dans les campagne où il y avait viols et prostitution, mais pas de bordels et peu de fréquentation des prostituées, les femmes étaient plus libres sexuellement... La répression (y compris de la masturbation) tout azimuth a donc selon moi détruit des foyers de liberté sexuelle existante, en même temps que les débordements oppressifs des hommes.
"les [les célibataires] à satisfaire leur pulsion par des pratiques secrètes et vécues dans l'angoisse : elle les a amenés à se complaire dans la rêverie érotique et l'analyse de leurs désirs inassouvis. Cette sorte de masturbation intellectuelle a exacerbé notre sensibilité - ce dont nous sommes généralement fiers -, mais elle nous a également conduit à structurer nos désirs dans la solitude, rendant ensuite plus difficile l'harmonie sexuelle du couple."
Pourtant l'auteur dit quand même que dans les campagne où il y avait viols et prostitution, mais pas de bordels et peu de fréquentation des prostituées, les femmes étaient plus libres sexuellement... La répression (y compris de la masturbation) tout azimuth a donc selon moi détruit des foyers de liberté sexuelle existante, en même temps que les débordements oppressifs des hommes.
Re: La prostitution n'est pas un métier
14.06.13 9:53
Voilà qui répond bien à ma question, merci. Tu m'as donné envie de jeter un coup d'œil sur ce bouquin !
- InvitéInvité
Re: La prostitution n'est pas un métier
21.06.13 11:02
Grr, je n'arrive pas à "bouger la page" comme je le désire pour pouvoir lire l'article. Tant pis.
Re: La prostitution n'est pas un métier
21.06.13 11:22
Nurja a écrit:Grr, je n'arrive pas à "bouger la page" comme je le désire pour pouvoir lire l'article. Tant pis.
T'as essayé avec plusieurs navigateurs différents ?
Une fois que j'ai zoomé, j'arrive à bouger sans problème également.
J'ai uploadé la plus grande partie, voici ce que ça donne
ou ici :
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