"Le cerveau des femmes plus sensible à la migraine"? Ça vous inspire quoi ?
+15
Claire G.
Administratrice
Yggdrasil
Carol
Ucralo
Gambara
Iridacea
Anathème
takamine
Araignée
AurélieKlein
pierregr
Déconstruire
Grunt
Vince
19 participants
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- VinceBanni·e
- Messages : 118
Date d'inscription : 10/10/2011
"L'imagerie médicale montre pour la première fois que la perception du mal est différente chez les deux sexes.
Les femmes ont plus souvent des migraines que les hommes et elles en souffrent davantage. Un mystère souvent mis sur le compte des hormones féminines, d'autant qu'il existe des crises déclenchées par les variations du cycle menstruel. Pourtant, des chercheurs américains viennent de trouver une autre explication à cette inégalité des sexes devant la maladie: et si les femmes étaient plus à l'écoute de leurs sensations que les hommes?
C'est la première fois que l'on mesure, grâce aux techniques modernes d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, des différences de structures, mais aussi de fonctionnement du cerveau des femmes migraineux par rapport à celui des hommes et des femmes non migraineuses. De façon imagée, si le cerveau était une maison, cela signifierait que non seulement l'architecture est différente mais que, de plus, l'installation électrique l'est aussi.
Car d'un point de vue neurobiologique, les femmes migraineuses vivent différemment les informations douloureuses reçues par leur cerveau. «Le circuit des émotions déplaisantes liées à la douleur est plus intensément impliqué chez les femmes que chez les hommes», résument le Pr Nasim Maleki et ses collègues de Harvard, auteurs de l'étude publiée dans le numéro d'août de la revue internationale Brain.
Plus curieux encore, le circuit de récompense du cerveau des hommes migraineux est stimulé en cas de douleur alors qu'il reste muet chez les femmes. «Nous n'avons pas encore d'explication à cela», reconnaît la chercheuse.
Une maladie banale
Pour une même douleur, les hommes migraineux sont donc moins gênés que les femmes. Dès lors, peut-on parler d'une sensibilité générale plus grande à toutes les douleurs chez les femmes souffrant de migraines? «On peut le supposer car, chez elles, le système de gestion des émotions est plus réactif», explique au Figaro le Pr Maleki.
La migraine est une maladie banale, très répandue puisqu'elle touche régulièrement environ 5 millions de femmes et 3 millions d'hommes en France. La douleur est très caractéristique, ne touchant que la moitié de la tête. Elle s'intensifie lorsque l'on fait des efforts et donne l'impression de suivre le rythme des battements cardiaques (douleur pulsative). Elle s'accompagne généralement de sensations de nausées ou de vomissements, ainsi que d'une difficulté à supporter les bruits ou la lumière. L'évolution se fait par crises (de quelques heures à plusieurs jours) avec des périodes de rémission entre deux crises.
Au niveau du cerveau, une crise est déclenchée par l'activation anormale d'un nerf, le trijumeau, qui, en libérant des neuropeptides autour des vaisseaux, provoque cette douleur typique. Certains migraineux sont d'ailleurs capables de repérer ce qui, dans leur cas, déclenche cette activation: un aliment, une boisson, le stress, le manque de sommeil…
La découverte de l'équipe de Harvard n'est pas centrée sur le point de départ de la crise ni sur l'apparition de la douleur, mais sur la façon dont l'information douloureuse est traitée par le cerveau. «Étant donné la façon dont la migraine se manifeste chez les hommes et chez les femmes, et son évolution entre l'enfance et l'âge adulte, je pense qu'il s'agit d'une maladie différente et qui n'implique pas les mêmes circuits cérébraux selon le sexe», estime le Pr Maleki.
Les médecins avaient déjà l'habitude de faire du «sur-mesure» pour traiter la migraine, ils pourraient bientôt adopter des stratégies différentes pour les hommes et pour les femmes."
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/08/20/18813-cerveau-femmes-plus-sensible-migraine
Les femmes ont plus souvent des migraines que les hommes et elles en souffrent davantage. Un mystère souvent mis sur le compte des hormones féminines, d'autant qu'il existe des crises déclenchées par les variations du cycle menstruel. Pourtant, des chercheurs américains viennent de trouver une autre explication à cette inégalité des sexes devant la maladie: et si les femmes étaient plus à l'écoute de leurs sensations que les hommes?
C'est la première fois que l'on mesure, grâce aux techniques modernes d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, des différences de structures, mais aussi de fonctionnement du cerveau des femmes migraineux par rapport à celui des hommes et des femmes non migraineuses. De façon imagée, si le cerveau était une maison, cela signifierait que non seulement l'architecture est différente mais que, de plus, l'installation électrique l'est aussi.
Car d'un point de vue neurobiologique, les femmes migraineuses vivent différemment les informations douloureuses reçues par leur cerveau. «Le circuit des émotions déplaisantes liées à la douleur est plus intensément impliqué chez les femmes que chez les hommes», résument le Pr Nasim Maleki et ses collègues de Harvard, auteurs de l'étude publiée dans le numéro d'août de la revue internationale Brain.
Plus curieux encore, le circuit de récompense du cerveau des hommes migraineux est stimulé en cas de douleur alors qu'il reste muet chez les femmes. «Nous n'avons pas encore d'explication à cela», reconnaît la chercheuse.
Une maladie banale
Pour une même douleur, les hommes migraineux sont donc moins gênés que les femmes. Dès lors, peut-on parler d'une sensibilité générale plus grande à toutes les douleurs chez les femmes souffrant de migraines? «On peut le supposer car, chez elles, le système de gestion des émotions est plus réactif», explique au Figaro le Pr Maleki.
La migraine est une maladie banale, très répandue puisqu'elle touche régulièrement environ 5 millions de femmes et 3 millions d'hommes en France. La douleur est très caractéristique, ne touchant que la moitié de la tête. Elle s'intensifie lorsque l'on fait des efforts et donne l'impression de suivre le rythme des battements cardiaques (douleur pulsative). Elle s'accompagne généralement de sensations de nausées ou de vomissements, ainsi que d'une difficulté à supporter les bruits ou la lumière. L'évolution se fait par crises (de quelques heures à plusieurs jours) avec des périodes de rémission entre deux crises.
Au niveau du cerveau, une crise est déclenchée par l'activation anormale d'un nerf, le trijumeau, qui, en libérant des neuropeptides autour des vaisseaux, provoque cette douleur typique. Certains migraineux sont d'ailleurs capables de repérer ce qui, dans leur cas, déclenche cette activation: un aliment, une boisson, le stress, le manque de sommeil…
La découverte de l'équipe de Harvard n'est pas centrée sur le point de départ de la crise ni sur l'apparition de la douleur, mais sur la façon dont l'information douloureuse est traitée par le cerveau. «Étant donné la façon dont la migraine se manifeste chez les hommes et chez les femmes, et son évolution entre l'enfance et l'âge adulte, je pense qu'il s'agit d'une maladie différente et qui n'implique pas les mêmes circuits cérébraux selon le sexe», estime le Pr Maleki.
Les médecins avaient déjà l'habitude de faire du «sur-mesure» pour traiter la migraine, ils pourraient bientôt adopter des stratégies différentes pour les hommes et pour les femmes."
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/08/20/18813-cerveau-femmes-plus-sensible-migraine
- InvitéInvité
Le cerveau est "connecté" en fonction des expériences de vie.
Etant donné la manière dont on tient compte de la douleur d'un garçon et celle d'une fille, il ne me semble vraiment pas étonnant que les connexions soient différentes, c'est juste logique.
Etant donné la manière dont on tient compte de la douleur d'un garçon et celle d'une fille, il ne me semble vraiment pas étonnant que les connexions soient différentes, c'est juste logique.
- InvitéInvité
Bon, alors déjà, quel que soit le sujet, là j'ai un voyant rouge qui s'allume : une étude isolée ne montre jamais rien, si ce n'est qu'il faut faire d'autres études pour confirmer, infirmer, et/ou réviser l'interprétation, préciser la portée des résultats, etc. Si j'étais dictateur du monde, il y aurait une loi qui interdirait de parler comme ça dans un media grand public d'un truc qui n'est soutenu pour l'instant que par une étude, tant qu'on en sait pas plus sur le sujet.Vince a écrit:"L'imagerie médicale montre pour la première fois que la perception du mal est différente chez les deux sexes.
Attention, je dis pas que c'est faux, je dis juste qu'à mon avis c'est trop tôt pour dire des trucs à l'indicatif (au conditionnel pourquoi pas, à condition qu'il se transforme pas en indicatif quand le texte sera repris et cité, ce en quoi je n'ai pas trop confiance).
Concernant le fond de l'article, d'un point de vue féministe j'en pense pas grand chose : d'un point de vue médical, il faut comprendre les choses comme elles sont pour adapter les traitement au mieux. Par contre, on ne peut évidemment (?) rien en déduire au niveau social sur la « nature » des femmes et des hommes (comme le dit Nurja, on peut penser que la cause est d'ordre social et pas forcément biologique).
- GruntBanni·e
- Messages : 2074
Date d'inscription : 27/09/2011
Oui, l'histoire du "circuit de récompense" activé chez les hommes en cas de douleur m'a fait pensé à ça. On valorise la douleur chez les hommes (l'idéal ascétique, la capacité à encaisser et à se surpasser), donc comme quelque chose qui peut être recherché volontairement, alors qu'on la traite comme une fatalité chez les femmes (dans notre imagerie collective, la douleur des femmes est liée aux règles, à l'accouchement et.. c'est tout. )Nurja a écrit:Le cerveau est "connecté" en fonction des expériences de vie.
Etant donné la manière dont on tient compte de la douleur d'un garçon et celle d'une fille, il ne me semble vraiment pas étonnant que les connexions soient différentes, c'est juste logique.
http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/06/24/inegalites-dans-la-douleur/
Si l'article parle au début de personnes aux cheveux roux, la deuxième partie se concentre sur hommes et femmes.
Si l'article parle au début de personnes aux cheveux roux, la deuxième partie se concentre sur hommes et femmes.
Pas tout à fait raccord avec le sujet, quoique.
J'ai cru halluciner en écoutant Europe1 ce midi, une émission intitulée "L’homme et la femme sont-ils si différents ? Notre cerveau a-t-il un sexe ?". Ce thème à une heure de grande écoute avec les invités suivants, ça claque
Invités
- Catherine Vidal, Neurobiologiste, Directrice de recherche à l’institut Pasteur
- Serge Hefez, Psychiatre, psychanalyste
- Vincent Cespedes, philosophe
CV a bcp parlé de la plasticité du cerveau
Le psy a laissé tomber Freud apparemment, j'ai bien aimé ce qu'il disait. Si seulement les autres psychanalystes pouvaient embrayer le pas. Je n'ai pas écouté les 20 premières mn, ce dont je parle a été dit après.
A réécouter ici : http://europe1.proxycast.org/m/media/223023201590.mp3?c=information&p=journal&l3=Europe-1-Midi&l4=Europe-1-midi-Le-debat-28/09/12&media_url=http%3A%2F%2Fhttp5.europe1.yacast.net%2Feurope1video%2Faudio%2FMediaCenter%2FEmissions%2FEurope-1-midi%2FEurope-1-midi-Le-debat-28-09-12-123917767.mp3 (environ 50 mn)
J'ai cru halluciner en écoutant Europe1 ce midi, une émission intitulée "L’homme et la femme sont-ils si différents ? Notre cerveau a-t-il un sexe ?". Ce thème à une heure de grande écoute avec les invités suivants, ça claque
Invités
- Catherine Vidal, Neurobiologiste, Directrice de recherche à l’institut Pasteur
- Serge Hefez, Psychiatre, psychanalyste
- Vincent Cespedes, philosophe
CV a bcp parlé de la plasticité du cerveau
Le psy a laissé tomber Freud apparemment, j'ai bien aimé ce qu'il disait. Si seulement les autres psychanalystes pouvaient embrayer le pas. Je n'ai pas écouté les 20 premières mn, ce dont je parle a été dit après.
A réécouter ici : http://europe1.proxycast.org/m/media/223023201590.mp3?c=information&p=journal&l3=Europe-1-Midi&l4=Europe-1-midi-Le-debat-28/09/12&media_url=http%3A%2F%2Fhttp5.europe1.yacast.net%2Feurope1video%2Faudio%2FMediaCenter%2FEmissions%2FEurope-1-midi%2FEurope-1-midi-Le-debat-28-09-12-123917767.mp3 (environ 50 mn)
- AurélieKleinBleu⋅e
- Messages : 47
Date d'inscription : 20/08/2015
En quoi ça vous étonne ?
Les hommes et les femmes ne souffrent en général pas des même affection, pas aux mêmes périodes, et pas pour les mêmes raisons.
Les femmes sont beaucoup plus migraineuses, les hommes ont beaucoup plus de chance de devenir schizophrène, il n'y a pratiquement aucune femme hémophile, et très peu de cancer du sein chez l'hiomme, la prostate se cancérise beaucoup plsu tard que l'utérus etc etc etc
La taille des vaisseaux sanguins irriguant le cerveau n'est pas non plus la même. (Cela intéresse les militaires, car les femmes pilotes risques moins de 'black-out' lors des accélérations).
Nos physiologies sont comparables, mais elles ne sont pas exactement les mêmes.
Ces petites différences ont de grosses conséquence sur nos santés respectives.
Les hommes et les femmes ne souffrent en général pas des même affection, pas aux mêmes périodes, et pas pour les mêmes raisons.
Les femmes sont beaucoup plus migraineuses, les hommes ont beaucoup plus de chance de devenir schizophrène, il n'y a pratiquement aucune femme hémophile, et très peu de cancer du sein chez l'hiomme, la prostate se cancérise beaucoup plsu tard que l'utérus etc etc etc
La taille des vaisseaux sanguins irriguant le cerveau n'est pas non plus la même. (Cela intéresse les militaires, car les femmes pilotes risques moins de 'black-out' lors des accélérations).
Nos physiologies sont comparables, mais elles ne sont pas exactement les mêmes.
Ces petites différences ont de grosses conséquence sur nos santés respectives.
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
pierregr a écrit:Invités
- Catherine Vidal, Neurobiologiste, Directrice de recherche à l’institut Pasteur
- Serge Hefez, Psychiatre, psychanalyste
- Vincent Cespedes, philosophe
[...]
Le psy a laissé tomber Freud apparemment, j'ai bien aimé ce qu'il disait. Si seulement les autres psychanalystes pouvaient embrayer le pas. Je n'ai pas écouté les 20 premières mn, ce dont je parle a été dit après.
Serge Hefez n'a pas du tout "laissé tomber Freud", il est bel et bien psychanalyste, et freudien. Mais c'est effectivement un sacré personnage, qui s'est beaucoup prononcé dans les questions de genre comme dans les questions LGBT. Il s'est publiquement affirmé pour le "mariage pour tou-te-s" et aussi pour l'adoption par les couples de même sexe, il est aussi intervenu plusieurs fois sur la question de la transexualité pour rappeler que le genre est construit et pas inné, et qu'il n'existe pas deux sexes, mais une continuité allant de la féminité à la masculinité (en gros hein, j'avoue que ça fait longtemps que je l'ai pas écouté parler, mais oui, en général ce qu'il dit fait vachement du bien à entendre).
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- AraignéeAncien⋅ne
- Messages : 4550
Date d'inscription : 02/09/2012
La transphobie, c'est l'antithèse même du féminisme.
- AnathèmeBleu⋅e
- Messages : 107
Date d'inscription : 02/10/2014
takamine a écrit:c est l anti thèse même du féminisme
Peux-tu préciser en quoi s'il te plaît ?
Je veux dire, je n'ai pas à juger de ce qu'est l'anti-thèse du féminisme ou non, mais la situation des transexuel-les ne résume en rien à "un coup de bistouri". C'est justement un exemple de personnes dont le genre ne correspond pas au sexe, et pour lequel se poser la question des genres et repenser ses certitudes autour de tout cet aspect est vital pour le bien être ( Euphémisme. ) de certain-es.
De mon point de vue, peu importe l'idée que l'on peut se faire de la construction, relativiser le choix de genre d'une personne ainsi que de minimiser toute l'importance que cela signifie pour elle en s'arrêtant à une opération ( Qui est loin de définir une personne transsexuelle ou non. ) sont des comportements très cruels.
J'avoue que la logique TERF est quelque chose qui me met très mal à l'aise.
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
En France, la réassignation sexuelle (l'opération modifiant les organes génitaux) est obligatoire pour pouvoir changer le sexe indiqué sur la carte d'identité (puisqu'il y a confusion entre sexe et genre sur nos papiers). Avant ladite opération, il me semble qu'il est exigé que la personne trans* ait été stérilisée.
Est-ce que ce sont les personnes trans* qui font changer leurs organes génitaux qui sont à blâmer, ou la société qui leur demande ces opérations pour les genrer correctement ?
Est-ce que ce sont les personnes trans* qui font changer leurs organes génitaux qui sont à blâmer, ou la société qui leur demande ces opérations pour les genrer correctement ?
La boutade est amusante, mais les intersexes naissent avec des organes génitaux ambigus, ni clairement mâles ni clairement femelles. Le mot hermaphrodite (mâle et femelle à la fois) n'est plus très usité car inexact, il me semble. Vu qu'il s'agit d'une mutation génétique, les intersexes vont forcément être présents dans toutes les populations humaines, même si la culture locale peut les traiter d'une façon ou d'une autre.takamine a écrit:le transgenre est présent dans de nombreuse culture , tout comme les intersexe (hermaphrodite) , ces gens qui naissent avec les deux caractéristique male et femelle , a la fois un pénis et un cerveau
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
Je suis d'accord avec Takamine. Régler ce "problème" par le biologique, parce qu'on le considère avant tout comme une question d'ordre biologique c'est essentialisant et contraire à une pensée d'ordre constructiviste justement. Et ça correspond tres bien au "tout biologique" pathologisant et scientiste de notre époque. Selon moi, il y a aussi un effet de mode avec tout ça (cf: voir un des membre de la famille kardashian qui est trans et people)
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Le truc, c'est que dans ton message précédent tu sembles critiquer les personnes trans* qui font le choix de jouer le jeu du système en modifiant leurs organes génitaux. Sauf qu'avoir une apparence de femme lorsque tes papiers disent que tu es un homme, ça a des conséquences très fortes sur l'ensemble de la vie de cette personne : ça veut dire difficulté à trouver du travail, notamment, plus une foule d'autres choses.
Ça me gêne de juger des personnes qui cherchent à survivre dans un système qui les méprise. Je ne crois pas que ce soit sur elles qu'il faut taper.
Ça me gêne de juger des personnes qui cherchent à survivre dans un système qui les méprise. Je ne crois pas que ce soit sur elles qu'il faut taper.
- GambaraBanni·e
- Messages : 170
Date d'inscription : 24/07/2015
Je pense pas qu'elle critique les personnes Iridacea mais la pensée qu'il y a derrière ce mouvement. On se place du point de vue des idées là (enfin en tout cas moi c'est mon cas et cest ce que jai compris de lintervention de takamine, il me semble que christine delphy est egalement sur cette position intellectuelle là)
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
Dans cette partie (je souligne) :
Ça ne veut pas dire que je pense que tout est biologique ou que sais-je.
Je comprends qu'on s'attaque à des personnes et pas à des idées.takamine a écrit:par contre les transsexe , ceux qui passe par une table pour changer de sexe sont eux ce que justement le féminisme doit combattre , c est a dire des gens qui pensent que notre sexe est une prison non pas social mais biologique , il ne changent pas de genre en réalité il se soumette a l idéologie dominante et renie meme Beauvoir
Ça ne veut pas dire que je pense que tout est biologique ou que sais-je.
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- Ucralo—
- Messages : 349
Date d'inscription : 19/10/2014
Est-ce une erreur de formulation ou bien est-ce que je lis bien :takamine a écrit:le transgenre est présent dans de nombreuse culture , tout comme les intersexe (hermaphrodite) , ces gens qui naissent avec les deux caractéristique male et femelle , a la fois un pénis et un cerveau
"caractéristique mâle = un pénis" et "caractéristique femelle = un cerveau" ?
Eh ben ! Je n'avais jamais vu de transphobie aussi clairement affichée.takamine a écrit:par contre les transsexe , ceux qui passe par une table pour changer de sexe sont eux ce que justement le féminisme doit combattre , c est a dire des gens qui pensent que notre sexe est une prison non pas social mais biologique , il ne changent pas de genre en réalité il se soumette a l idéologie dominante et renie meme Beauvoir
Il faudrait que je retrouve les témoignages de Judy Squires.
En attendant, que penses-tu de la phrase suivante ?
Les femmes qui s'épilent, ce sont justement elles que le féminisme doit combattre.
- IridaceaAncien⋅ne
- Messages : 2950
Date d'inscription : 12/05/2015
@takamine : je vais simplement dire que j'ai du mal avec l'idée que les personnes trans* choisissant de modifier leur corps à n'importe quel niveau, se dissocient d'elles même et sont foncièrement essentialistes.
Et j'en resterai là pour ma part.
Et j'en resterai là pour ma part.
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
...
- CarolAncien⋅ne
- Messages : 684
Date d'inscription : 31/07/2013
J'avais préparé un long post argumenté mais en tant que femme cis, je ne suis pas légitime à m'exprimer sur ce sujet et je ne veux pas voler la parole aux personnes trans du forum qui sont déjà bien assez silenciées dans l'ensemble de la société aussi je ne dirais que deux choses :
- Takamine, tes posts sont transphobe et puant.
- Ton feminisme n'est pas le mien.
@Erulelya (ainsi qu'aux autres personnes trans qui liront ce fil) : Désolée que tu/vous ais/ayez eut à lire ça ici, tout mon soutien
- Takamine, tes posts sont transphobe et puant.
- Ton feminisme n'est pas le mien.
@Erulelya (ainsi qu'aux autres personnes trans qui liront ce fil) : Désolée que tu/vous ais/ayez eut à lire ça ici, tout mon soutien
- Ucralo—
- Messages : 349
Date d'inscription : 19/10/2014
Ça y est, j'ai retrouvé le témoignage que je cherchais.
(Note : Judy Squires est trans MtF.)
Voici un extrait :
https://feminisme.1fr1.net/t1376-clash-entre-femmes-trans-et-des-femmes-cis-se-reclamant-feministes#35334
(Note : Judy Squires est trans MtF.)
Voici un extrait :
Source :Judy Squires a écrit:Pour ce qui est du "débat" (encore une fois, pour débattre sereinement, il faudrait que nos vies ne soient pas directement en jeu) qu'il y aurait entre "on veut détruire tous les genres" et "on veut vivre dans un genre", c'est toujours la même chose (et je crois l'avoir déjà écrit je ne sais plus sur quel sujet qui portait finalement sur ça). Moi je veux bien qu'on détruise le patriarcat et vivre dans un monde dans lequel "le genre" n'existerait pas, en attendant dans cette société dans laquelle on vit, il se trouve que "meuf" est un truc qui a du sens, et que si je veux être perçue comme une personne humaine (oui, on n'est pas perçue comme une personne humaine quand on n'a pas de genre [2]) c'est le moins pire que j'ai trouvé, que ça me permet de ne pas avoir envie de me buter tout de suite, et parfois même d'avoir un peu d'espoir (et ça n'a aucune rapport avec le fait d'être "dans les normes de genre", parce que je suis bien plus masculine aujourd'hui que ce que je pouvais être pré-transition, et que d'ailleurs, même si j'étais "féminine", je ne vois pas vraiment où serait le problème).
En gros : critiquer les rôles de genre, ça n'a rien de transphobe, et d'ailleurs plein de personnes trans le font !
La transphobie, c'est de penser que faire une transition c'est forcément cautionner les rôles de genre patriarcaux, s'y identifier, être anti-féministe.
[...]
C'est aussi de ramener sans cesse les meufs trans au fait qu'elles sont des hommes (en fait, juste NON, il n'y a ABSOLUMENT RIEN de comparable entre la vie d'une meuf trans et la vie d'un mec cis, tout simplement parce que le traitement genré ne s'applique pas aux personnes en fonction de leurs organes génitaux ou de leurs chromosomes mais en fonction de la perception que l'on peut avoir d'elles)
[...]
[2] Et être perçue comme une personne humaine, c'est vraiment utile, pour éviter un certain nombre d'agressions par exemple...
https://feminisme.1fr1.net/t1376-clash-entre-femmes-trans-et-des-femmes-cis-se-reclamant-feministes#35334
- takamineBleu⋅e
- Messages : 111
Date d'inscription : 12/07/2015
[..
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum