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contraception masculine

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12.06.13 11:36
J'ai avorté il y a 5 ans. Ce n'était pas une contraception pour moi. Et ce n'est pas ce que j'ai constaté non plus chez celles que je connais et dont je sais qu'elles ont avorté.
Tirer des généralités d'une visite dans un planning, c'est bof.
sandrine
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12.06.13 11:43
Disons que je trouve consternant qu'une personne qui rédige un travail sur le féminisme, lit des ouvrages sur le sujet, etc. ait de tels préjugés sur les femmes qui avortent. Que ce soit dans le cadre de son travail ou pas.

Je suis également surprise que des adolescentes confient à la première venue qu'elles comptent sur l'avortement comme moyen de contraception, surtout quand on sait la galère que c'est de nos jours pour avorter. je ne dis pas que ça n'arrive jamais mais c'est quand même exceptionnel: il y a dix mille autres raisons pour que la contraception échoue ou qu'on tombe enceinte sans l'avoir voulu: pourquoi ne même pas y faire allusion?


Statistiques de l'avortement (IVG) en France
Les statistiques sur l'avortement ont généralement deux ans de retard. Les dernières statistiques, publiées en 2008, portent sur l'année 2006. Le nombre d’avortement est évalué en France métropolitaine à 209700 en 2006, d’où un taux d’avortement de 14,5 pour mille.

Avortements par classe d'âge

Les quatre cinquièmes de ces avortements concernent les femmes de 20 à 40 ans. La part des femmes jeunes a tendance à croître et celle des femmes âgées de 30 à 34 ans à diminuer. Les femmes de 20 à 24 ans demeurent celles qui ont le plus souvent recours à l’IVG (27 pour 1000 femmes en moyenne en 2006), suivies par les femmes
de 18 à 19 ans puis celles âgées de 25 à 29 ans (respectivement 23,8 et 23 IVG pour 1 000 femmes). En 2006 le taux d’IVG est quasi stable pour toutes les tranches d’âge au-delà de 20 ans. En revanche, il augmente d’un point chez les mineures et les 18-19 ans. Ainsi, 13 230 jeunes filles de 15 à 17 ans et 848 jeunes filles de moins de
15 ans ont été concernées par une IVG en 2006.





Un taux d'avortement très fort malgré une contraception très répandue

Pourtant, selon une enquête INPES BVA de février 2007, 66% des personnes en âge de procréer utilisent un moyen contraceptif : 58% les estroprogestatifs, 28% les préservatifs, 21% les dispositifs intra-utérins (DIU) et 8% les autres méthodes. D'après Le Quotidien, les estroprogestatifs font encore peur en raison de leurs effets secondaires potentiels (prise de poids, modifications d'humeur, migraine, cancer...) et la vente de plaquettes diminue.


http://avortementivg.over-blog.com/pages/Statistiques_de_lavortement_IVG_en_France-733440.htmlhttp://
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Araucaria

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12.06.13 12:27
Traitez la de menteuse, ça ira plus vite.
Lubna
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12.06.13 12:32
@Aria
Pourrais-tu expliquer pourquoi avorter plusieurs fois te choque?


Traitez la de menteuse, ça ira plus vite.



Ecoute,avancer que nombreuses sont celles qui utilisent l ivg comme moyen de contraception sur la seule base d un après-midi passée au planning c est un peu court et déplacé non?
Aria
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12.06.13 13:03
Aria a écrit:
C'est dérangeant parce qu'à l'heure actuelle ne pas prendre de contraception et compter sur l'avortement pour ne pas être enceinte ce n'est pas normal. Je suis désolé de dire ça mais c'est un choix qu'elles font et je le respecte mais je ne suis pas d'accord avec ça. Lorsque les femmes ont "demandé" le droit à la contraception pour justement éviter d'avorter dans les conditions de l'époque et donc ce n'est pas ces conditions sont améliorer qu'il faut en abuser. Je suis pour l'avortement parce que personne ne devrait avoir un mettre au monde un enfant qu'il n'à pas désiré mais je pense qu'il ne faut pas en abuser. 
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12.06.13 13:21
Les femmes n'ont pas demandé le droit à la contraception "pour justement éviter d'avorter". Les deux revendications allaient de pair (même si de fait la contraception ne pouvait que réduire le nombre d'avortements).
La preuve en est qu'un des principaux mouvements féministes de l'époque était le MLAC. 


La lutte féministe pour le droit à l’avortement : It’s not over yet !






Comme ailleurs, en France la dépénalisation du droit à l’avortement voté par l’assemblée nationale en 1975 ne s’est acquis que par une lutte acharnée des mouvements féministes mobilisés à cette époque notamment autour du MLF : le Mouvement de libération de la Femme et du MLAC, (Mouvement pour la libération de l’avortement et de la Contraception).









http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article987http://

Et ta citation ne répond pas à la question posée par lubna (en quoi ça te pose problème?)


Dernière édition par sardine le 12.06.13 13:44, édité 3 fois
Cylia
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12.06.13 13:23
Et il y a aussi plein de jeunes femmes qui sont perdue, qui ne savent pas dire au mec avec qui elles couchent "je ne veux pas si tu ne mets pas de préservatif", voir même des jeunes filles qui voudraient peut-être prendre la pilule mais qui ne le peuvent pas parce qu'elles n'osent pas en parler à leur parents... Il y a plein de circonstances à prendre en compte. 


il y a dix mille autres raisons pour que la contraception échoue ou qu'on tombe enceinte sans l'avoir voulu: pourquoi ne même pas y faire allusion?

Il y a des femmes sur qui la pilule ne fonctionne pas correctement, et qui tombent enceintes malgré cela. Et la pilule du lendemain, elle ne fonctionne pas forcément non plus.
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12.06.13 13:49
Il y a le fait que le planning familial a vu ses subventions réduites de 42% sous Sarkozy, et qui du coup manque cruellement de moyens pour bosser correctement auprès des jeunes et plus spécialement des jeunes filles, pour sensibiliser, être à l'écoute, orienter les jeunes filles, informer, etc.
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http://lesquestionscomposent.fr

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12.06.13 13:51
Pour une jeune fille, imposer le préservatif lors d'un premier rapport sexuel, c'est souvent très difficile. Pour le coup il faudrait aussi éduquer les mecs.
Lubna
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12.06.13 13:51
Et ta citation ne répond pas à la question posée par lubna (en quoi ça te pose problème?)

Effectivement.
@Aria:je te demande "pourquoi ça te dérange qu une femme avorte plusieurs fois" tu me réponds:"parce que ça me dérange".
Cylia
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12.06.13 13:55
l'elfe a écrit:Pour une jeune fille, imposer le préservatif lors d'un premier rapport sexuel, c'est souvent très difficile. Pour le coup il faudrait aussi éduquer les mecs.
Pas que le premier si tu veux mon avis... 
Y'en a aussi qui ne demande QU'APRES si la fille prend la pilule. On peut se dire "oué mais elle a qu'a assumer et lui dire que s'il met pas de capote elle fera rien" ... Je crois pas que ça soit aussi simple que ça, perso.
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12.06.13 14:07
je vais essayer de répondre à tous le monde en étant claire.

Il me semble que le débat de départ concerne la contraception masculine. Il est vrai que j'ai émis l'hypothèse que peut être que si les hommes avait un moyen de contraception cela réduire les avortements. Je n'ai en rien critiqué les femmes qui avortent et je n'ai absolument pas dit que j'étais contre l'avortement. 

L'avortement est un sujet sensible encore aujourd'hui et je pense qu'il le sera toujours parce que nous avons tous notre façon de penser et heureusement une population ne pas avoir le même avis concernant un sujet peut importe le sujet.

Le fait qu'une femme avorte même 10 fois ne me pose pas de problème personnellement. Il s'agit de son corps, de sa vie, de sa façon de penser et d'agir et je ne permettrai jamais de contester l'avis de qui que ce soit. Par contre, j'ai également le droit de donner le mien. Et c'est dans ce contexte que je donne le mien en  disant que personnellement avorter 5/6 fois n'est pas quelque chose que je conçois. Car comme je l'ai dit plus haut, j'estime que lorsque qu'on a autant de moyen de contraception à disposition je pense que c'est quelque chose que l'on peut éviter.
 
A l'heure actuelle en Belgique, je n'oserait pas m'aventurer sur le terrain Français que je ne connais pas, pour avoir accès à un moyen de contraception il suffit de se rendre dans un centre de planning familiale. Je l'ai fait lorsque j'ai voulu prendre la pilule. Pas besoin des parents, ni de leur accord, une ordonnance est fournie. 

J'ai également précisé plus haut que des "accidents" était toujours possible même lorsqu'on utilise un moyen de contraception.

voici un extrait de ceci: http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/reso/documents/grossesseadosynth.pdf (désolé j'avais pas à l'ajouter dans un encart).

"1.4 Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les adolescentes en Belgique
Selon Beghin et al. (2006), il n’y a pas en Belgique d’augmentation démontrée du nombre de grossesses ou d’IVG, mais plutôt du nombre d’enregistrements d’IVG parmi les mineures Ainsi, en 2003, 975 IVG d’adolescentes de moins de 18 ans ont été enregistrées, parmi lesquelles, 65 cas sont survenus chez de très jeunes filles (moins de 15 ans). Le recours à l’interruption de grossesse est un peu plus fréquent en Région de Bruxelles-Capitale qu’en Région wallonne ou qu’en Région flamande. Il est surtout bien plus marqué parmi les jeunes femmes de milieu socio-économique défavorisé.Les rapports de la Commission d’évaluation de la loi relative à l’IVG mettent en évidence un accroissement du nombre de déclarations d’IVG de mineures au cours du temps : les enregistrements sont passés de 551 mineures en 1993 (5,3% du nombre total d’IVG), à 975 en 2003 (6,7% du nombre total d’IVG) (Beghin et al., 2006). Le pourcentage d’IVG réalisées par des mineures est donc relativement faible au regard du nombre total d’IVG réalisées en CFB.
1.5 La sexualité des adolescents
Selon l’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children, Piette et al., 2003), pour l’ensemble des élèves de 15 à 18 ans en 2002, 44% des jeunes ont déjà eu une relation sexuelle complète. L’âge moyen lors du premier rapport sexuel se situe vers 17 ans. Ces résultats sont restés relativement stables entre 1990 et 2002. Par contre, parmi les adolescentes sexuellement actives, le pourcentage de jeunes ayant eu une relation sexuelle précoce (avant 14 ans) a augmenté de 2,1% à 13,5% entre 1990 et 2002 (Piette et al., 2003 cités par Beghin et al. 2006).
1.6 La contraception chez les adolescents
Alors que selon Herbigniaux et Thai (2005), un grand pourcentage des adolescentes sexuellement actives en Belgique utiliserait régulièrement des moyens de contraception (73% déclarent prendre la pilule), Beghin et al. (2006) considèrent que les adolescentes sexuellement actives ne recourent pas suffisamment à une contraception efficace (Beghin et al., 2006).
Parmi les adolescentes (10-19 ans) en demande d’interruption de grossesse, 45,4% déclarent n’avoir utilisé aucune méthode contraceptive le mois précédent, 23,5% déclarent avoir utilisé une pilule contraceptive et 23% déclarent avoir utilisé un préservatif et enfin, 7,1% déclarent avoir utilisé d’autres méthodes. Cependant, ce rapport ne mentionne pas la régularité de l’utilisation de moyens contraceptifs (Beghin et al., 2004). Selon les résultats de l’enquête de Santé par Interview (ISSP, Belgique, 2004), 83,5% des adolescentes de 15-19 ans (n=91) sexuellement actives ont utilisé (elles-mêmes ou leur partenaire) une méthode contraceptive au cours des 12 derniers mois. Parmi elles, 75,1% ont utilisé la pilule, 13,6% ont utilisé une barrière (diaphragme, spermicide, éponge ou préservatif), 4,5% ont utilisé une autre méthode (patch, anneau vaginal, stérilet, etc.) et 6,9% ont utilisé la pilule du lendemain.
Selon les résultats de l’enquête HBSC (Piette et al., 2003), pour l’ensemble des élèves de 15 à 18 ans en 2002, le nombre d’élèves sexuellement actifs ayant déjà vu et manipulé un préservatif ou utilisant systématiquement un préservatif lors des relations sexuelles était en augmentation entre 1990 et 2002 : respectivement de 90 à 96% entre 1990 et 2002 et de 39 à 57% entre 1994 et 2002. Le pourcentage de jeunes filles sexuellement actives (44% en 2002) déclarant s’être protégé d’une éventuelle grossesse non désirée par la pilule a diminué entre 1990 et 2002, passant de 92% à 88%."


J'ai posé la question aux jeunes filles, je l'ai aussi posé la question à d'autre jeunes filles que j'ai rencontré dans des écoles. Certaines de ces jeunes filles ont même décidé de garder l'enfant. La plus part des réponses que j'ai eu allait de "je ne pensais pas passer à l'acte" à "j'ai oublié" en passant pat j'osai pas demander la pilule". Pour moi, ce qui en ressort c'est que malgré l'accès à la contraception, il y a encore des problèmes et que ces problème ne concerne que les femmes. Un homme n'a pas besoin de penser à la contraception. Moi je ne compte pas sur le préservatif de mon copain pour ne pas être enceinte (bien qu'il protège des MST) , je prend la pilule. J'en reviens donc à ce que je disait avant de me faire incendier. le partage de la contraception est une bonne idée car de ce fait cela n'est plus uniquement du ressort des femmes.

j'espère avoir répondu à tout le monde.
Cylia
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12.06.13 14:12
Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il y a manifestement encore des problèmes.
Seulement, je ne pense pas qu'ils viennent de la seule jeune fille. Il y a des gens qui connaissent le planning familial, des gens qui connaissent les moyens de contraception, qui savent comment les obtenir, d'autres pas. 
Je pense que le problème, il se situe dans l'information. Des filles qui n'ont pas l'éducation concernant les contraceptions et l'IVG, il y en a plein.
Aria
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12.06.13 14:14
Je suis bien d'accord sur ce point.
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12.06.13 17:03
Le lien que tu as envoyé renvoie au site de l'Institut catholique de Louvain.

Extrait d'interview:


- Vincent Hanssens, vous êtes le vice-président du conseil académique de l'UCL. L'université vient de prendre attitude à propos de l'avortement. Pourquoi?
- La loi était un référent. Elle imposait une certaine déontologie, pas toujours respectée d'ailleurs. Aujourd'hui, c'est différent. Nous sommes devant l'éventualité d'un changement de loi. D'où la question: quelle règle déontologique donner à nos médecins? Nous nous trouvons devant un vide. Nous avons senti le besoin de donner des directives.
- N'est-ce pas peser sur la décision parlementaire?
- Nous avons le souci de l'éviter. Dans cette question, nous n'avons aucune relation avec un parti ou un autre. Néanmoins, le silence serait une position ambiguë. D'autant que nombreux sont les politiques - de différents partis - qui questionnent l'UCL.
- Est-ce un pur hasard si vous dévoilez votre position au moment où la commission de la Chambre entame le débat de fond sur l'avortement?
- Les motifs conscients et inconscients s'entremêlent sans doute... Certes, le débat s'amorce à la Chambre. Mais nous avions déjà été interpellés lorsqu'il se déroulait au Sénat. Notre réflexion n'était pas terminée alors. Elle est mûre aujourd'hui, et nous avons des choses à dire à nos médecins.
- Qui sont «vos médecins»?
- Nous essayons de donner des lignes directrices à ceux qui se réclament de l'UCL.
- Mais encore?
- Les hôpitaux catholiques.
- La position de L'UCL rejoint-elle celle de la hiérarchie de l'Eglise?
- Nous rappelons que l'avortement est une transgression. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.


http://archives.lesoir.be/a-propos-de-l-attitude-de-l-ucl-sur-l-avortement_t-19891221-Z027KQ.htmlhttp://

Sur le site de l'université catholique de Louvain:


Dès la fin du XIXe siècle se dessine en Europe une véritable "révolution de l'avortement". Les pratiques abortives, plus sûres, répondent au rejet des morales officielles et au désir nouveau des couples de limiter la taille de leur famille.
Cette banalisation de l'avortement entraînera en Belgique une réaction dont l'ampleur étonne encore. Morale catholique, nationalisme exacerbé et crainte de la dépopulation concourent à faire de l'avortement, ce "fléau du siècle", un véritable crime contre la société et la nation.


«Il y a toujours transgression du principe fondamental du droit de toute vie humaine à la protection quand on en arrive à une interruption volontaire de grossesse, déclarait le recteur Pierre Macq, interviewé par l'agence CIP. Mais il faut se rendre compte qu'il y a des situations de nécessité où l'on est acculé à choisir entre deux valeurs. Et ici, de nouveau, nous avons tenu à préciser comment faire ce choix. En dernier ressort, c'est au médecin qu'il appartient de prendre la décision avec le patient, mais après un colloque préalable avec ce que nous appelons une cellule d'aide à la décision éthique.»

L'UCL n'est pas à proprement parler opposée à l'avortement, mais nie clairement le droit (et la capacité) à la principale concernée (la femme) de décider seule d'avorter ou pas.

http://archives.lesoir.be/avortement-a-l-ucl-des-cellules-de-reflexion_t-19891222-Z027NT.htmlhttp://

Tu ne t'es pas fait "incendier", des membres ont réagi et t'ont questionnée sur ce que tu avais dit (sans doute un peu maladroitement):


Mais je crois que beaucoup de gens on banalisé ça et utilise l'avortement comme moyen de "contraception". Et là ça me pose problème.

En tout cas ça a été l'occasion de fournir quelques données précises sur les raisons qui poussent les femmes et les jeunes filles à avorter.
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13.06.13 3:24
Bonjour !

Vous allez peut-être trouver que je commence assez fort mais...

Car comme je l'ai dit plus haut, j'estime que lorsque qu'on a autant de moyen de contraception à disposition je pense que c'est quelque chose que l'on peut éviter.

Imagine que certaines femmes aient véritablement, sciemment, réflexion faite et tout ça... envie d'utiliser l'IVG en tant que moyen de contraception. Est-ce que cela te dérangerait toujours et si oui pourquoi ?


Je pose la question car j'ai entendu de nombreuses fois des gens dire que "c'était un problème", "qu'il valait mieux éviter". Or je n'ai jamais pu obtenir de réponse claire (ah, si, mon meilleur ami féministe qui a fini par me lâcher vaguement que c'était pour des histoires de trous de la sécu (ce que je n'ai cru qu'à moitié connaissant ses idées là-dessus, ceci dit je suis certaine qu'il y a d'autres raisons, d'autres blocages, et que ça pourrait être explicité en trois lignes et non trente...


...(et promis, je me présente demain Wink))


Dernière édition par Chaminou le 13.06.13 3:26, édité 1 fois (Raison : Sauts de ligne moches, mais moches...)
Philibert
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13.06.13 7:45
L'IVG n'est pas un moyen de contraception... Il intervient quand il n'y pas a eu de moyen de contraception ou qu'ils ont foiré. L'IVG, c'est terminer un processus de fécondation entamé.
C'est compliqué de parler d'une femme qui aurait envie de l'utiliser de manière courante... car il faudrait qu'on en rencontre ! Je n'ai jamais lu de témoignage allant dans ce sens.
Admettons qu'une femme dise : "moi j'adore le coït mais je n'utilise pas de contraception, et parfois ben il faut que j'aille en clinique pour une IVG... J'aime bien, en fait."

C'est quoi qui est intéressant ? La difficulté de prendre rendez-vous ? Le fait de raconter sa vie (parce que ce n'est pas un acte administratif et qu'on rencontre des professionnel-le-s) ? De ne pas être autonome dans la gestion de sa contraception ? De subir une opération qui, comme toute intervention, a un minimum de risques ? Le fait d'utiliser le plus cher de tous les "moyens de contraception" (remboursé par la sécu et donc la collectivité) ? Le petit frisson qui fait que pour une raison ou une autre on peut dépasser les délai de possibilité de l'IVG ?

Un peu compliqué de discuter avec des personnes qui n'existent pas...
mhysterie
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13.06.13 8:10
De mon côté, je pense que les personnes qui n'utilisent aucun contraceptif et qui n'ont pas eu de soucis depuis un certain temps devraient pouvoir demander un test de fécondité… et prendre ensuite conscience des risques qu'illes prennent ou non… ? j'avoue que je ne sais pas bien à quoi ressemble un tel test. Est-ce que c'est du type oui vous êtes féconde, non vous ne l'êtes pas ou vous l'êtes tant de % moins que la moyenne ? Quelqu'un en a-t-il déjà fait ?
Aria
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13.06.13 8:44
Bonjour, 

Alors à propos de l'UCL, il est clair qu'il s'agit d'une université catholique et on sait que qu'avortement et religion ça ne fait pas toujours bon ménage. C'est pour cela que je n'ai retirer de cette étude les chiffres provenant d'enquêtes extérieure. Par contre, l'article mis en évidence par Sardine date de 1989, un peu vieillot peu être mais intéressant pour voir la politique de l'UCL à cette époque qui je l'espère à quelque peu changé.

Pour répondre à la question de Chaminou, je rejoins assez les 3 point évoquer par Antisexisme.
D'une part parce que effectivement je crois mais j'en suis pas certaines ça doit laisser des "traces" sur le corps. Et si ça n'en laisse pas physiquement, je pense que psychologiquement ça doit être dur. Peut être que c'est plus facile pour certaines mais les femmes que je connais et qui ont avorter sont toujours mal à l'heure actuelle de l'avoir fait même si elles savent que c'était mieux ainsi. Mais ça doit dépendre de chacune.

Voila un exemple de "banalisation" de l'avortement juste pour montrer que ca existe : http://www.greenetvert.fr/2011/03/22/lavortement-comme-moyen-de-contraception-une-situation-alarmante/14658
Une simple recherche google peut montrer que bien nombre de magazines et autres sites s'inquiète de ça mais le problème c'est dans ces résultats ont retrouve souvent des "groupes" anti-avortement et je rappel que je suis totalement pour.
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13.06.13 8:49
Ben, j'ai avorté il y a 5 ans et je me porte bien. Ce qui a été dur psychologiquement, il y a 5 ans, c'est que l'homme que j'aimais et qui disait m'aimer et vouloir un enfant de moi "change d'avis" une fois que j'ai été enceinte et me fasse du chantage type "je n'ai plus qu'à me suicider si tu as ce bébé, ce n'est pas le bon moment..."
Peut-être que celles qui le vivent bien sont moins visibles parce qu'elles en parlent moins? (outre le fait des groupes anti-avortement qui mettent en lumière des témoignages de femmes qui l'ont mal vécu).
pierregr
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13.06.13 8:51
pale
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13.06.13 9:45
Aria a écrit: Une simple recherche google peut montrer que bien nombre de magazines et autres sites s'inquiète de ça ["banalisation" de l'avortement]
Je suis d'accord avec précisément ce que tu as dit : la recherche montre que beaucoup de gens en parlent, mais pas que c'est un phénomène qui a une ampleur réelle. Ça me fait penser au fait qu'une recherche google montrera certainement que beaucoup de gens parlent de féministes misandres, alors que dans mon expérience, bah j'en vois franchement pas beaucoup.

Sinon, pour répondre à une question posée plu haut : quel serait le problème si une femme décidait d'utiliser l'IVG comme moyen principal de contrôle de sa fertilité ? Perso je n'y verrai aucun problème moral, à condition que ça soit le résultat d'une décision pris en connaissance de cause, et pas d'un manque d'information et/ou d'une pression extérieure contre l'usage d'autre moyens. Par contre :
- comme l'a dit AS, je doute que ça soit souvent le meilleur choix, pragmatiquement ;
- comme l'a dit Philibert, on parle un peu dans le vide là.
sandrine
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13.06.13 10:01
L'UCL n'est pas à proprement parler opposée à l'avortement, mais nie clairement le droit (et la capacité) à la principale concernée (la femme) de décider seule d'avorter ou pas.



https://feminisme.1fr1.net/t1533p30-contraception-masculine#40761http://

Il faut remettre cette prise de position officielle dans le contexte de l'époque: le passage de la loi sur l'avortement en Belgique. A cette étape, les anti-avortement avaient le choix entre deux positions: s'opposer coûte que coûte à la loi (mais c'était un peu foutu à ce stade) ou bien tenter de la limiter au maximum. (par la suite l'UCL ne s'est jamais expliquée ou excusée de cette prise de position, qui intervenait donc à un moment crucial, l'adoption inévitable de la loi)

Je ne sais pas ce que vous pensez de cette proposition:


En dernier ressort, c'est au médecin qu'il appartient de prendre la décision avec le patient, mais après un colloque préalable avec ce que nous appelons une cellule d'aide à la décision éthique



J'ai rencontré récemment deux jeunes femmes espagnoles qui m'ont expliqué que c'était le procédé utilisé par les anti-avortement dans leur pays: pas d'attaque frontale, (contre-productif, ça braque les gens, etc.) mais des limitations et conditions amenées progressivement.
Or imaginez que l'avortement soit soumis à condition, que la femme doive recevoir l'approbation d'un comité éthique (religieux, qui plus est)? En Espagne apparemment les anti IVG du gouvernement ont commencé par proposer de ne réserver les IVG qu'aux "cas graves" (avec justement pour prétexte "d'éviter les IVG de confort").
Evidemment, une fois le principe accepté, rares, très très rares seraient les femmes qui obtiendraient cette approbation. Dans les faits, l'IVG deviendrait donc interdite.

D'ailleurs en admettant que ce comité donne souvent son approbation, le principe est inacceptable: au nom de quoi une femme devrait-elle se soumettre à l'approbation d'un "comité éthique"?Shocked

Au sujet des raisons que les femmes pourraient avoir de subir un avortement, elles doivent être aussi nombreuses que les femmes qui décident d'avorter. Comme nurja je n'ai jamais rencontré de femme qui fasse ça par "choix contraceptif". Si c'est le cas d'ailleurs il devrait être possible d'obtenir des chiffres officiels sur les avortements multiples, par tranche d'âge, etc. (ailleurs que sur le site de l'UCL dont les positions sur l'avortement sont tout sauf neutres).

Cela dit au vu de la loi, il est peu vraisemblable que des mineures pratiquent des avortements à répétition:


La femme est seule juge de sa situation et est libre de sa décision. La liste des centres de planification ou d’éducation familiale, appelés plannings familiaux, est disponible en ligne sur le site du ministère de la Santé2.
La personne mineure peut demander cette intervention elle-même en dehors de la présence de ses parents. Elle doit avoir l'autorisation de l'un de ses parents, ou son représentant légal. Cependant, si le dialogue familial est impossible, elle peut s'en passer et doit alors se faire accompagner par une personne majeure (adulte de son entourage ou membre du planning familial par exemple).
Deux consultations médicales sont obligatoires avec un délai de réflexion d'une semaine entre les deux. Ce délai peut toutefois être réduit si le seuil des douze semaines de grossesse risque d'être dépassé. À la première consultation, le médecin procède à un examen clinique, il informe la patiente des différentes méthodes et lui présente les risques et les effets secondaires potentiels. Un entretien psycho-social, mené par une conseillère conjugale, est proposé à toute femme qui envisage une IVG. Il est obligatoire pour les personnes mineures. Cette consultation a lieu en principe dans le courant de la semaine suivant la première consultation médicale et au plus tard, quarante-huit heures avant l'IVG.



 (sur wikipédia, tout bêtement...)

Utiliser l'IVG comme moyen de contraception pour une mineure signifierait avoir dans son entourage une personne majeure qui accepte de l'accompagner "six ou sept fois" sans broncher pour se faire avorter. Je ne dis pas que c'est impossible, mais assez peu probable quand même.

http://https://feminisme.1fr1.net/t1533p15-contraception-masculine#40700

Quant aux conséquences psychologiques de l'avortement, c'est à la femme elle même de prendre ce risque en toute conscience (en comparant par exemple avec les risques psychologiques d'une grossesse non désirée). Elle peut même se tromper, ça la regarde, aucun "comité éthique" ne devrait avoir à son mot à dire.

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13.06.13 10:07
Aria a écrit: Et si ça n'en laisse pas physiquement, je pense que psychologiquement ça doit être dur. Peut être que c'est plus facile pour certaines mais les femmes que je connais et qui ont avorter sont toujours mal à l'heure actuelle de l'avoir fait même si elles savent que c'était mieux ainsi. Mais ça doit dépendre de chacune.



  Il faut dire qu'on de bassine beaucoup les femmes avec l injonction à la culpabilité  et/ou au mal être .


D'ailleurs en admettant que ce comité donne souvent son approbation, le principe est inacceptable: au nom de quoi une femme devrait-elle se soumettre à l'approbation d'un "comité éthique"?
Je trouve ça hallucinant...
Aria
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13.06.13 10:28
Bien sûr que l'on bassine les femmes avec de la culpabilité. LA femme est coupables de biens des maux mais c'est un autre débat. 

Un comité d'éthique ? Je trouve ça ridicule, les femmes à qui ont n'autorisera pas l'avortement vont devoir "ressortir les aiguilles à tricoter". C'est un grand bond en arrière.

Je suis désolé si certains termes que j'utilise ne sont pas approprié c'est pour ça que j'essais de mettre un maximum de ces termes entre parenthèse.
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