Pilosité et influence sociétale
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53 participants
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
24.11.13 22:54
Oui c'est clair ! Surtout qu'en voyant ça je pourrais me dire "je suis pas normale, je suis plus poilue que les plus poilues", alors que j'ai une pilosité juste complètement dans les normes...
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
24.11.13 23:38
C'est pas pour mettre en doute la parole d'une marque de cire à épiler, mais j'aurais été étonnée si leur conclusion avait été que les hommes préfèrent les pubis pas du tout épilés...En avril dernier, la marque de cire à épiler Nads avait interrogé un millier d'hommes pour connaître leurs préférences en matière de pilosité pubienne chez leurs partenaires et les résultats étaient comparables. Ces messieurs disaient aimer en majorité une taille "soignée", on est donc loin de l'épilation intégrale qu'arborent les stars du porno.
- InvitéInvité
Re: Pilosité et influence sociétale
24.11.13 23:51
Ah ouais moi aussi dis doncGrussie a écrit:Oui c'est clair ! Surtout qu'en voyant ça je pourrais me dire "je suis pas normale, je suis plus poilue que les plus poilues", alors que j'ai une pilosité juste complètement dans les normes...
Et, heu, y'a que des blanches dans ce projet ?
Re: Pilosité et influence sociétale
25.11.13 10:12
Le projet était sur base volontaire, je suppose qu'illes ont dû faire avec les personnes qui se présentaient. Il semble n'y avoir qu'une seule femme "de couleur".
Sinon, dans un groupe anglophone, qqn-e signalait ne pas voir de toison rousse mais je me dis que ce n'est pas si fréquent, donc sur moins de 100 personnes, ça se pourrait bien qu'il n'y en ait aucune.
Concernant le fait que des fillettes à peine pubères se rasent déjà intégralement le pubis, cela avait été signalé au Québec dans un article de Sisyphe datant de 2006, co-écrit par Richard Poulin : http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2268
Extrait (acomoclitisme = pubis glabre)
Le phénomène remonte à 10 ans, sur le continent américain, si je comprends bien.
Dans un article consacré à l'acomoclitisme, qui date de 2009, il est question entre autres, du fait que les fillettes à peine adolescentes se font déjà épiler au laser, tellement elles ne supportent pas les poils. C'est le résultat du matraquage des médias qui ne montrent plus que ça depuis une dizaine d'années.
http://www.lautresexe.com/von_laks_acomoclitisme.htm
Toute la question est donc celle du "libre choix", quand on baigne dans une ambiance familiale et/ou médiatique pilophobe, peut-on vraiment choisir de ne pas aimer les poils ?
Sinon, dans un groupe anglophone, qqn-e signalait ne pas voir de toison rousse mais je me dis que ce n'est pas si fréquent, donc sur moins de 100 personnes, ça se pourrait bien qu'il n'y en ait aucune.
Concernant le fait que des fillettes à peine pubères se rasent déjà intégralement le pubis, cela avait été signalé au Québec dans un article de Sisyphe datant de 2006, co-écrit par Richard Poulin : http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2268
Extrait (acomoclitisme = pubis glabre)
Pour la Dre Franziska Baltzer, l'acomoclitisme est plus qu'à la mode, elle est la règle : « [À] la clinique, lorsque nous procédons à un examen gynécologique, nous sommes surpris lorsqu'une fille a encore du poil pubien ! C'est l'exception ! Ce phénomène date d'environ 3 ans. Il est apparu subitement et maintenant, tout le monde le fait. Aujourd'hui, il y a des filles qui se rasent le poil pubien aussitôt qu'il apparaît. Cette semaine, par exemple, j'ai vu une fille de 12 ans qui avait son poil pubien rasé. Il y en avait une autre, il y a environ 2 ou 3 semaines, qui avait dix ans et elle était rasée. Ce sont les mères qui amènent leurs filles pour se faire raser le poil pubien. La fille de 10 ou 12 ans ne sait certainement pas où aller [...] pour ce type d'épilation.»
Le phénomène remonte à 10 ans, sur le continent américain, si je comprends bien.
Dans un article consacré à l'acomoclitisme, qui date de 2009, il est question entre autres, du fait que les fillettes à peine adolescentes se font déjà épiler au laser, tellement elles ne supportent pas les poils. C'est le résultat du matraquage des médias qui ne montrent plus que ça depuis une dizaine d'années.
http://www.lautresexe.com/von_laks_acomoclitisme.htm
Dans le même temps aussi, on sexualise (dans le discours, dans le vêtement, dans les pratiques) de plus en plus tôt les très jeunes filles. Aujourd'hui, d'après mes amis qui font fortune dans l'épilation au laser, ce sont des fillettes de 12 ou 13 ans qui viennent avec leur mère pour faire disparaître un léger duvet - mais insupportable, semble-t-il. Du coup, si l'on fait le compte, si l'on additionne tout cela, on en arrive à cette conclusion : les filles et les femmes se confondent. Ou dit autrement, les très jeunes filles se féminisent jusqu'au grotesque et les femmes s'infantilisent jusqu'à l'absurde. Au regard des combats féministes, c'est certes un peu gênant, disons-le. Et au centre de tout cela, variante nécessaire mais non suffisante, il y a ce poil que l'on enlève. Ce n'est pas cet acomoclitisme de masse qui est la cause de tout, non, mais c'en est un moyen. Il est indispensable, de fait.
Toute la question est donc celle du "libre choix", quand on baigne dans une ambiance familiale et/ou médiatique pilophobe, peut-on vraiment choisir de ne pas aimer les poils ?
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
30.11.13 12:35
J'en ai entendu de toutes les couleurs au sujet de Léonarda (la fillette rom expulsée avec sa famille)
https://feminisme.1fr1.net/t1145p225-migrant-e-s-en-situation-irreguliere#59504
Mais Tony St Laurent, "humoriste" en vogue cité par le torchon Entrevue, crève le plafond dans l'ignominie:
Hilarant, non?
Je me suis demandé où placer cette info, car le guignol semble pas mal décomplexé question racisme:
Sur l'affaire Taubira:
https://feminisme.1fr1.net/t1145p225-migrant-e-s-en-situation-irreguliere#59504
Mais Tony St Laurent, "humoriste" en vogue cité par le torchon Entrevue, crève le plafond dans l'ignominie:
(suit une photo de forêt vierge)Le vrai scandale de l'affaire Léonarda, ce sont ses sourcils!
"Voici en exclu un gros plan X400 de ses sourcils"
Hilarant, non?
Je me suis demandé où placer cette info, car le guignol semble pas mal décomplexé question racisme:
Sur l'affaire Taubira:
Taubira et la banane font polémique
"La banane porte plainte"
Re: Pilosité et influence sociétale
30.11.13 15:50
Oui, j'ai remarqué les premières remarques sur les sourcils de Léonarda seulement 2 ou 3 jours après la révélation de l'affaire. C'était chaque fois des "humoristes" (surtout des hommes mais aussi qq femmes).
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 10:29
Une personne demande à PhoenixFloe (elle a une pilosité abondante sur le tout corps) si elle a toujours été une femme, étant donné la quantité de poils qu'elle a.
J'aime assez sa réponse, elle démontre bien que les médias jouent un rôle dans la pilophobie car PhoenixFloe dit avoir rencontré plein de femmes qui comme elle, ont des poils à des endroits "inhabituels" : torse, seins, ventre, visage, etc. Et ces femmes n'ont pas de "problème" hormonal, c'est simplement de la génétique. Mais comme on n'en voit jamais dans les médias classiques, ces femmes passent systématiquement pour des monstres de foire ou des personnes trans. La "féminité" reste associée au glabre et il nous faut lutter contre ces préjugés.
C'est en anglais mais via google Trad, on peut comprendre plus ou moins ce qu'elle explique
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/69723257348/were-you-always-a-woman-not-trying-to-be-offensive
http://translate.google.com/?hl=fr
J'aime assez sa réponse, elle démontre bien que les médias jouent un rôle dans la pilophobie car PhoenixFloe dit avoir rencontré plein de femmes qui comme elle, ont des poils à des endroits "inhabituels" : torse, seins, ventre, visage, etc. Et ces femmes n'ont pas de "problème" hormonal, c'est simplement de la génétique. Mais comme on n'en voit jamais dans les médias classiques, ces femmes passent systématiquement pour des monstres de foire ou des personnes trans. La "féminité" reste associée au glabre et il nous faut lutter contre ces préjugés.
C'est en anglais mais via google Trad, on peut comprendre plus ou moins ce qu'elle explique
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/69723257348/were-you-always-a-woman-not-trying-to-be-offensive
http://translate.google.com/?hl=fr
- Nom-Nom—
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Date d'inscription : 14/08/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 13:06
C'est triste que les gens soient encore à comparer les femmes "à forte pilosité" comme des malades, voire des hommes.
Ce qui est bien sur ce tumblr, c'est qu'on y croise peu de haters (ou alors c'est mon habitude à lire en diagonale qui m'empêche de les repérer).
Ce qui est bien sur ce tumblr, c'est qu'on y croise peu de haters (ou alors c'est mon habitude à lire en diagonale qui m'empêche de les repérer).
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 15:10
Peut-être censure-t-elle les "haters" ? Je n'ai jamais vraiment lu de commentaires très négatifs, ce sont surtout des interrogations face à sa pilosité qui est extraordinaire (au sens premier du terme), bcp de femmes atteintes d'hirsustisme (ce qui n'est pas son cas) la remercient car elle dégage une confiance tellement grande que ça aide ces femmes qui vivent mal leur "excès" de pilosité.
Sinon, un autre blog, celui d'une femme qui s'est rasé tout le corps à la mi-septembre mais n'a plus rien enlevé depuis et elle poste des photos tous les 3/4 jours. Elle a reçu des commentaires assez virulents, surtout concernant ses poils aux aisselles. Elle parle des poils qui poussent sur les jambes, les seins, etc., et concède avoir du mal à s'habituer à certains poils.
http://baretobush.tumblr.com/ (NSFW)
Il est aussi question de sang menstruel
Sinon, un autre blog, celui d'une femme qui s'est rasé tout le corps à la mi-septembre mais n'a plus rien enlevé depuis et elle poste des photos tous les 3/4 jours. Elle a reçu des commentaires assez virulents, surtout concernant ses poils aux aisselles. Elle parle des poils qui poussent sur les jambes, les seins, etc., et concède avoir du mal à s'habituer à certains poils.
http://baretobush.tumblr.com/ (NSFW)
Il est aussi question de sang menstruel
- Nom-Nom—
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Date d'inscription : 14/08/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 17:41
Certaines de ses images me sont familières... J'ai du les voir dans un autre tumblr.
EDIT : Voilà, j'ai trouvé ! C'était dans le tumblr d'Amanda Palmer.
EDIT : Voilà, j'ai trouvé ! C'était dans le tumblr d'Amanda Palmer.
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 21:25
pierregr a écrit:Une personne demande à PhoenixFloe (elle a une pilosité abondante sur le tout corps) si elle a toujours été une femme, étant donné la quantité de poils qu'elle a.
J'aime assez sa réponse, elle démontre bien que les médias jouent un rôle dans la pilophobie car PhoenixFloe dit avoir rencontré plein de femmes qui comme elle, ont des poils à des endroits "inhabituels" : torse, seins, ventre, visage, etc. Et ces femmes n'ont pas de "problème" hormonal, c'est simplement de la génétique. Mais comme on n'en voit jamais dans les médias classiques, ces femmes passent systématiquement pour des monstres de foire ou des personnes trans. La "féminité" reste associée au glabre et il nous faut lutter contre ces préjugés.
C'est en anglais mais via google Trad, on peut comprendre plus ou moins ce qu'elle explique
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/69723257348/were-you-always-a-woman-not-trying-to-be-offensive
http://translate.google.com/?hl=fr
Je trouve que sa pilosité n'est pas particulièrement abondante, encore moins choquante.
Je ne m'épile plus depuis maintenant plusieurs mois, et je ne me vois pas faire de retour en arrière.
On m'a reproché que ça n'était pas "hygiénique", je ne vois pas en quoi, c'est simplement que ça ne répond pas aux exigences esthétiques véhiculées par la société actuelle.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 21:36
Et puis je ne vois pas pourquoi ce serait hygiénique pour un homme mais pas pour une femme!
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 21:56
Merci Fahn pour le feedback.
Concernant PhoenixFloe, ça ne me choque pas non plus mais c'est plûtôt inhabituel de voir autant de poils sur le torse.
Elle en bcp plus que de nombreuses femmes, voir la photo qu'elle a postée sur son blog ici (NSFW)
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/64154080055/noctiluca-scintillans-phoenixfloephotography
Je confirme que l'argument hygiénique est aberrant, il est très fréquent depuis une dizaine d'années mais n'était quasi pas avancé, dans les années 80, par exemple.
Si le thème de la norme du glabre t'interpelle, je crois que mon site devrait t'intéresser
Concernant PhoenixFloe, ça ne me choque pas non plus mais c'est plûtôt inhabituel de voir autant de poils sur le torse.
Elle en bcp plus que de nombreuses femmes, voir la photo qu'elle a postée sur son blog ici (NSFW)
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/64154080055/noctiluca-scintillans-phoenixfloephotography
Je confirme que l'argument hygiénique est aberrant, il est très fréquent depuis une dizaine d'années mais n'était quasi pas avancé, dans les années 80, par exemple.
Si le thème de la norme du glabre t'interpelle, je crois que mon site devrait t'intéresser
- FahnBleu⋅e
- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.12.13 22:39
sandrine a écrit:Et puis je ne vois pas pourquoi ce serait hygiénique pour un homme mais pas pour une femme!
Non, c'est un argument tout à fait ridicule.
Je prends une douche chaque jour, mets du déodorant, je n'ai pas plus de soucis que mes collègues épilées.
pierregr a écrit:Merci Fahn pour le feedback.
Concernant PhoenixFloe, ça ne me choque pas non plus mais c'est plûtôt inhabituel de voir autant de poils sur le torse.
Elle en bcp plus de poils que de nombreuses femmes, voir la photo qu'elle a postée sur son blog ici (NSFW)
http://phoenixfloe.tumblr.com/post/64154080055/noctiluca-scintillans-phoenixfloephotography
Je confirme que l'argument hygiénique est aberrant, il est très fréquent depuis une dizaine d'années mais n'était quasi pas avancé, dans les années 80, par exemple.
Si le thème de la norme du glabre t'interpelle, je crois que mon site devrait t'intéresser
Ah oui, je n'avais pas vu cette photo
C'est vrai que c'est peu courant, autant de poils sur le torse.
Je vais aller jeter un oeil sur ton site, merci
Re: Pilosité et influence sociétale
13.12.13 11:36
Liège: un quinquagénaire punissait sa belle-fille en lui rasant le pubis
Un militaire de carrière liégeois âgé de 55 ans a répondu jeudi devant le tribunal correctionnel de Liège d’une scène d’attentat à la pudeur commise sur sa belle-fille âgée de 15 ans. L’homme l’avait punie en lui rasant le pubis après avoir constaté qu’elle fumait.
La scène, dénoncée en 2012 par la jeune fille, s’était déroulée en juin 2004. Le prévenu avait découvert que sa belle-fille fumait. Très à cheval sur certains principes, il avait décidé de la punir brutalement en lui imposant de fumer une grande quantité de cigarettes et cigarillos afin de la rendre malade.
La jeune fille s’était précipitée dans le jardin pour vomir et uriner. Voyant ses vêtements tachés, le prévenu avait décidé de la déshabiller de force puis de la plonger dans un bain. Il avait alors constaté que la jeune fille avait conservé sa pilosité. Emporté par un autre principe familial qui serait opposé à toute forme de pilosité, le beau-père avait rasé de force le pubis de la jeune fille et commis ainsi un attentat à la pudeur.
Le parquet a souligné le caractère autoritaire excessif du prévenu et a estimé que les faits se rapprochent d’un contexte de traitement dégradant. Pour des faits qualifiés d’attentat à la pudeur, il a requis une peine de 18 mois de prison.
La défense, Me Reynders, a plaidé l’acquittement en considérant que la scène n’avait pas de connotation sexuelle avérée et qu’elle devrait être qualifiée de traitement dégradant. Cette qualification devrait alors être déclarée prescrite.
http://www.sudinfo.be/879836/article/regions/liege/actualite/2013-12-12/liege-un-quinquagenaire-punissait-sa-belle-fille-en-lui-rasant-le-pubis
S'en prendre aux poils sexuels et aux cheveux des femmes, vieille rengaine patriarcale pour les infantiliser.
- onceAncien⋅ne
- Messages : 1036
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
13.12.13 12:31
Personnellement ça me semble gros comme une montgolfière que l'histoire des poils n'est qu'une excuse et qu'il a voulu abuser d'elle.
Re: Pilosité et influence sociétale
13.12.13 15:50
Oui, c'est possible mais il y a tout de même ceci
Emporté par un autre principe familial qui serait opposé à toute forme de pilosité
autre histoire similaire
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/375956/un-pere-rase-le-pubis-de-sa-fillette-de-10-ans.html
Emporté par un autre principe familial qui serait opposé à toute forme de pilosité
autre histoire similaire
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/375956/un-pere-rase-le-pubis-de-sa-fillette-de-10-ans.html
Un père rase le pubis de sa fillette de 10 ans !
Simba, déjà condamné pour viol sur une fille de 14 ans, trouve que les poils ne sont pas propres
LIÈGE C’est avec un large sourire et un air désinvolte que Simba a comparu devant le tribunal correctionnel de Liège.
Un sourire qui n’a vraiment pas plu aux juges, d’autant que les faits qui lui sont reprochés sont graves.
L’intéressé doit en effet répondre d’attentats à la pudeur et traitements dégradants sur sa fille de 10 ans. Après plusieurs années sans avoir vu la fillette, Simba a pu la revoir dans un centre spécialisé.
Dès la première visite autorisée à son domicile, l’homme a eu un comportement très interpellant. Il a profité du fait que la fillette était nue pour rentrer dans la salle de bains.
D’après le père, la fillette devait être rasée sous les bras et au pubis !
Malgré les demandes d’arrêter, l’intéressé a rasé l’enfant. Devant le tribunal, il a apporté des explications étonnantes. “C’était pour l’hygiène. C’est une question de propreté. J’ai aussi coupé les cheveux de mon fils et on n’en parle pas. Elle n’a jamais dit d’arrêter et elle souriait quand je la rasais. Elle avait plein de crasses…”
Le prévenu a déjà été condamné pour viol sur une mineure de 14 ans. Mais le condamné ne se souvenait ni des faits ni de la victime !
Le parquet a requis un an de prison. La défense a plaidé la clémence.
- onceAncien⋅ne
- Messages : 1036
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
13.12.13 15:56
Un an de prison seulement ? Ça devient n'importe quoi.
Volonté de viol ou non, pour moi ç'en est un.
Vivement que la pénétration perde son caractère prééminent dans la définition d'un viol.
Volonté de viol ou non, pour moi ç'en est un.
Vivement que la pénétration perde son caractère prééminent dans la définition d'un viol.
- CWDBleu⋅e
- Messages : 104
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
13.12.13 16:00
Ces types sont malades... La prison c'est bien beau, et sinon pas d'obligation de soins ?
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 11:55
Je poste ici ma réaction à un HS "épilation" du topic "La pornographie, ça fait mal, tellement mal":
https://feminisme.1fr1.net/t1294p180-pornographie-ca-fait-mal-tellement-mal#66343
(Et j'en profite pour rappeler que le site du MIEL (écologie libidinale) n'est pas seulement destiné à soutenir les femmes qui résistent à l'épilation, mais qu'il fait surtout de la propagande pro-pédophile et homophobe:
Je connais bien les milieux alternatifs, squat, etc. qui hélas ne sont pas épargnés par les problèmes du reste de la société, sexisme, violences sexuelles, machisme...
Mais concernant un prétendu "conformisme de l'anti-conformisme", en revanche, sauf exception (dont je n'ai jamais eu connaissance, et pourtant, des squats j'en ai connu des flopées, et de toutes sortes, squats artistiques, squats militants...) je n'ai jamais vu une fille critiquée parce qu'elle s'épilait. Déjà, pour une raison toute bête, comment deviner qu'une femme qui a les jambes glabres, pâr exemple, ne les a pas naturellement glabres?
Les poils, ça se voit, ça peut être l'objet de remarques, mais l'absence de poils par définition, ça ne se voit pas!
https://feminisme.1fr1.net/t1294p180-pornographie-ca-fait-mal-tellement-mal#66343
(Et j'en profite pour rappeler que le site du MIEL (écologie libidinale) n'est pas seulement destiné à soutenir les femmes qui résistent à l'épilation, mais qu'il fait surtout de la propagande pro-pédophile et homophobe:
- LE MIEL "écologie libidinale, propédophile et homophobe:
- sandrine a écrit:aude_v a écrit:
On commence à être hors-sujet, mais j'apprécie pas plus que ça le ton du MIEL, que je trouve assez prescripteur. L'idée n'est pas de balancer d'autres injonctions ("femme, ton corps doit être libre et au naturel !") mais de lutter contre celles qui existent.
Parce que sinon, on voit des meufs honteuses de s'épiler, alors que ça a du sens, de satisfaire des standards sociaux pour ne pas vivre trop mal la différence. C'est confortable socialement, d'avoir les jambes épilées, tout le monde n'a pas à assumer les positions sociales exigeantes ! Si l'idée c'est de culpabiliser les femmes qui s'épilent, bonjour le double standard !
Je ne sais pas si on peut comparer la pression que subiraient les femmes qui s'épilent de la part de femmes qui refusent de s'épiler à la pression que subissent les femmes qui refusent de s'épiler de la part de la société toute entière...
Par ailleurs tu ne peux pas le savoir puisque tu es nouvelle sur le forum, mais le MIEL n'a pas seulement pour objectif de soutenir les femmes qui résistent à l'épilation. Le fondateur y développe une apologie particulièrement gerbante de la pédophilie (j'ai mis mes commentaires en couleur pour faciliter la lecture):sandrine a écrit:Le blog du groupe d'Ivry n'est pas encore réparé mais en attendant voici le lien vers l'émission Lundi matin (sur Radio libertaire) qui parle du site du MIEL.
http://pll.fdn.org/lundi-matin/2013/07/29.ogg
Comme tous les prosélytes pro-pédophiles le fondateur se base sur des théories âgistes. Des auditeurs et auditrices ayant demandé à écouter l'émission où le fondateur du MIEL était invité (en principe, pour parler de l'épilation), je leur ai indiqué qu'on pouvait la trouver sur le forum féministe, sur le topic "pilosité et influence sociétale":
Emission de radio libertaire dispo en permanence ici : http://www.mediafire.com/?v7d5lc1oxa0v17q (42 MB, recompressée en 64 KB/s au lieu des 256 KB/s originaux, aucune différence à l'oreille)
Donc pour en revenir au MIEL, extraits de l'article "A qui profite l'hystérie* anti-pédophile ?" sur leur site:
La sexualité de l'enfant évolue progressivement au cours de son développement et ses manifestations en sont très variées. Par exemple on peut citer les plaisirs de l'exhibitionnisme, du voyeurisme ou de la claque sur les fesses*.
* Du fait du caractère sexuel de la fessée pour l'enfant, le punir en lui donnant une fessée est un geste ambigu et très déstructurant pour l'enfant. Voir le site de la psychanalyste Alice Miller (www.alice-miller.com) l'auteur, entre autre, de C'est pour ton bien.
NB: Il s'agit d'un exemple flagrant de récupération: Alice Miller n'a jamais dit que la fessée était un geste ambigu pour l'enfant en raison de son "caractère sexuel". D'ailleurs si on prend la peine de cliquer sur le lien fourni il n'est question de d'agression et d'humiliation. Le caractère érotique de la fessée est donc une pure projection de l'auteur de cet article.
http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2
Définition de "pédophile" (sur le site du MIEL):
Un pédophile est une personne qui éprouve un désir amoureux et qui obtient du plaisir sexuel (dans l'acte ou le fantasme) en ayant une relation de nature sexuelle (n'impliquant évidemment pas la pénétration) avec un enfant non pubère. Un pédophile aime les enfants, il ne peut faire volontairement du mal à un enfant.
Ce qui est usuellement qualifié de "pédophilie", et qui suppose la pénétration d'un enfant pré-pubère (acte inévitablement violent), relève en fait du sadisme.
(évidemment aucun prosélyte de la pédophilie ne va vanter le viol d'enfants: cette "différenciation" entre pédophiles et pédocriminels est le fer de lance de TOUS les pédophiles, depuis Matzneff jusqu'à Patrick Font en passant par les braves pères de famille qui "se contentent" de mettre une pression morale sur leurs propres gamins... Sad
Si la loi punit toute relation de nature sexuelle (incluant les simples attouchements) avec les moins de 15 ans c'est parce qu'elle considère qu'un jeune de moins de 15 ans ne peut être consentant, qu'il est forcément toujours sous l'influence de l'adulte. En d'autres termes elle considère que tout attouchement sur un jeune est nécessairement une agression. Ce faisant elle favorise l'association entre sexualité et violence.
Ce point de vue est en contradiction avec les connaissances apportées par la psychanalyse concernant la sexualité infantile, notamment l'autonomie du désir, et avec l'observation que tout un chacun peut faire : si on les laisse faire, les enfants ont une activité sexuelle et ils sont parfois demandeurs et initiateurs de jeux sexuels entre eux ou avec les adultes (ex : demander une fessée). L'enfant est capable de mettre fin au jeu lorsqu'il n'en a plus envie ou sinon c'est à l'adulte d'y mettre fin lorsque l'enfant veut prendre une position d'adulte.
No comment.
Le reste est à l'avenant:
http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-hysterie-fr.htm
Pour en revenir à l'émission, l"invité (dont j'ignore le statut exact mais qui se réclamait du MIEL) a d'une part développé les "puissants" arguments ci-dessus, d'autre part, commenté la chanson de Patrick Font par lui choisie ("un homme injustement diabolisé", etc.)
L'article complet:
http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-hysterie-fr.htm
Le chanteur "injustement diabolisé" (selon l'invité de l'émission):
https://feminisme.1fr1.net/t1626p30-theories-pro-pedophilie#44059
https://feminisme.1fr1.net/t1701p180-pilosite-et-influence-societale#47454
https://feminisme.1fr1.net/t1633p300-agisme-pretexte-a-la-pedophilie#48055
Sans parler du membre de longue date qui lui, développe des théories violemment homophobes (l'homosexualité ne serait pas "naturelle") sans que personne, ni fondateur, ni autre membre, ne réagisse:
https://feminisme.1fr1.net/t1249p15-homophobie-galopante#49438
pierregr a écrit:
Pour en revenir aux milieux alternatifs, je ne les connais pas personnellement mais je peux imaginer qu'il y ait une certaine pression à se conformer à tout ce qui autre que la norme et donc, une femme qui pour un point précis, se conformerait à la norme, serait susceptible d'être jugée.
Sur ce forum, on parle assez librement du machisme des milieux anar/libertaire, donc je comprends tout à fait qu'il y ait un contrôle social exercé sur celles qui "dévient" de l'antinorme.
As-tu constaté que ce sont plutôt des femmes ou des hommes qui se permettent de faire la leçon à celles qui s'enlèvent les poils ? Ou les deux ?
Je connais bien les milieux alternatifs, squat, etc. qui hélas ne sont pas épargnés par les problèmes du reste de la société, sexisme, violences sexuelles, machisme...
Mais concernant un prétendu "conformisme de l'anti-conformisme", en revanche, sauf exception (dont je n'ai jamais eu connaissance, et pourtant, des squats j'en ai connu des flopées, et de toutes sortes, squats artistiques, squats militants...) je n'ai jamais vu une fille critiquée parce qu'elle s'épilait. Déjà, pour une raison toute bête, comment deviner qu'une femme qui a les jambes glabres, pâr exemple, ne les a pas naturellement glabres?
Les poils, ça se voit, ça peut être l'objet de remarques, mais l'absence de poils par définition, ça ne se voit pas!
- HS "CONFORMISME DE L'ANTICONFORMISME":
- HS conformisme de l'anticonformisme dans les milieux alternatifs, libertaires, etc.: contrairement aux idées reçues ces milieux brassent des gens très divers, certains bien intégrés socialement (à la FA par exemple il y a une écrasante majorité d'enseignant(e)s, dont beaucoup fréquentent les squats), de tous âges, certain(e)s marié(e)s... Certains métiers (flic, militaire...) sont rédhibitoires, le costard est mal vu, c'est vrai, parce qu'il signifie de façon très ostensible qu'on adhère aux valeurs des dominants - de la même manière, une femme en tailleur chic serait mal vue. Mais il n'existe pas pour autant "une" norme contraignante (l'équivalent de "costume et cravate exigés") en vigueur dans ces milieux.
- CielAncien⋅ne
- Messages : 1331
Date d'inscription : 23/12/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 15:57
J'arrive peut-être comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais je ne vois pas la pilosité comme une question importante... J'ai commencé à m'épiler jeune (enfin à me "dépiler" à la crème pour être exacte, l'épilateur ça fait juste trop mal!) et je ne suis pas particulièrement fan des poils, sur les hommes non plus d'ailleurs. L'épilation à l'extrême, notamment intime, c'est vraiment un effet de mode et on est libre d'y résister.
Maintenant, je crois que le fait de s'épiler, c'est un critère esthétique comme d'autres, qui définit la norme du "présentable". Je sais que je ne peux pas plus sortir de chez moi en jogging et pas coiffée que les jambes à l'air pas épilées. Peut-être que ça fait de moi quelqu'un de conditionné, mais bon j'ai peut-être été élevée un peu à l'ancienne et j'aime pas non plus croiser des gens négligés. Les critères de soin et de beauté évoluant avec le temps, mes enfants n'auront certainement pas la même opinion que moi, les repères auront bougés, et les signes de la négligence seront différents mais certainement toujours là.
Donc au delà de la pilosité, est-ce que la question c'est pas tout simplement pourquoi doit-on systématiquement considérer qu'il faut transformer son apparence pour être "présentable"?
(désolée de peut-être enfoncer des portes ouvertes )
Maintenant, je crois que le fait de s'épiler, c'est un critère esthétique comme d'autres, qui définit la norme du "présentable". Je sais que je ne peux pas plus sortir de chez moi en jogging et pas coiffée que les jambes à l'air pas épilées. Peut-être que ça fait de moi quelqu'un de conditionné, mais bon j'ai peut-être été élevée un peu à l'ancienne et j'aime pas non plus croiser des gens négligés. Les critères de soin et de beauté évoluant avec le temps, mes enfants n'auront certainement pas la même opinion que moi, les repères auront bougés, et les signes de la négligence seront différents mais certainement toujours là.
Donc au delà de la pilosité, est-ce que la question c'est pas tout simplement pourquoi doit-on systématiquement considérer qu'il faut transformer son apparence pour être "présentable"?
(désolée de peut-être enfoncer des portes ouvertes )
- OmniiaAncien⋅ne
- Messages : 2909
Date d'inscription : 20/10/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 16:06
Ça me semble être une question plus complexe que ça. Je pense qu'on ne peut pas vraiment parler de liberté lorsque l'on est sous contrainte, lorsque les conséquences de nos actes sont importantes et négatives pour nous (être insulté-es, rejeté-es, se sentir laid-es, ne pas avoir de confiance en soi, etc.).Cyel a écrit:L'épilation à l'extrême, notamment intime, c'est vraiment un effet de mode et on est libre d'y résister.
Par rapport au reste de ton post, j'ai l'impression que tu oublies une variable importante : le sexisme. On n'exige pas les mêmes choses de la part des hommes et des femmes. Un homme qui sort en short et qui a des poils sur les mollets ne sera pas insulté à cause de ça. Une femme, elle, pourra recevoir différentes réflexions : "T'es un bonhonne", "t'es gouine", "t'es moche", "comment tu oses sortir comme ça", etc.
- sandrineAncien⋅ne
- Messages : 3591
Date d'inscription : 15/09/2012
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 16:23
+1...
Dans les années 70-80, dans mon milieu (des jeunes, milieu ouvrier, mais aussi intello et "alternatif") beaucoup de femmes ne s'épilaient pas du tout (ni jambes, ni aisselles, ni pubis). Ce n'était pas une "autre norme" ni un "conformisme de l'anticonformisme": ça consistait à ne pas s'occuper du tout, à consacrer zéro seconde à.y penser.
On ne se réveillait pas le matin en se disant "tiens, aujourd'hui il faut que je pense à ne pas m'épiler" (de même qu'on ne se disait jamais "tiens, aujourd'hui faut que je pense à ne pas aller chez le coiffeur").
Aucun mec ne m'a JAMAIS dit: berk, t'as des poils sous les bras, sur les jambes, sur le pubis. Je me demande comment j'aurais réagi? (en même temps, je pense que les critères de "féminité" sont beaucoup plus contraignants dans des milieux où l'apparence extérieure compte beaucoup plus, parce qu'on n'attend pas grand chose d'autre des femmes que d'être baisables et "présentables"...)
Je ne sais pas ce qu'il en est de la norme aujourd'hui dans des milieux équivalents (ouvrier, alternatif...), car je ne suis pas sûre que les sondages sur les moeurs actuelles portent spécifiquement sur ces groupes sociaux (si tant est que je fasse confiance aux sondages...), mais le fait est que je n'oserais jamais sortir les jambes nues pas épilées...
Dans les années 70-80, dans mon milieu (des jeunes, milieu ouvrier, mais aussi intello et "alternatif") beaucoup de femmes ne s'épilaient pas du tout (ni jambes, ni aisselles, ni pubis). Ce n'était pas une "autre norme" ni un "conformisme de l'anticonformisme": ça consistait à ne pas s'occuper du tout, à consacrer zéro seconde à.y penser.
On ne se réveillait pas le matin en se disant "tiens, aujourd'hui il faut que je pense à ne pas m'épiler" (de même qu'on ne se disait jamais "tiens, aujourd'hui faut que je pense à ne pas aller chez le coiffeur").
Aucun mec ne m'a JAMAIS dit: berk, t'as des poils sous les bras, sur les jambes, sur le pubis. Je me demande comment j'aurais réagi? (en même temps, je pense que les critères de "féminité" sont beaucoup plus contraignants dans des milieux où l'apparence extérieure compte beaucoup plus, parce qu'on n'attend pas grand chose d'autre des femmes que d'être baisables et "présentables"...)
Je ne sais pas ce qu'il en est de la norme aujourd'hui dans des milieux équivalents (ouvrier, alternatif...), car je ne suis pas sûre que les sondages sur les moeurs actuelles portent spécifiquement sur ces groupes sociaux (si tant est que je fasse confiance aux sondages...), mais le fait est que je n'oserais jamais sortir les jambes nues pas épilées...
- Claire G.Ancien⋅ne
- Messages : 1070
Date d'inscription : 20/10/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 17:44
Au niveau de la pilosité en général, j'ai en fait une approche différente suivant qu'il s'agisse de cheveux ou pas.
J'ai les cheveux longs depuis l'age de 15ans, et le fait qu'une des raisons pour lesquelles j'ai été la victime d'un viol est ces cheveux longs a fait que ceux-ci font partie de mon identité (pas identité de genre, identité d'être humain).
Le fait que j'ai découvert par la suite que j'étais une femme n'a rien changé à ce niveau là.
Au niveau de mon expression de genre féminin, lorsque j'ai commencé à en avoir une j'étais en couple, celle-ci a été le résultat d'une négociation, et la question des poils est venue sur le tapis.
Et même si ce couple n'existe plus, je suis toujours le résultat de cette négociation au niveau de mon expression de genre. Autrement dit je fais la chasse au poil sur mes jambes, mon torse et mon visage.
J'ai la chance de ne pas avoir de poils dans le dos.
Ailleurs non.
Je ne suis absolument pas représentative des femmes trans, je sais que pour nombre d'entre elles, la chasse au poil est quasiment un passage obligé, et passe par épilation au laser, etc...
Je ne suis d'ailleurs pas fondamentalement réfractaire à l'idée de le faire pour quelqu'un dans le cadre d'une relation de couple. Mais ça ferait partie d'une globalité et ce n'est pas quelque chose de fondamental pour moi dans l'expression de ma féminité.
J'ai les cheveux longs depuis l'age de 15ans, et le fait qu'une des raisons pour lesquelles j'ai été la victime d'un viol est ces cheveux longs a fait que ceux-ci font partie de mon identité (pas identité de genre, identité d'être humain).
Le fait que j'ai découvert par la suite que j'étais une femme n'a rien changé à ce niveau là.
Au niveau de mon expression de genre féminin, lorsque j'ai commencé à en avoir une j'étais en couple, celle-ci a été le résultat d'une négociation, et la question des poils est venue sur le tapis.
Et même si ce couple n'existe plus, je suis toujours le résultat de cette négociation au niveau de mon expression de genre. Autrement dit je fais la chasse au poil sur mes jambes, mon torse et mon visage.
J'ai la chance de ne pas avoir de poils dans le dos.
Ailleurs non.
Je ne suis absolument pas représentative des femmes trans, je sais que pour nombre d'entre elles, la chasse au poil est quasiment un passage obligé, et passe par épilation au laser, etc...
Je ne suis d'ailleurs pas fondamentalement réfractaire à l'idée de le faire pour quelqu'un dans le cadre d'une relation de couple. Mais ça ferait partie d'une globalité et ce n'est pas quelque chose de fondamental pour moi dans l'expression de ma féminité.
- CielAncien⋅ne
- Messages : 1331
Date d'inscription : 23/12/2013
Re: Pilosité et influence sociétale
12.01.14 18:29
Omniia a écrit:Ça me semble être une question plus complexe que ça. Je pense qu'on ne peut pas vraiment parler de liberté lorsque l'on est sous contrainte, lorsque les conséquences de nos actes sont importantes et négatives pour nous (être insulté-es, rejeté-es, se sentir laid-es, ne pas avoir de confiance en soi, etc.).Cyel a écrit:L'épilation à l'extrême, notamment intime, c'est vraiment un effet de mode et on est libre d'y résister.
Par rapport au reste de ton post, j'ai l'impression que tu oublies une variable importante : le sexisme. On n'exige pas les mêmes choses de la part des hommes et des femmes. Un homme qui sort en short et qui a des poils sur les mollets ne sera pas insulté à cause de ça. Une femme, elle, pourra recevoir différentes réflexions : "T'es un bonhonne", "t'es gouine", "t'es moche", "comment tu oses sortir comme ça", etc.
Ah non j'oublie pas le sexisme, la norme du présentable pour les femmes est depuis longtemps plus contraignante que pour les hommes. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Rien qu'au XIXe les hommes de la bourgeoisie se bouclaient les cheveux, se mettaient de la brillantine sur la moustache et les sourcils et parfois même s'épilaient le corps. Je ne parle même pas de l'ancien régime! A l'époque ça aurait été impensable pour un homme de la haute société, ou prétendant s'y intégrer, de sortir sans bas de soie avec une perruque mal poudrée.
Il n'y a pas qu'en occident qu'on s'épile, et il existe des peuples en Asie et ailleurs où les hommes s'épilent même le visage. S'ils ne le faisaient pas on considérerait certainement qu'ils sont laids et ne ressemblent pas à de "vrais" hommes mais à des animaux.
Tout ça c'est une affaire de norme.
Regarde par exemple la vague de chirurgie esthétique qui touche la Chine et la Corée, et qui touche aussi bien les hommes que les femmes, c'est avant tout pour correspondre à une norme esthétique -grands yeux, petite bouche, visage en forme de cœur. Elle existe depuis longtemps dans leur culture mais elle a été renforcée par l'arrivée de la mode occidentale. C'est à un point que ça peut même être difficile de trouver du travail si tu n'as pas ce fameux visage. En France des études ont aussi montré que les gens considérés comme laids, ou gros, souffrent toute leur vie de discriminations parfois très insidieuses et ce dès l'enfance
Donc de toutes manières, la transgression à la norme provoque toujours des tensions...
Après il faut voir quelle norme vaut le coup d'être transgressée.
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