Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
+21
Jezebel
Claire G.
Noune.Ka
Gilly
Fricasse
Adline
Lila78
Usagi
Arrakis
Poussin Machin
Rouge
Déconstruire
cleindo
Trompes De Fallope
Roxappho
Elfvy
mhysterie
Kalista
Lucha
pierregr
le jam
25 participants
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 17:58
Quand la fourmi aura mis au point un piège contre l'être humain, on en reparlera.Usagi a écrit:Aucun autre animal que la fourmi n'est capable d'arrêter son coeur à la demande. la fourmi n'est donc pas un animal ?
Amène-moi ta méduse immortelle. Je vais te montrer qu'elle ne l'est pas. Et le jour où une méduse fera avec un homme ce qu'un homme peut faire avec elle, on en reparlera.Aucun autre animal qu'une certaine espèce de méduse n'est capable d'inverser le processus de vieillissement de ses cellules et est donc immortelle. Cette méduse n'est donc pas un animal ?
Le jour où un cnemidophorus mettra une carotte dans le cul d'un homme, on en reparlera.Aucun autre animal que le cnemidophorus n'est capable de se reproduire pas parthénogenèse. Ce n'est donc pas un animal ?
Le jour où le poisson se mettra un préservatif, on en reparlera.Aucun autre animal que les poissons ne sont capables de changer de sexe. Ce ne sont donc pas des animaux ?
Ah ben oui, j'imagine. Ca ne sent pas l'argumentaire prêt-à-servir...La liste pourrait être longue ...
[quote]Ce raisonnement ne tient pas car chaque espèce a des particularité que les autres n'ont pas. Mais dans ta vision anthropocentrée, tu choisis des traits humains comme critère d'intelligence et donc de droit à la considération. (Les systèmes religieux, la capacité à scier la branche sur laquelle il est assit ... Wou, ça c'est de l'intelligence !)
Et voilà, c'est là que tu mélanges tout. Je parie que tu fais de moi un ennemi des animaux ! Forcément, je ne suis pas comme toi, je ne pense pas comme toi, je ne peux qu'être mauvais... Raisonnement binaire ô combien détestable, mais bon.Rouge a écrit:L'homme s'est doté d'une culture. Quel animal a une culture, a développé des arts ?
L'être humain est supérieur aux autres animaux parce qu'il est capable de les asservir et de les dominer. Constater cela ne revient pas à déclarer que l'homme doit dominer et maltraiter les animaux. Mais un animal ne vaut pas un être humain DU POINT DE VUE D'UN HUMAIN. Quant à la position d'un homme par rapport à un animal, du point de vue d'un animal, deux choses :
- l'animal ne se pose pas la question ;
- pour mon chat Sugus, je suis plus importante que quiconque, y compris tous les chats du monde. Je suis au-dessus de tous les chats de l'univers. J'ai demandé la confirmation à Albator, et il plussoie.
L'oiseau à berceau décore son nid avec des objets qui sélectionne sur des critère esthétiques. De plus, il utilise aussi bien d'autres moyens de décoration. Il peint aussi les murs de son nid et prépare la peinture lui-même. Il rassemble des plantes de couleurs différentes et peint les murs en utilisant leurs extraits. Il utilise parfois du charbon qu'il mélange à sa salive. Il peint aussi les murs qui sont faits de branches, avec un morceau d'écorce qu'il mâche dans sa bouche.
Oui, je connais cet oiseau, c'est le cousin du dodo : le damidot.
Lucha a écrit:Y a comme une odeur d'hétérosexisme dans les propos de Rouge, voire même de l'homophobie à peine déguisée... Et si j'ai pas envie de me reproduire, tu fais quoi? Je suis moins humaine que toi? Je suis plus un être vivant?
"Oooooh, la vilaine rouge qu'est pas comme nous !" Tu peux dépasser ton mode de raisonnement binaire et envisager une autre voie que les deux extrêmes ?
Que l'homosexualité existe, c'est un fait. Dans la plupart des espèces, si pas toutes. Mais dans quelle espèce un individu est exclusivement homosexuel ? Ca t'évitera ainsi de me parler des bonobos qui s'enculent pour une pastèque ou une anse de seau.
Dans les exemples qu'on te donne, on te prouve que d'une part la domination n'est pas systématique, et que d'autre part elle peut aller dans l'autre sens que celui que tu avances comme une vérité universelle. Mais ça, t'as pas l'air de le relever...
Dans tous groupes sociaux, il y a un dominant. Et une femme ne peut dominer que si c'est une caractéristique de son espèce. Hein ?
Pourquoi la bouffent-elles ? Une collègue a dû faire euthanasier l'un de ses foetus. Et crois-moi, elle l'aimait, ce petit être...Et tu ne m'as pas répondu sur les femelles qui bouffent leur progéniture, alors qu'elles sont censées avoir un instinct maternel à toute épreuve..
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:10
Voici le théorème de Rouge:
L'homme est supérieur à la femme, qui sont supérieurs aux animaux. Pourquoi? Parce que chez les animaux, qui nous sont inférieurs, le mâle est supérieur à la femelle. Vous me suivez?
Et quiconque déroge ou dénonce ce théorème, n'est pas digne d'être nommé être vivant. C'est juste une affreuse féministe qui refuse de se faire baiser par un homme pour avoir la joie et le bonheur d'enfanter, ce pour quoi elle existe, puisque c'est le dessein de tout être vivant, humain ou animal.
Par contre, j'ai pas trop compris le trip zoophile du lézard qui encule un homme avec un concombre ou autre légume phallique... C'est quoi le rapport avec la parthénogenèse?
Tu sais, si tu crois que parce que tu es un humain tu domines automatiquement les animaux, bah va dans la caverne d'un ours et montre-moi comment tu le domines. Ou bien, rentre dans une cage remplie de lions sauvages et joue avec eux.
L'homme est supérieur à la femme, qui sont supérieurs aux animaux. Pourquoi? Parce que chez les animaux, qui nous sont inférieurs, le mâle est supérieur à la femelle. Vous me suivez?
Et quiconque déroge ou dénonce ce théorème, n'est pas digne d'être nommé être vivant. C'est juste une affreuse féministe qui refuse de se faire baiser par un homme pour avoir la joie et le bonheur d'enfanter, ce pour quoi elle existe, puisque c'est le dessein de tout être vivant, humain ou animal.
Par contre, j'ai pas trop compris le trip zoophile du lézard qui encule un homme avec un concombre ou autre légume phallique... C'est quoi le rapport avec la parthénogenèse?
Tu sais, si tu crois que parce que tu es un humain tu domines automatiquement les animaux, bah va dans la caverne d'un ours et montre-moi comment tu le domines. Ou bien, rentre dans une cage remplie de lions sauvages et joue avec eux.
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:10
Donc il y a domination.Usagi a écrit:Bah oui, et chez les éléphants, c'est une femelle qui domine le groupe.
Ah ouais, c'est pas mal ça. Attends, j'enchéris : dans le couple d'un célibataire, il n'y a pas de dominant-dominé non plus !Chez les tigres ou les ours, y'a pas de domination.
Que des femmes dominent, c'est très ponctuel. Et surtout, des sociétés sans domination, ça n'existe pas.Et il existe des sociétés humaines où ce sont les femmes qui dominent et d'autre où il n'y a pas non plus de domination. Alors arrête tes généralités à 2 balles !
Tu sais ce qu'est une métonymie ? Je t'explique, si tu veux. Il est évident que lorsque je parle d'espèce, dans ce cas, je parle des individus qui la composent. Un peu comme quand je vais boire un verre ou quand la France s'exprime. T'es de mauvaise foi là où je rêve ?Une espèce n'a pas de but ni de volonté. Ce n'est pas un individu, juste un concept. Mais franchement lis Darwin ! Ça fait 200 ans qu'on a dépassé ces trucs là !Partant du principe que le but de toute espèce est de se reproduire en vue de perpétuer l'espèce, d'une part.
Que pourrais-je comprendre à un truc inintelligible et incompréhensible ? Là encore, t'enfonces des portes ouvertes.Alors déjà, je ne crois pas que Lucha soit anti-spéciste, donc tu te trompe de cible.Tu sais, des contradictions dans l'idéologie féministe liée au spécisme, je peux t'en donner à la pelle.
Ensuite, tu n'as à priori absolument rien compris à l'anti-spécisme.
- InvitéInvité
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:11
Franchement, la discussion sur les caractéristiques des différentes espèce pourrait être intéressante, soit en elle-même par curiosité intellectuelle, soit du point de vue du respect des animaux (non-humains), mais là je vois vraiment pas le rapport avec le thème du topic.
Je ne vois pas ce que la comparaison avec d'autres espèces animales nous apprend sur ce qu'on est, à moins d'être accompagnée d'une argumentation détaillée sur les raisons de penser qu'on est semblables ou différents à telle ou telle espèce. Elle nous apprend encore moins ce qu'on peut être ni surtout ce qu'on veut être (en tant qu'individus et en tant que société).
L'être humain a la capacité (qu'il soit le seul ou pas n'a rien à voir ici) de faire des choix (basés sur différentes choses dont des considérations éthiques) concernant son organisation sociale et de les mettre en œuvre. Usons de cette capacité, prenons nos responsabilités et arrêtons de nous cacher derrière la « nature », qui a ceci en commun avec les statistiques : quand on lui pose de mauvaises questions, elle donne de mauvaises réponses.
Je ne vois pas ce que la comparaison avec d'autres espèces animales nous apprend sur ce qu'on est, à moins d'être accompagnée d'une argumentation détaillée sur les raisons de penser qu'on est semblables ou différents à telle ou telle espèce. Elle nous apprend encore moins ce qu'on peut être ni surtout ce qu'on veut être (en tant qu'individus et en tant que société).
L'être humain a la capacité (qu'il soit le seul ou pas n'a rien à voir ici) de faire des choix (basés sur différentes choses dont des considérations éthiques) concernant son organisation sociale et de les mettre en œuvre. Usons de cette capacité, prenons nos responsabilités et arrêtons de nous cacher derrière la « nature », qui a ceci en commun avec les statistiques : quand on lui pose de mauvaises questions, elle donne de mauvaises réponses.
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:14
Une fois de plus, tu te place d'un point de vue totalement anthropocentré. Et évidemment, tu as omis cette partie:Rouge a écrit:Quand la fourmi aura mis au point un piège contre l'être humain, on en reparlera.Usagi a écrit:Aucun autre animal que la fourmi n'est capable d'arrêter son coeur à la demande. la fourmi n'est donc pas un animal ?
Amène-moi ta méduse immortelle. Je vais te montrer qu'elle ne l'est pas. Et le jour où une méduse fera avec un homme ce qu'un homme peut faire avec elle, on en reparlera.Aucun autre animal qu'une certaine espèce de méduse n'est capable d'inverser le processus de vieillissement de ses cellules et est donc immortelle. Cette méduse n'est donc pas un animal ?
Le jour où un cnemidophorus mettra une carotte dans le cul d'un homme, on en reparlera.Aucun autre animal que le cnemidophorus n'est capable de se reproduire pas parthénogenèse. Ce n'est donc pas un animal ?
Le jour où le poisson se mettra un préservatif, on en reparlera.Aucun autre animal que les poissons ne sont capables de changer de sexe. Ce ne sont donc pas des animaux ?
En réalité tu n'as aucune idée de tous ce dont les animaux non-humain peuvent être capables. Comment comprendre ce que ressent une vache, un saumon, une poule? Les consciences animales demeurent désespérément hors de notre portée. Les animaux ont leurs propres pensées et émotions, ils sont le centre d’un univers psychologique qui n’appartient qu’à eux.Ce raisonnement ne tient pas car chaque espèce a des particularité que les autres n'ont pas. Mais dans ta vision anthropocentrée, tu choisis des traits humains comme critère d'intelligence
Heu ... t'es pas un peu parano sur les bords ?Et voilà, c'est là que tu mélanges tout. Je parie que tu fais de moi un ennemi des animaux ! Forcément, je ne suis pas comme toi, je ne pense pas comme toi, je ne peux qu'être mauvais... Raisonnement binaire ô combien détestable, mais bon.
Les Européens ont été capable d'asservir et de dominer les Indiens d'Amériques, les Africains et bien d'autres peuples. Selon ta logique, ils leur sont donc supérieurs ?Rouge a écrit:L'être humain est supérieur aux autres animaux parce qu'il est capable de les asservir et de les dominer.
Mais je note que tu es capable de dominer un ours, un lion, un tigre ...
Cela s'appelle un point de vue identitaire et cela entraîne beaucoup de dérives.Mais un animal ne vaut pas un être humain DU POINT DE VUE D'UN HUMAIN.
Tu n'en sais rien.- l'animal ne se pose pas la question ;
Oui, et ?- pour mon chat Sugus, je suis plus importante que quiconque, y compris tous les chats du monde. Je suis au-dessus de tous les chats de l'univers.
Je serai très triste si mon chat venait à mourir, pourtant des humains meurent en ce moment dans le monde et cela ne me fait pas pleurer. Seraient-ils moins importants ?
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:14
Oui, là ça devient saoulant... Surtout face à autant de mauvaise foi. Je sais pas trop ce que Rouge veut nous prouver... Prendre les animaux comme exemple, pour ensuite dire qu'on est pas comme eux.. C'est quand ça arrange, quoi.. Je vais laisser plus douée que moi répondre, parce que là je sens que ça tourne en rond, avec des arguments à côté de la plaque et des questions dérangeantes laissées (volontairement?) sans réponse.
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:16
C'est grâce à sa force, qui est bien supérieure à celle de la femme, que l'homme a assis sa domination.Lucha a écrit:Voici le théorème de Rouge:
L'homme est supérieur à la femme,
L'homme étudie les animaux.qui sont supérieurs aux animaux.
Aucun animal n'a jamais étudié l'homme.
"T'as été leur demander ?"
Allez, t'as enfin compris que tes arguments ne valaient pas tripette, alors tu tentes la désinformation et la diabolisation.Pourquoi? Parce que chez les animaux, qui nous sont inférieurs, le mâle est supérieur à la femelle. Vous me suivez?
Tu penses quoi de la peine de mort pour ceux qui ne pensent pas comme toi ?Et quiconque déroge ou dénonce ce théorème, n'est pas digne d'être nommé être vivant. C'est juste une affreuse féministe qui refuse de se faire baiser par un homme pour avoir la joie et le bonheur d'enfanter, ce pour quoi elle existe, puisque c'est le dessein de tout être vivant, humain ou animal.
Par contre, j'ai pas trop compris le trip zoophile du lézard qui encule un homme avec un concombre ou autre légume phallique... C'est quoi le rapport avec la parthénogenèse?
Un fusil à la main, je m'en occupe. Mais ça me ferait mal d'ôter la vie à un animal.Tu sais, si tu crois que parce que tu es un humain tu domines automatiquement les animaux, bah va dans la caverne d'un ours et montre-moi comment tu le domines. Ou bien, rentre dans une cage remplie de lions sauvages et joue avec eux.
Au fait, hormis le lapin-qui-a-tué-un-chasseur-avec-un-fusil, t'en connais beaucoup des animaux capables de tuer tous les hommes s'ils le voulaient ?
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:18
Ça devient tellement ridicule comme discussion que je vais m'épargner la peine de devenir... comment dire... cassante, mais vraiment très cassante. S'il y a bien une idéologique qui est ridicule, c'est l'essentialisme.
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:19
Rouge a écrit:J'ai rien à voir, et toi, visiblement, t'as rien à dire.Trompes De Fallope a écrit:Tiens, je croyais qu'il n'y avait rien avoir sur ce forum et que tu en avais fait le tour ?
A toi, non effectivement.
- Arrakis—
- Messages : 1803
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:21
Y'a aussi celles qui les planquent au fond d'un panier à linge et les laissent crever là-dessous (des chattes de ma connaissance, qui aiment faire des surprises sympa, donc).
Bref, ça ne relève clairement pas du pur inné, au delà des grands débats sur l'application d'observations sur tel ou tel animal à l'être humain. En plus de la mainte fois soulignée variabilité des sociétés animales, l'environnement semble influer à divers degrés sur les comportements animaux, notamment chez les primates (une expérience des années 60 consistait à inverser les milieux de deux groupes de primates (babouins je crois) aux organisations sociales assez différente, notamment en termes "d'économie sexuelle" -l'une étant fondée sur les "mâles dominants", avec une forte hiérarchie de groupe et des "harems" pour les dominants seulement -elle correspondait à un milieu hostile, avec pas mal de dangers et peu de nourriture. L'autre avait une organisation beaucoup plus "démocratique" et moins violente, notamment sur le plan sexuel -et vivait dans un milieu peu dangereux et bien pourvu en nourriture. Moins d'un an après que les deux communautés aient été déplacées, chacune occupant donc l'ancien territoire de l'autre, les deux organisations sociales étaient quasiment inversées ; le groupe transplanté en milieu hostile était donc devenu très hiérarchisé, l'accès aux femelles étant réservé aux mâles dominants (sauf femelle ostracisée), celui transplanté en milieu "doux" était devenu beaucoup plus libéral et moins pyramidal... (je n'ai plus les références, mais je sais dans quel bouquin elle est citée, donc si j'ai le temps de le commander à la bibliothèque centrale et de retrouver ce passage, j'y remédierai)
De toute façon, comme le souligne Numa, ça n'est pas franchement le sujet.
Rouge, je t'ai demandé deux fois si l'expérience sur les primates à laquelle tu te référerais était celle de Harlow. Le sujet m'intéresse, je n'en connais pas d'autres qui se rapprochent de ce que tu relatais, je n'en trouve pas en tâtonnant sur internet... Bref, si tu as les références de l'étude dont tu parlais, j'apprécierais vraiment que tu me les communiques, et sinon, que tu m'indiques simplement que tu ne les as pas/plus (comme je l'ai fait dans mon exemple ci-dessus).
Ensuite, promis, j'abandonne ce "débat impossible".
Pour la force, je m'autocite :
- Même s'il existe une tendance à un développement musculaire plus important chez les mâles, à partir de l'adolescence, il est très difficile de faire la part entre le naturel et la construction sociale en la matière : l'adolescence correspond très souvent à un renforcement de la "séparation des genres", avec très souvent une différenciation quant au type de nourriture consommée et sous-nutrition des femmes vis à vis des hommes (pour des raisons diverses selon l'époque, la société...), et des "modes de vie" encourageant le développement physique chez les hommes et le décourageant, voire l'entravant fortement par diverses contraintes, chez les femmes.
Bref, nos corps sont sociaux.
- Une force musculaire supérieure constitue un avantage indéniable, mais, là encore, difficile à mesurer : pourquoi serait-il, à lui seul, assez important pour faire pencher le rapport de force ? Ou, simplement, plus important que les autres facteurs avantageant tel ou tel individu (note : je parle à la fois des facteurs physiques/physiologiques et des facteurs sociaux, dans la mesure où ils sont difficiles à séparer d'une part, et que je pense qu'il n'existe pas d'état pré-social dans le monde réel d'autre part).
- A supposer que la force musculaire soit déterminante pour la domination sociale, on devrait aboutir logiquement à : Groupe A "Les individus musculeux" dominent Groupe B "les individus chétifs", avec divers intermédiaires.
Même si la plupart des individus A sont des mâles et la plupart des B des femelles, les A mâles n'ont aucune raison de s'allier aux mâles B, ni les femelles A d'être dominées comme les femelles B. A moins que les groupes "hommes" et "femmes" aient déjà été constitués, et ce de manière antagoniste.
Bref, ça ne relève clairement pas du pur inné, au delà des grands débats sur l'application d'observations sur tel ou tel animal à l'être humain. En plus de la mainte fois soulignée variabilité des sociétés animales, l'environnement semble influer à divers degrés sur les comportements animaux, notamment chez les primates (une expérience des années 60 consistait à inverser les milieux de deux groupes de primates (babouins je crois) aux organisations sociales assez différente, notamment en termes "d'économie sexuelle" -l'une étant fondée sur les "mâles dominants", avec une forte hiérarchie de groupe et des "harems" pour les dominants seulement -elle correspondait à un milieu hostile, avec pas mal de dangers et peu de nourriture. L'autre avait une organisation beaucoup plus "démocratique" et moins violente, notamment sur le plan sexuel -et vivait dans un milieu peu dangereux et bien pourvu en nourriture. Moins d'un an après que les deux communautés aient été déplacées, chacune occupant donc l'ancien territoire de l'autre, les deux organisations sociales étaient quasiment inversées ; le groupe transplanté en milieu hostile était donc devenu très hiérarchisé, l'accès aux femelles étant réservé aux mâles dominants (sauf femelle ostracisée), celui transplanté en milieu "doux" était devenu beaucoup plus libéral et moins pyramidal... (je n'ai plus les références, mais je sais dans quel bouquin elle est citée, donc si j'ai le temps de le commander à la bibliothèque centrale et de retrouver ce passage, j'y remédierai)
De toute façon, comme le souligne Numa, ça n'est pas franchement le sujet.
Rouge, je t'ai demandé deux fois si l'expérience sur les primates à laquelle tu te référerais était celle de Harlow. Le sujet m'intéresse, je n'en connais pas d'autres qui se rapprochent de ce que tu relatais, je n'en trouve pas en tâtonnant sur internet... Bref, si tu as les références de l'étude dont tu parlais, j'apprécierais vraiment que tu me les communiques, et sinon, que tu m'indiques simplement que tu ne les as pas/plus (comme je l'ai fait dans mon exemple ci-dessus).
Ensuite, promis, j'abandonne ce "débat impossible".
Pour la force, je m'autocite :
- Même s'il existe une tendance à un développement musculaire plus important chez les mâles, à partir de l'adolescence, il est très difficile de faire la part entre le naturel et la construction sociale en la matière : l'adolescence correspond très souvent à un renforcement de la "séparation des genres", avec très souvent une différenciation quant au type de nourriture consommée et sous-nutrition des femmes vis à vis des hommes (pour des raisons diverses selon l'époque, la société...), et des "modes de vie" encourageant le développement physique chez les hommes et le décourageant, voire l'entravant fortement par diverses contraintes, chez les femmes.
Bref, nos corps sont sociaux.
- Une force musculaire supérieure constitue un avantage indéniable, mais, là encore, difficile à mesurer : pourquoi serait-il, à lui seul, assez important pour faire pencher le rapport de force ? Ou, simplement, plus important que les autres facteurs avantageant tel ou tel individu (note : je parle à la fois des facteurs physiques/physiologiques et des facteurs sociaux, dans la mesure où ils sont difficiles à séparer d'une part, et que je pense qu'il n'existe pas d'état pré-social dans le monde réel d'autre part).
- A supposer que la force musculaire soit déterminante pour la domination sociale, on devrait aboutir logiquement à : Groupe A "Les individus musculeux" dominent Groupe B "les individus chétifs", avec divers intermédiaires.
Même si la plupart des individus A sont des mâles et la plupart des B des femelles, les A mâles n'ont aucune raison de s'allier aux mâles B, ni les femelles A d'être dominées comme les femelles B. A moins que les groupes "hommes" et "femmes" aient déjà été constitués, et ce de manière antagoniste.
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:25
Je rajouterais même que si c'est la force physique pure qui fait la domination, dans ce cas l'être humain doit être dominé par les espèces animales qui sont supérieurs en force physique. J'ai jamais vu un homme battre à main nue un éléphant ou un tigre..
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:27
[quote="Usagi"]Une fois de plus, tu te place d'un point de vue totalement anthropocentré. Et évidemment, tu as omis cette partie:
Et le vent, la pluie, le gel ?
Et ce fait-là devrait nous interdire que l'homme est supérieur aux animaux ? Tu rigoles ?
Tu fais quoi demain soir ?
"J'ai rien à dire, et je tiens à le faire savoir !"
Merci de ne pas poster plusieurs posts à la suite. Utiliser la fonction Editer. Usagi
Je ne comprends pas cette posture idéologique qui consiste à dire que tout se vaut, tout le monde est l'égal absolu de tout le monde. Je sais qu'elle porte le nom de relativisme, en revanche.Ce raisonnement ne tient pas car chaque espèce a des particularité que les autres n'ont pas. Mais dans ta vision anthropocentrée, tu choisis des traits humains comme critère d'intelligence
Et le vent, la pluie, le gel ?
En réalité tu n'as aucune idée de tous ce dont les animaux non-humain peuvent être capables. Comment comprendre ce que ressent une vache, un saumon, une poule? Les consciences animales demeurent désespérément hors de notre portée. Les animaux ont leurs propres pensées et émotions, ils sont le centre d’un univers psychologique qui n’appartient qu’à eux.
Et ce fait-là devrait nous interdire que l'homme est supérieur aux animaux ? Tu rigoles ?
Heu ... t'es pas un peu parano sur les bords ?Et voilà, c'est là que tu mélanges tout. Je parie que tu fais de moi un ennemi des animaux ! Forcément, je ne suis pas comme toi, je ne pense pas comme toi, je ne peux qu'être mauvais... Raisonnement binaire ô combien détestable, mais bon.
Là, c'est différent, car tout humain est potentiellement capable des mêmes choses qu'un autre être humain. Mais un poulpe créer une visseuse sans fil avec une batterie de 21,1 volts...Les Européens ont été capable d'asservir et de dominer les Indiens d'Amériques, les Africains et bien d'autres peuples. Selon ta logique, ils leur sont donc supérieurs ?Rouge a écrit:L'être humain est supérieur aux autres animaux parce qu'il est capable de les asservir et de les dominer.
Comme moi ! On est donc semblables, toi et moi ?Oui, et ?
Je serai très triste si mon chat venait à mourir, pourtant des humains meurent en ce moment dans le monde et cela ne me fait pas pleurer. Seraient-ils moins importants ?
Tu fais quoi demain soir ?
En même temps, t'as jamais vu le Boson de Higgs. Vrai ou pas ?Lucha a écrit:Je rajouterais même que si c'est la force physique pure qui fait la domination, dans ce cas l'être humain doit être dominé par les espèces animales qui sont supérieurs en force physique. J'ai jamais vu un homme battre à main nue un éléphant ou un tigre..
Trompes De Fallope a écrit:Rouge a écrit:J'ai rien à voir, et toi, visiblement, t'as rien à dire.Trompes De Fallope a écrit:Tiens, je croyais qu'il n'y avait rien avoir sur ce forum et que tu en avais fait le tour ?
A toi, non effectivement.
"J'ai rien à dire, et je tiens à le faire savoir !"
Merci de ne pas poster plusieurs posts à la suite. Utiliser la fonction Editer. Usagi
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:44
C'est quoi le rapport? Est-ce qu'un être humain est capable de battre un éléphant, un tigre adulte ou même une baleine bleue à main nue? La question est simple pourtant, je vois pas ce que viennent faire les particules hypothétiques dans l'histoire.
Mais quelle mauvaise foi!!
Mais quelle mauvaise foi!!
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:48
Arrakis a écrit:Rouge, je t'ai demandé deux fois si l'expérience sur les primates à laquelle tu te référerais était celle de Harlow. Le sujet m'intéresse, je n'en connais pas d'autres qui se rapprochent de ce que tu relatais, je n'en trouve pas en tâtonnant sur internet... Bref, si tu as les références de l'étude dont tu parlais, j'apprécierais vraiment que tu me les communiques, et sinon, que tu m'indiques simplement que tu ne les as pas/plus (comme je l'ai fait dans mon exemple ci-dessus).
Ensuite, promis, j'abandonne ce "débat impossible".
Non, pas spécialement Harlow, car c'est l'effet inverse : c'est le petit qui manifeste le besoin de sa mère. Moi je me plaçais sur le plan de l'instinct maternel, que certains esprits tièdes appellent désormais "la théorie de l'attachement maternel".
Elle a bon dos, la "construction sociale".Pour la force, je m'autocite :
- Même s'il existe une tendance à un développement musculaire plus important chez les mâles, à partir de l'adolescence, il est très difficile de faire la part entre le naturel et la construction sociale en la matière : l'adolescence correspond très souvent à un renforcement de la "séparation des genres", avec très souvent une différenciation quant au type de nourriture consommée et sous-nutrition des femmes vis à vis des hommes (pour des raisons diverses selon l'époque, la société...), et des "modes de vie" encourageant le développement physique chez les hommes et le décourageant, voire l'entravant fortement par diverses contraintes, chez les femmes.
Bref, nos corps sont sociaux.
Un homme est autrement charpenté qu'une femme. Dès la naissance, le dymorphisme sexuel est marqué. En général, les garçons naissent plus gros et plus grands que les filles. C'est la grande majorité des cas.
Donc, naturellement, en moyenne, l'homme est plus grand et plus lourd que la femme. La femme n'a pas la même potentialité en terme de musculature. Il suffit de voir les culturistes : les femmes les plus musclées sont maigrichonnes par rapport aux hommes les plus musclés.
- mhysterieAncien⋅ne
- Messages : 1560
Date d'inscription : 08/08/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 18:59
Et bien, ça m'intéresse d'avoir les chiffres et les études réalisées à ce propos ! Pourquoi ne serait-ce pas une idée reçue liée au fait qu'on va valoriser la grosseur d'un beau bébé garçon et qu'on n'insistera moins là-dessus si c'est une fille ?Rouge a écrit:Dès la naissance, le dymorphisme sexuel est marqué. En général, les garçons naissent plus gros et plus grands que les filles. C'est la grande majorité des cas.
Et qui sait : peut-être que les mères, dès qu'elles savent le sexe de l'enfant, adoptent un comportement alimentaire différent ? Est-ce que les prématurés sont plus souvent des garçons, des filles ? Est-ce que les bébés qui restent après 39 semaines sont plus souvent des garçons, des filles ? Ou n'y a-t-il pas de différences significatives ?
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:01
Rouge a écrit:Il suffit de voir les culturistes : les femmes les plus musclées sont maigrichonnes par rapport aux hommes les plus musclés.
Alors là, tu t'es aventurée sur un terrain que je connais bien. Ne prends surtout pas le body-building comme référence en la matière. Beaucoup de pratiquants (hommes comme femmes) sont dopés à la testostérone. Les femmes dopées les plus musclées sont aussi musclées que le sont les hommes dopés.
La preuve en image:
Par contre, chez les pratiquants naturels, ça dépend du potentiel génétique de chacun-e: il y a des hommes petits et qui ont une musculature fine, et il y a des femmes grandes et massives qui peuvent très bien optimiser leur musculature. C'est pas d'un côté les hommes grands et forts et de l'autre les femmes petites et maigrichonnes.
Tiens, je te remets ici une vidéo de pratiquantes naturelles de musculation:
Tu les trouves maigrichonnes?
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:16
Eh bien, va dans une maternité et demande à voir 10 nouveaux-nés filles et 10 nouveaux-nés garçons à terme. Tu constateras que les garçons sont en moyenne plus grands et plus gros.M_hysterie a écrit:Et bien, ça m'intéresse d'avoir les chiffres et les études réalisées à ce propos ! Pourquoi ne serait-ce pas une idée reçue liée au fait qu'on va valoriser la grosseur d'un beau bébé garçon et qu'on n'insistera moins là-dessus si c'est une fille ?Rouge a écrit:Dès la naissance, le dymorphisme sexuel est marqué. En général, les garçons naissent plus gros et plus grands que les filles. C'est la grande majorité des cas.
Ca doit faire rire toutes les mères, ça...Et qui sait : peut-être que les mères, dès qu'elles savent le sexe de l'enfant, adoptent un comportement alimentaire différent ?
Tu vois la différence entre ton père et ta mère ? Creuse un peu de ce côté et demande-toi pourquoi...Est-ce que les prématurés sont plus souvent des garçons, des filles ? Est-ce que les bébés qui restent après 39 semaines sont plus souvent des garçons, des filles ? Ou n'y a-t-il pas de différences significatives ?
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:17
Rouge a écrit:Eh bien, va dans une maternité et demande à voir 10 nouveaux-nés filles et 10 nouveaux-nés garçons à terme. Tu constateras que les garçons sont en moyenne plus grands et plus gros.
Ça c'est de l'échantillon représentatif !
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:19
Mais surtout, quelle argumentation imparable!!
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:21
Usagi a écrit:Rouge a écrit:Eh bien, va dans une maternité et demande à voir 10 nouveaux-nés filles et 10 nouveaux-nés garçons à terme. Tu constateras que les garçons sont en moyenne plus grands et plus gros.
Ça c'est de l'échantillon représentatif !
Oui on sent la solidité scientifique du raisonnement.. D'autant que le poids d'un enfant à la naissance ne permet pas très souvent de savoir comment l'enfant se développera en taille et en carrure... Mon père était un très gros bébé, et maintenant il est petit et mince...
Fascinée par votre endurance à lui répondre...
- UsagiAncien⋅ne
- Messages : 1964
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:21
J'en suis époustouflée !
Nous nous sommes trompé mes soeurs, certains garçons sont plus grands que les filles à la naissance, il doivent donc nous dominer ! Mais c'est bien sur !
Je vais de ce pas chercher un bon maris, lui faire trois ou quatre enfants que j’élèverai selon les vraies valeurs patriarcales !
Nous nous sommes trompé mes soeurs, certains garçons sont plus grands que les filles à la naissance, il doivent donc nous dominer ! Mais c'est bien sur !
Je vais de ce pas chercher un bon maris, lui faire trois ou quatre enfants que j’élèverai selon les vraies valeurs patriarcales !
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:29
je veux pas faire ma lourdingue (en plus, dans une discussion de sourds...) mais la force physique était sans doute importante y a quelques centaines d'années , voire milliers, mais bon, en occident en tous cas, c'est plus vraiment un critère super important. A ce compte là les femmes résistent mieux aux maladies aux privations et au stress, et sont donc plus adaptées/performantes que les hommes.
Je rappelle également que tout ce crépage de chignon est parti du fait que dans le couple de rouge, les rôles sont fixés pour l'éducation de leur enfant. Je vois mal comment la force physique moyenne d'un homme aujourd'hui peut être un argument convaincant quant au bien fondé d'une telle organisation.
Sur l'instinct maternel: http://www.scienceshumaines.com/y-a-t-il-un-instinct-maternel_fr_2849.html
Je rappelle également que tout ce crépage de chignon est parti du fait que dans le couple de rouge, les rôles sont fixés pour l'éducation de leur enfant. Je vois mal comment la force physique moyenne d'un homme aujourd'hui peut être un argument convaincant quant au bien fondé d'une telle organisation.
Sur l'instinct maternel: http://www.scienceshumaines.com/y-a-t-il-un-instinct-maternel_fr_2849.html
- LuchaAncien⋅ne
- Messages : 809
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:30
@ Trompe de Fallope,
Ça aiguise la répartie et la capacité de gérer rationnellement l'irrationnel...
@ Usagi,
Bah il était temps hein!! Moi j'en suis au 14e... 8 garçons grands et forts, 6 filles petites et maigrichonnes, et bien évidemment les garçons mènent leurs sœurs au bâton. Non mais!
@ cleindo,
Crêpage de chignon, faut pas voir ça comme ça, c'est plus de l'entraînement intellectuel.
Ça aiguise la répartie et la capacité de gérer rationnellement l'irrationnel...
@ Usagi,
Bah il était temps hein!! Moi j'en suis au 14e... 8 garçons grands et forts, 6 filles petites et maigrichonnes, et bien évidemment les garçons mènent leurs sœurs au bâton. Non mais!
@ cleindo,
Crêpage de chignon, faut pas voir ça comme ça, c'est plus de l'entraînement intellectuel.
- cleindoAncien⋅ne
- Messages : 2926
Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:34
ah mais je déteste pas un peu de fight (bon là ça me semble un peu stérile mais c'est pas grave, ça passe bien le temps quand même )
- RougeBanni·e
- Messages : 72
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Le féminisme nie-t-il les différences h/f ?
25.04.12 19:35
Lucha a écrit:Rouge a écrit:Il suffit de voir les culturistes : les femmes les plus musclées sont maigrichonnes par rapport aux hommes les plus musclés.
Alors là, tu t'es aventurée sur un terrain que je connais bien. Ne prends surtout pas le body-building comme référence en la matière. Beaucoup de pratiquants (hommes comme femmes) sont dopés à la testostérone. Les femmes dopées les plus musclées sont aussi musclées que le sont les hommes dopés.
La preuve en image:
Par contre, chez les pratiquants naturels, ça dépend du potentiel génétique de chacun-e: il y a des hommes petits et qui ont une musculature fine, et il y a des femmes grandes et massives qui peuvent très bien optimiser leur musculature. C'est pas d'un côté les hommes grands et forts et de l'autre les femmes petites et maigrichonnes.
Tiens, je te remets ici une vidéo de pratiquantes naturelles de musculation:
Tu les trouves maigrichonnes?
Renné Tonney : 51cm de tour de biceps. C'est une femme.
Tiny Iron : 61cm de tour de biceps. C'est un homme.
Et puis, tu trouves que la femme de ta photo a des bras aussi gros que ceux du bonhomme sur ton autre photo ? Bon, j'avoue que je triche, j'ai des lunettes.
Ce qui est insupportable avec ta posture idéologique, c'est que tu te bases systématiquement sur des exceptions. Ou alors tu va chercher le cas extrême d'un côté et un cas banal de l'autre.
Quel est le sexe de l'individu humain le plus musclé du monde ? Le plus gros tour de biceps et de quadriceps appartiennent-ils à un homme ou à une femme ?
Prendre le cas d'une femme plus grande qu'un homme pour prétendre que les hommes et les femmes sont égaux en ce qui concerne la taille, c'est faux. C'est même pire : c'est un mensonge caractérisé.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum